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La nef des bourreaux par J. Flanders

Fiche de La nef des bourreaux

Titre : La nef des bourreaux
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1987
Traduction : P. & R. Depaux
Editeur : Néo

Sommaire de La nef des bourreaux

  • La nef des bourreaux
  • Le marais noir
  • Le fantôme vert
  • Le trésor de la crypte

Première page de La nef des bourreaux

« Wapping, un des faubourgs portuaires les plus pauvres de Londres, situé entre le Towerbridge et Limehouse, venait de subir un véritable déluge. Depuis des jours et des jours, une pluie torrentielle tombait sans arrêt, transformant rues et ruelles en rivières boueuses, fouettant les toits, débordant des gouttières, jaillissant des conduites d’eau fêlées, inondant les masures. Et, comme si cela ne suffisait pas, les ménagères, plus remuantes que jamais, jetaient force seaux et cuvettes d’eau sale dans les rues, par n’importe quelle ouverture. Aussi, toutes les portes et fenêtres ressemblaient-elles aux sabords des navires qui, par gros temps, évacuent l’eau des ponts en haute mer.

Où qu’ils vivent, les hommes se plaignent volontiers d’être traqués par la mauvaise fortune. Sauf à Wapping, où elle était quotidienne. »

Extrait de : John Flanders. « La nef des bourreaux. »

La brume verte par J. Flanders

Fiche de La brume verte

Titre : La brume verte
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1948
Traduction : P. & R. Depauw
Editeur : Néo

Première page de La brume verte

« Les lecteurs comprendront aisément les raisons pour lesquelles je me suis abstenu de révéler le véritable nom de la petite ville flamande d’où Gustave Léman prit son envol vers des horizons énigmatiques, ailes déployées ainsi qu’un oiseau de grand espace. Comme de superbes tilleuls ombragent ses vénérables petits jardins et ses remparts vétustes, je propose de la nommer : Lindenham, linden signifiant tilleuls dans la langue du pays. D’ailleurs, qui sait si quelques-uns d’entre vous n’en reconnaîtront pas certains aspects caractéristiques ?

Je change également le nom des personnages et des rues, en vertu du droit d’un auteur qui accorde avant tout de l’intérêt à l’aventure elle-même. »

Extrait de : John Flanders. « La Brume Verte. »

L’île noire par J. Flanders

Fiche de L’île noire

Titre : L’île noire
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1948
Traduction : P. & R. Depauw
Editeur : Néo

Première page de L’île noire

« Ainsi qu’il est écrit dans le Grand Livre de la Sagesse chinoise, les événements importants ne sont pas toujours annoncés par un coup de tonnerre. Cette vérité illustre fort bien le début de l’aventure des frères Frank et Robert Reyns, aventure pourtant destinée à des développements dramatiques.

— Les événements ne vous sautent pas toujours à la gorge comme un chat, avait l’habitude de dire un vieux Gantois de mes amis. Et si je pense à lui, c’est parce que ce récit commence dans la fière cité de
Jacques van Artevelde, aux premiers jours du mois d’août 1882.

L’implacable soleil d’après-midi chauffait à blanc la place Saint-Jacques, projetant de courtes ombres d’un noir de corbeau. Dans le lointain, le carillon du beffroi achevait de sonner deux ‘ heures. »

Extrait de : John Flanders. « L’ile Noire. »

L’hirondelle de nuit par J. Flanders

Fiche de L’hirondelle de nuit

Titre : L’hirondelle de nuit
Auteur : John Flanders
Date de parution :
Traduction : P. & R. Depauw
Editeur : Ananke

Sommaire de L’hirondelle de nuit

  • Wellmoor-Jail
  • Elève et professeur
  • Un cruchon d’eau fraîche
  • Chance et malchance pour Digby
  • Quarante mille livres
  • … et vingt mille livres
  • Sir Hohn paie une dette d’honneur
  • Une bien sombre liste suivie d’une liste brillante
  • Le tigre et la tigresse
  • Trois rencontres
  • Le piège de Lavender Hill
  • Quelque chose flottait dans l’air…
  • La confession interrompue
  • Miss Perrina Heath
  • Enfin démasqué
  • Veuve Cliquot 1899

Première page de Wellmoor-Jail

« Le gardien Preede essuya la sueur de son front,  ouvrit un grand parasol de coton gris et se réfugia  dans l’ombre de quelques mélèzes au maigre  feuillage.

Bien que l’après-midi touchât déjà à sa fin, la  chaleur demeurait insupportable. 

Les branches sèches craquaient et crépitaient  comme un feu de camp et l’herbe courte roussissait  à vue d’œil. Dans le lointain, une épaisse brume  jaunâtre stagnait au-dessus des marécages méphitiques. Seuls, quelques corbeaux survolaient lourdement cette étendue désolée. 

Preede but une longue gorgée de thé froid à  même sa gourde et alluma une cigarette, ce qui était  pourtant défendu par le règlement.

— Quelle vie de chien ! rechigna-t-il. 

Un martèlement précipité résonnait presque rythmiquement. »

Extrait de : John Flanders. « L’Hirondelle de Nuit. »