Étiquette : Gordon & Brent
Quand la machine fait « boum » par François Richard-Bessière
Fiche de Quand la machine fait « boum »
Titre : Quand la machine fait « boum » (Tome 24 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir
Première page de Quand la machine fait « boum »
« Cette fois, ça y est, notre Machine est devenue folle. Complètement folle. Et je ne plaisante pas, foi de Sydney !
Dois-je vous rafraîchir la mémoire ? Vous rappeler cette pluie pâtissière, si j’ose dire, qui, une heure durant, a dégringolé sur New York ? Je ne sais pas l’idée que vous vous faites de cette chose, mais j’espère au moins que vous savez faire la différence entre un saint-honoré et un innocent petit-beurre.
Non, non, je ne dis pas ça pour me moquer de vous, brave et honorable lecteur, mais bien pour que vous vous imaginiez, un petit instant, le gâteau en question fait de crème et de Chantilly. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Quand la machine fait boom – Gordon & Brent. »
Tout va très bien, madame la machine par François Richard-Bessière
Fiche de Tout va très bien, madame la machine
Titre : Tout va très bien, madame la machine (Tome 23 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1979
Editeur : Fleuve noir
Première page de Tout va très bien, madame la machine
« Bud ! Où a bien pu encore passer mon sacripant de fils ?
Tout cela commence à devenir pénible, je dirais même insupportable…
Insupportable, dis-je, parce que je soupçonne depuis longtemps une complicité maligne autant que sournoise entre Bud et notre sacrée Machine !
Ces deux-là s’entendent comme « lardons en foire », si j’ose employer l’expression de ma douce moitié, laquelle, je le précise, est davantage à cheval sur les délicatesses de la vie que sur celles du verbe. Mais passons là-dessus. Ce qui m’inquiète donc, c’est ce coquinage qui existe entre Bud et Teuf-Teuf.
Que mon fils passe à travers les murs, je veux bien, ce n’est pas grave, mais qu’il fasse ça en ma présence, pas d’accord. Ce truc-là m’est insupportable et je commence à en avoir pardessus la tête. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Tout va très bien, Madame la Machine – Gordon & Brent. »
Cette machine est folle par François Richard-Bessière
Fiche de Cette machine est folle
Titre : Cette machine est folle (Tome 22 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir
Première page de Cette machine est folle
« Bon Dieu… mes cigarettes ?… Ah, les voilà ! Je récupère mon paquet sur une tablette du salon et je me laisse choir dans un fauteuil Louis XV. Oui, mais… où est le briquet ? C’est fou ce que j’en perds, de ces trucs… Une consommation incroyable !
— Margaret, tu n’as pas vu le briquet ?
La voix de ma douce femme me parvient de la cuisine.
— Il est là, Syd, tu l’as encore oublié dans le réfrigérateur. C’est peut-être pour mieux conserver ta flamme ?
— Toujours pleine d’esprit, hein ?
— Ça va, grogne pas. On te l’envoie, ton briquet.
Je tourne la tête. Le briquet est déjà en train de voleter tranquillement au milieu de la pièce. Il tourne, virevolte un instant autour de moi et je l’attrape d’un petit coup de main. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Cette machine est folle – Gordon & Brent. »
Quand la machine s’emmêle par François Richard-Bessière
Fiche de Quand la machine s’emmêle
Titre : Quand la machine s’emmêle (Tome 21 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir
Première page de Quand la machine s’emmêle
« Cette fois, tout commence à Istamboul, au cours d’une conférence aussi triste qu’un enterrement de clown.
Le sujet mis à l’ordre du jour est certes passionnant, puisqu’il s’agit de « l’homme et ses prolongements universels ».
Mais, avec le fossile en ruine qui bafouille sur l’estrade, toute la théorie s’écroule dans la poussière et le vagissement soporifique.
— Euh… l’homme, ce roseau pascal, comme disait… euh… non, pardon, ce roseau pensant, comme disait Pascal, est et restera le plus grand mystère de la Création. L’homme, cet inconnu… ah oui, l’homme, cet inconnu, pour reprendre la parole de Carrel, d’où vient-il ? »
Extrait de : Richard-Bessière. « Quand la machine s’emmêle – Gordon & Brent. »
Variations sur une machine par François Richard-Bessière
Fiche de Variations sur une machine
Titre : Variations sur une machine (Tome 20 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1971
Editeur : Fleuve noir
Première page de Variations sur une machine
« Moi, content… Moi, Sydnok Gordok… Content, pourquoi bien mangé et bien bu… et moi avoir la peau du ventre bien tendue… Whoua !
Ce matin dans forêt moi tuer aurochs avec épieu… Aurochs bête grande comme ça… Ce qui fait beaucoup viande pour famille… Oh ! pas famille nombreuse pour l’instant… Rien que moi et femme… Mais ça pourrait venir prochaine lune.
Marga la Douce, ça être femme à moi, dire souvent que idiot attendre saison des amours… Amour peut se faire toujours… Aussi bien matin que soir, dans forêt comme dans caverne, ou même pendant sommeil. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Variations sur une machine – Gordon & Brent. »
Quatre « diables » au paradis par François Richard-Bessière
Fiche de Quatre « diables » au paradis
Titre : Quatre « diables » au paradis (Tome 19 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1970
Editeur : Fleuve noir
Première page de Quatre « diables » au paradis
« Ami lecteur, bonjour, Sydney Gordon vous salue.
Ne sommes-nous pas, en effet, de vieilles connaissances, vous et moi ?
Depuis « S.O.S. Terre », vous vous souvenez ? Ces drôles de Martiens qui avaient colonisé la Lune et qui jetaient la panique dans tous les milieux scientifiques de la Terre ?
Et les Oklontes d’« Altitude moins X », que nous avions délogés du centre de la planète, grâce au vulcatomic du professeur Dorival ?
Et « Route du néant » ? « Cité de l’esprit » ? « Carrefour du temps » ? « Les lunes de Jupiter » ?
Vous n’avez pas oublié non plus « Les poumons de Ganymède » ou « Les mages de Dereb » où nous avions retrouvé dans un univers parallèle tous les héros de la littérature depuis l’origine des temps. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Quatre diables au paradis – Gordon & Brent. »
La machine venue d’ailleurs par François Richard-Bessière
Fiche de La machine venue d’ailleurs
Titre : La machine venue d’ailleurs (Tome 18 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1967
Editeur : Fleuve noir
Première page de La machine venue d’ailleurs
« — Salut, Dick !
— Salut, monsieur Gordon !
C’est toujours comme ça chaque matin quand je descends de chez moi. Le bouledogue du troisième est là, devant sa porte, avec sa bonne tête mafflue et toujours prêt à cligner de l’œil.
Parfois, il se contente de m’appeler par mon prénom.
— Alors, Sydney, comment va ce matin ?
Ou tout simplement :
— Hello ! Syd, ça biche ?
Marrant, ce cabot, et intelligent avec ça. Ce qui n’est malheureusement pas le cas du flic qui est au coin de la rue.
Je parle du vieux Wintley, vous le connaissez peut-être. Il navigue dans tous les carrefours de Broadway d’un bout de l’année à l’autre, avec sa tête de veau solidement fixée sur ses épaules. »
Extrait de : Richard-Bessière. « La Machine venue d’ailleurs – Gordon & Brent. »
Ne touchez pas aux borloks par François Richard-Bessière
Fiche de Ne touchez pas aux borloks
Titre : Ne touchez pas aux borloks (Tome 17 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1968
Editeur : Fleuve noir
Première page de Ne touchez pas aux borloks
« Il neige souvent à New York, à l’approche de Noël, mais cette fois, c’est plutôt « gratiné ».
Ça dégringole du ciel plombé comme en Sibérie, à tel point que, derrière les vitres de mon bureau, les gratte-ciel ont complètement disparu à mes regards.
Mais c’est plutôt à Bud que je pense.
Un fait est certain. Le gosse ne passera pas la Noël avec nous. Et tout cela à cause de la grand-mère de Margaret qui a absolument tenu à l’emmener avec elle pour son pèlerinage à Lourdes.
Certes, je n’étais pas d’accord, surtout au sujet de Bud. Ce sacré mioche n’en rate aucune, et cette fois, il a eu droit à une grippe carabinée. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Ne touchez pas aux Borloks – Gordon & Brent. »
Les mages de Dereb par François Richard-Bessière
Fiche de Les mages de Dereb
Titre : Les mages de Dereb (Tome 16 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les mages de Dereb
« Calcutta n’est pas seulement une ville. C’est aussi une frontière entre le naturel et le surnaturel. Le naturel avec ses aérodromes, ses buildings, ses larges avenues et ses enseignes au néon qui clignotent au rythme du coca-cola, et le surnaturel avec tous ses mystères, ses légendes, ses magies millénaires empruntant à la connaissance traditionnelle le pouvoir de tous ses secrets.
Ici, plus que partout ailleurs, la magie et la sorcellerie ont leurs initiés, leurs adeptes et leurs croyants crédules ; à partir du moment où elles s’affirment comme des moyens d’opposition devant les dictatures, les religions occidentales et la science classique.
Un plongeon dans le Gange ne serait certes pas pour déplaire à ma douce Margaret, qui est une passionnée de l’exotisme, mais, comme je ne la vois pas du tout s’exhibant avec son deux-pièces minuscule au milieu de la foule des pèlerins, je préfère lui conseiller la piscine de l’hôtel. »
Extrait de : Richard-Bessière. « Les mages de Dereb – Gordon & Brent. »
La planète géante par François Richard-Bessière
Fiche de La planète géante
Titre : La planète géante (Tome 15 sur 24 – Gordon & Brent)
Auteur : François Richard-Bessière
Date de parution : 1964
Editeur : Fleuve noir
Première page de La planète géante
« J’achevai d’engloutir mon sandwich et m’emparai d’une bouteille de bière qui traînait sur le bureau du patron.
Après l’avoir vidée d’un trait, je me retournai vers miss Grant pour continuer ma dictée.
— La candidature de John Bromwell à la présidence des Etats-Unis a été accueillie par de nombreuses manifestations d’enthousiasme et les dépêches qui nous parviennent de France, d’Italie, d’Allemagne occidentale, d’Angleterre, d’Espagne et même de Russie témoignent de cette confiance que le monde entier se plaît à accorder à John Bromwell.
Je me ravisai :
— Non, barrez la Russie. Il ne faut quand même pas exagérer. »
Extrait de : Richard-Bessière. « La Planète Géante – Gordon & Brent. »