Étiquette : Vengeance

 

Vengeance par D. Simmons

Fiche de Vengeance

Titre : Vengeance (Tome 1 sur 3 – Joe Kurtz)
Auteur : Dan Simmons
Date de parution : 2000
Traduction : G. Abadia
Editeur : Gallimard

Première page de Vengeance

« Tard dans l’après-midi, un mardi, Joe Kurtz tapa à la porte de l’appartement d’Eddie Falco.

— Qui c’est ? demanda Eddie, juste derrière.

Kurtz s’écarta et répondit quelque chose d’inintelligible.

— Hein ? demanda Eddie. Qui c’est, bordel ?

Kurtz renouvela ses borborygmes d’un ton d’urgence.

— Merde ! fit Eddie en tournant le verrou.

Pistolet à la main, il entrebâilla la porte, mais sans défaire la chaîne de sécurité.

Kurtz enfonça la porte d’un coup de pied, arrachant la chaîne avec sa fixation. Il fonça sur Eddie, qu’il entraîna au milieu de la pièce. Falco le dépassait d’une demi-tête et lui rendait au moins quinze kilos, mais Kurtz avait l’avantage de l’élan.

Eddie abaissa son Browning 9 mm. Sans cesser d’entraîner son adversaire plus grand que lui vers le mur opposé où le store en bois de la fenêtre était baissé, Kurtz avait mis son bras en travers du torse d’Eddie, dont il broyait le bras de sa main droite, à la base du biceps. Il glissa vivement sa main gauche sur le Browning. »

Extrait de : D. Simmons. « Vengeance – Joe Kurtz. »

Vengeance par F. Colin

Fiche de Vengeance

Titre : Vengeance
Auteur : F. Colin
Date de parution : 2001
Editeur : Bragelonne

Première page de Vengeance

« Il court vers le village de ses parents.

Il court aussi vite que le vent et sa joie est parfaite. Ishwen : le ciel est ton pays, la terre est ta maison et c’est la sève de l’existence qui s’écoule dans tes veines. Sous la ligne des falaises rouge-orange, le soleil a sombré, et le ciel sans nuages se teinte en dégradé de lueurs déchirantes. Le nom du monde est « Arhân » : la pierre et le sang. Tout autour de l’enfant, la nature chante la vie. Il tient un oisillon entre ses mains et il court vers le village.

Penchées sur la rivière, les femmes se redressent pour le regarder passer et lui adressent de petits signes amicaux. Elles sourient et il leur sourit en retour. Ce printemps-là ne semble jamais devoir finir. Sillage de poussière, mirage safrané. L’enfant traverse le village en bondissant, zigzaguant entre les tentes rassemblées sous le couvert des grands arbres, pour ne s’arrêter que devant la dernière, au bord de la rivière : la tente de ses parents. »

Extrait de : F. Colin. « Vengeance. »