Le messager du Roi Henri par Y. Dermèze
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Fiche de Le messager du Roi HenriTitre : Le messager du Roi Henri Première page de Le messager du Roi Henri« Il pouvait être 11 heures du soir, quand, par une nuit du rude hiver !593, six cavaliers s’immobilisèrent devant la grand’porte du Veau-qui-tette. L’hostellerie, placée à la sortie -de Meaux sur la route de Paris, n’incitait guère les voyageurs à y prendre quelque repos. Porte et volets étaient fermés. Pas une lumière ne brillait par les interstices. Dans la cour, derrière l’auberge, deux molosses hurlaient avec férocité : ils avaient entendu le pas des chevaux. — Allons! dit l’un des cavaliers dont le visage, à demi enfoui dans le col d’un manteau, était invisible dans la pénombre. A terre tous. L’hôte doit nous attendre. Ils sautèrent au sol. — Monsieur le duc, murmura l’un d’eux, devons- nous entrer avec vous ? — Oui bien, drôle ! J’aurai besoin de vous pour faire place nette. Allons, frappe. » Extrait de : Y. Dermèze. « Le messager du roi Henri. » |