Albert Crémieux

Présentation de Albert Crémieux :

Enfance et Jeunesse (1899-1920)

Albert Crémieux est né le 11 novembre 1899 à Marseille dans une famille juive modeste. Son père, tailleur, et sa mère, couturière, lui inculquent des valeurs de solidarité et de justice sociale qui le marqueront tout au long de sa vie. Brillant élève, il obtient son baccalauréat à 16 ans et s’installe à Paris pour poursuivre des études supérieures en histoire et philosophie.

Engagement politique et journalistique (1920-1939)

En 1920, il adhère à la Section française de l’Internationale communiste (SFIC) et devient journaliste à l’Humanité, l’organe de presse du parti. Il y côtoie des figures majeures du communisme français comme Paul Vaillant-Couturier et Marcel Cachin. Son engagement politique le conduit à participer à de nombreuses manifestations et grèves, et il est emprisonné à plusieurs reprises pour ses activités militantes.

En 1925, il quitte le Parti communiste en raison de son désaccord avec la ligne stalinienne. Il collabore ensuite à divers journaux et revues, dont La Vie socialiste et La Revue des vivants. Il se spécialise dans les questions internationales et publie plusieurs ouvrages sur le colonialisme et la situation des travailleurs dans les pays en voie de développement.

L’aventure de la revue Europe (1923-1939)

En 1923, Albert Crémieux co-fonde la revue Europe avec Romain Rolland et Jean Cassou. Cette revue littéraire et politique vise à promouvoir la culture européenne et à favoriser le dialogue entre les intellectuels de tous bords. Crémieux en assure la direction de 1924 à 1932, période pendant laquelle il publie des articles de figures majeures comme André Gide, Thomas Mann, et Virginia Woolf.

Résistance et Exil (1939-1945)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Albert Crémieux s’engage dans la Résistance française. Il participe à la création du réseau « Combat » et publie des articles clandestins sous le pseudonyme de « Jean-Pierre ». En 1942, il est contraint de fuir en Suisse pour échapper à la Gestapo. Il y poursuit son combat en publiant des articles dans la presse suisse et en participant à des conférences internationales.

Retour en France et dernières années (1945-1967)

Après la guerre, Albert Crémieux rentre en France et reprend son activité de journaliste et d’écrivain. Il devient secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) en 1946 et participe à la reconstruction du pays. Il continue à militer pour la justice sociale et la paix, et publie plusieurs ouvrages sur ses expériences de guerre et de résistance.

Albert Crémieux meurt le 15 février 1967 à Paris à l’âge de 67 ans. Il laisse derrière lui une œuvre riche et variée qui témoigne de son engagement constant en faveur des valeurs humaines et de son combat pour un monde meilleur.

Hommage et postérité

Albert Crémieux est une figure importante de l’histoire intellectuelle et politique française du XXe siècle. Son engagement dans la Résistance, son combat pour la justice sociale et sonœuvre littéraire font de lui un personnage incontournable de la mémoire collective française.

Ouvrages d’Albert Crémieux

Trois étapes (1946)
Interrogations sur la guerre et la paix (1948)
Le Combat (1957)

Livres de Albert Crémieux :

Chute libre (1954)

Pour en savoir plus sur Albert Crémieux :

La page Wikipédia de A. Crémieux
La page Noosfere de A. Crémieux
La page isfdb de A. Crémieux

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