La ville où les morts dansent toute leur vie par Pierre Pelot
Fiche de La ville où les morts dansent toute leur vieTitre : La ville où les morts dansent toute leur vie Première page de La ville où les morts dansent toute leur vie« Le vent qui palpitait dans la lumière fanée du soir fit claquer le chalvaar déchiré de la fille, dénudant sa jambe blanche du genou à la hanche, quand elle apparut debout, émergeant du chaos des murs effondrés. Un lent courant d’air soudain charria des senteurs de cendres détrempées et caressa délicatement sur le haut de son dos les mèches de cheveux libres et les pointes du foulard qui la coiffait, noué sur sa nuque. Le soleil lui avait cuit et lissé les pommettes, strié les lèvres de fissures blanchâtres. Elle était grande et semblait fine, peu épaisse. Les manches de son pull trop long dépassaient de celles de la veste multipoche tachée de boue plus ou moins sèche et de poussière. » Extrait de : P. Pelot. « La Ville Où Les Morts Dansent Toute Leur Vie. » |