Pleure, ô cher pays ! par J.-P. Andrevon
Fiche de Pleure, ô cher pays !Titre : Pleure, ô cher pays ! Première page de Pleure, ô cher pays !« Mel Capuron hurla « Pas moi ! » et se réveilla. Ou alors il s’était réveillé d’abord pour hurler après, va savoir. Ensuite il décolla ses paupières et demeura un moment les yeux grands ouverts et la bouche pareille, à regarder droit devant lui. Comme il était couché, droit devant lui, ça voulait dire au-dessus. Et au-dessus de lui il n’y avait rien de spécial, seulement ce qui tenait lieu de plafond à la ruine où il avait dormi, des continents de plastique qui se barraient par plaques, des câbles qui pendaient misérablement, des bâches lourdes du reliquat des pluies printanières, des traverses pourries qui tenaient grâce au seul travail d’entoilage des araignées innombrables, tout un univers plafonnier passionnant et fragile confondu dans une » Extrait de : J.-P. Andrevon. « Pleure, ô cher pays !. » |