Étiquette : FB Editions
L’amour suprême par A. de Villiers de L’Isle-Adam

Fiche de L’amour suprême
Titre : L’amour suprême
Auteur : Auguste de Villiers de L’Isle-Adam
Date de parution : 1886
Editeur : FB Editions
Sommaire de L’amour suprême
- L’amour suprême
- Sagacité d’Aspasie
- Le secret de l’échafaud
- L’instant de Dieu
- Une profession nouvelle
- L’agence du chandelier d’or
- La légende de l’éléphant blanc
- Catalina
- Les expériences du Dr Crookes
- Le droit du passé
- Le Tzar et les grands ducs
- L’aventure de Tsë-i-la
- Akëdysseril
Première page de L’amour suprême
« Ainsi l’humanité, subissant, à travers les âges, l’enchantement du mystérieux Amour, palpite à son seul nom sacré.
Toujours elle en divinisa l’immuable essence, transparue sous le voile de la vie, – car les espoirs inapaisés ou déçus que laissent au cœur humain les fugitives illusions de l’amour terrestre, lui font toujours pressentir que nul ne peut posséder son réel idéal sinon dans la lumière créatrice d’où il émane.
Et c’est aussi pourquoi bien des amants – oh ! les prédestinés ! – ont su, dès ici-bas, au dédain de leurs sens mortels, sacrifier les baisers, renoncer aux étreintes et, les yeux perdus en une lointaine extase
nuptiale, projeter, ensemble, la dualité même de leur être dans les mystiques flammes du Ciel. »
Extrait de : A. de Villiers de L’Isle-Adam. « L’amour suprême. »
Akëdysséril par A. de Villiers de L’Isle-Adam

Fiche de Akëdysséril
Titre : Akëdysséril
Auteur : Auguste de Villiers de L’Isle-Adam
Date de parution : 1885
Editeur : FB Editions
Première page de Akëdysséril
« La ville sainte apparaissait, violette, au fond des brumes d’or : c’était un soir des vieux âges : la mort de l’astre Souryâ, phénix du monde, arrachait des myriades de pierreries aux dômes de Bénarès.
Sur les hauteurs, à l’est occidental, de longues forêts de palmiers-palmyres mouvaient les bleuissements dorés de leurs ombrages sur les vallées du Habad : — à leurs versants opposés s’alternaient, dans les flammes du crépuscule, de mystiques palais séparés par des étendues de roses, aux corolles par milliers ondulantes sous l’étouffante brise. Là, dans ces jardins, s’élançaient des fontaines dont les jets retombaient en gouttes d’une neige couleur de feu. »
Extrait de : A. de Villiers de L’Isle-Adam. « Akëdysséril. »