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L’homme dont toutes les dents étaient exactement semblables par P. K. Dick

Fiche de L’homme dont toutes les dents étaient exactement semblables

Titre : L’homme dont toutes les dents étaient exactement semblables
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1984
Traduction : J.-P. Gratias
Editeur : Joelle Losfeld

Première page de L’homme dont toutes les dents étaient exactement semblables

« Écartant à coups de pied cailloux et feuilles mortes, le réparateur de la Compagnie des eaux de Marin Ouest dégagea la canalisation, découvrant la fuite par la même occasion. C’était un camion du comté qui, en effectuant une marche arrière, avait brisé le tuyau sous son poids. La semaine précédente, le véhicule avait amené chaque jour une équipe chargée d’élaguer les cyprès tout le long de la route. Les cantonniers s’étaient chargés eux-mêmes d’avertir la compagnie des eaux. Ils avaient téléphoné au siège central, à Carquinez, depuis la caserne des pompiers.
Bien que cet incident l’ait obligé à faire un trajet d’une trentaine de kilomètres, le réparateur n’en tenait pas rigueur au chauffeur du camion. Les conduites d’eau étaient anciennes, fragiles. »

Extrait de : P. K. Dick. « L’homme dont toutes les dents étaient exactement semblables. »

Humpty Dumpty à Oakland par P. K. Dick

Fiche d’Humpty Dumpty à Oakland

Titre : Humpty Dumpty à Oakland
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1986
Traduction : J.-P. Naudon
Editeur : Joelle Losfeld

Première page d’Humpty Dumpty à Oakland

« Au volant de sa Pontiac, Jim Fergesson abaissa sa vitre et, s’accoudant à la portière, respira à pleins poumons l’air estival du petit matin. Le soleil illuminait les vitrines des magasins et la chaussée, tandis qu’il remontait San Pablo Avenue à petite allure. Tout était frais, pimpant et propre. La balayeuse municipale était passée dans la nuit ; on ne payait pas des impôts pour rien.
Il se gara le long du trottoir, coupa le moteur, resta assis un moment et alluma un cigare. Quelques autos vinrent se ranger alentour, d’autres circulaient. Les façades et la chaussée renvoyaient dans l’air calme en échos métalliques les premiers bruits de l’activité humaine. « Joli ciel, pensa-t-il, mais ça ne va pas durer, ça nous promet de la brume pour tout à l’heure. » Il regarda sa montre. Huit heures et demie : il sortit de sa voiture, claqua la portière et descendit la rue. À sa gauche, des com- »

Extrait de : P. K. Dick. « Humpty Dumpty à Oakland. »