Étiquette : Watkins
Le silkie par A. E. van Vogt

Fiche de Le silkie
Titre : Le silkie
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1969
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Le silkie
« Les rues de la ville haïtienne avaient été douloureusement brûlantes sous les pieds de Marie ; elle avait eu l’impression de marcher sur des plaques de métal surchauffées. Il faisait plus frais dans le jardin mais elle venait de quitter l’ombre des arbres et avançait en plein soleil vers le vieillard assis. Maintenant, il riait désagréablement, montrant ses fausses dents blanches trop régulières.
— Avancer de l’argent pour renflouer un vaisseau englouti avec son trésor ? Vous me prenez pour un imbécile !
Il rit encore, puis il la considéra entre ses paupières d’un regard lascif et fatigué. Il ajouta :
— Naturellement, si un joli brin de fille comme vous était très gentille avec un vieil homme…
Il attendait, assis au soleil comme un crapaud ridé, imprégnant de chaleur des os qui ne semblaient plus capables de se réchauffer eux-mêmes. Malgré le soleil, il frissonna comme s’il avait froid. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Le Silkie. »
La machine ultime par A. E. van Vogt

Fiche de La machine ultime
Titre : La machine ultime
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1983
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de La machine ultime
« Un homme s’arrête devant le hublot d’un ordinateur Eye-O, au coin de la 2e Rue et de Main Street, à Mardley. Il est 10 h 03 heure locale. (L’an 2090.)
Sa présence à 1,30 m « branche » l’Eye-O. J’identifie immédiatement son profil bio-magnétique : c’est celui d’un Agent d’Entretien d’Ordinateur. Il porte un uniforme de sergent. Son nom est Walter Inchey.
Inchey mesure 1,91 m et pèse 101,3 kg. Il a la figure rougeaude (nuance 11). Il me branche et se tourne vers le sud. Comme c’est une des directions vers lesquelles je peux regarder, j’ai déjà observé, du poteau d’acier où je suis fixé (et qui sert de lampadaire la nuit), qu’à cent mètres à peine un cortège de véhicules à moteur vient de tourner dans Main Street. Il est précédé par un groupe de jeunes gens à pied et l’une des premières voitures diffuse de la musique.
Cela me met en alerte. Aussitôt, j’examine mes circuits musicaux (zone de Mardley). Ainsi, en quelques fractions de secondes, j’ai interconnecté le capteur de la rue avec l’intérieur du véhicule d’où »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « La machine ultime. »
La machine ultime
Et si je me révoltais, moi, la machine ? Et si moi, l’Ordinateur, j’étais saisi du démon de l’ambition, si la griserie du pouvoir me montait à la tête (chercheuse) ? L’homme, après tout, est si faible ! Et bête ! Et inutile !… Quoi ? Vous avez dit programmation ? Ah…
L’horloge temporelle par A. E. van Vogt

La fiche de L’horloge temporelle
Titre : L’horloge temporelle
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1972
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Sommaire de L’horloge temporelle
- L’horloge temporelle
- Chute libre
- La condition masculine
- Le rat et le serpent
- Ersatz éternel
- L’aveu
- Les sacrifiés
- Le lancement d’Apollo XVII
- Dialectes
Première page de L’horloge temporelle
« — Le mariage, dit parfois Terry Maynard quand il est d’humeur expansive, est une institution sacrée. Je suis bien placé pour le savoir. J’ai été marié deux fois, la première en 1905, la seconde en 1967. Ce genre de laps de temps offre une perspective permettant d’exprimer un jugement juste.
Et, ce disant, il considère sa femme Joan. Ce soir-là, elle soupira, alluma une cigarette, se carra dans son fauteuil et murmura : »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « L’horloge temporelle. »
L’été indien d’une paire de lunettes par A. E. van Vogt

Fiche de L’été indien d’une paire de lunettes
Titre : L’été indien d’une paire de lunettes
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1979
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de L’été indien d’une paire de lunettes
« Le physicien Grayson entendit deux fois le singulier tintement sec, sur un rythme rapide. Piing… Pinng… Comme ça.
Très léger.
Mais ce qui suivit fut évident. Le texte imprimé qu’il lisait se brouilla tout de suite.
Grayson secoua la tête avec irritation et rapprocha le contrat de ses lunettes. Des taches dansaient sur la page. Il soupira, recula contre son dossier et ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il comprit le problème.
Dans chaque « verre » transparent de ses lunettes, il y avait une mince fêlure horizontale, juste à la hauteur de la pupille.
Il fut un peu surpris. Curieuse coïncidence. Les deux verres s’étaient cassés – il se rappelait maintenant les tintements, pensant que ce devait être à ce moment – à une demi-seconde l’un de l’autre. Ayant l’esprit porté à la statistique, il envisagea très brièvement les probabilités de fêlures aussi rapprochées. Les chiffres qui lui vinrent à l’idée furent tellement »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « L’été indien d’une paire de lunettes. »
Invasion galactique par A. E. van Vogt

Fiche d’Invasion Galactique
Titre : Invasion galactique
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1977
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page d’Invasion galactique
« PREMIÈRE PARTIE
L’INVASION DREEGH
Une lourde indécision pesait sur les pensées de l’homme tandis qu’il traversait la cabine de contrôle du vaisseau spatial pour aller se pencher sur la couchette où la femme était allongée, tendue, terriblement immobile. Il dit de sa voix grave :
Nous ralentissons, Merla.
Pas de réponse, nul mouvement, pas un frémissement des joues délicates, anormalement blêmes. Les fines narines se dilataient imperceptiblement à chaque inspiration. C’était tout. »
Extrait de : A.E. Van Vogt. « Invasion Galactique. »
Au-delà du village enchanté par A. E. van Vogt et R. Pestriniero

Fiche d’Au-delà du village enchanté
Titre : Au-delà du village enchanté
Auteur : A. E. van Vogt et R. Pestriniero
Date de parution : 1986
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page d’Au-delà du village enchanté
« L’après-midi avait été très agréable. Tout paraissait se combiner pour créer une journée parfaite et pour donner à Claire un bonheur non moins parfait. L’été, bien sûr, ajoutait à cette perfection. Tout autour d’elle s’étendait un paysage verdoyant et sauvage. Elle avait eu la bonne idée de décider à l’improviste de renoncer à tout engagement pour aller se promener au bord de la rivière. Elle s’arrêtait de temps en temps pour écouter des bruits presque oubliés : le clapotis de l’eau sous la mousse et les branches au-dessus, le bouillonnement du cours d’eau dont le courant luttait contre les pierres du gué : ce gué que Willie franchissait en sautant.
Car, bien entendu, elle était avec Willie Thompson.
C’était lui qui avait eu cette idée, et Claire l’avait acceptée avec enthousiasme.
Puis les choses suivirent leur cours : la chaleur du soleil, la fraîcheur des galets, les plaisanteries et les silences, les mots échangés en riant et, quelque part en elle, ceux qui n’étaient que des pensées heureuses. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Au-delà du village enchanté. »
A la conquête de Kiber par A. E. van Vogt

Fiche d’A la conquête de Kiber
Titre : A la conquête de Kiber
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1985
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page d’A la conquête de Kiber
« Ils avaient enfin découvert Craig dans un bar et étaient parvenus à l’entraîner au Golden Aquarium pour signer des chèques.
Le grand homme mince qui apparemment lui tenait compagnie – un nommé Eltrin – les accompagna sans trop discuter sur la demande de Craig. Tandis que Gregson présentait les chèques à la signature, l’inconnu recula dans le fond de la pièce, jeta un coup d’œil à la grande verrière qui donnait sur un des aquariums, et se mit à observer les trois hommes en train de travailler.
Quand la séance de signatures fut enfin terminée, il s’avança et demanda à Gregson :
— Que pensez-vous de Paul ?
Visiblement, la question déplut à Gregson. C’était un petit homme à lunettes, assez âgé, qui avait une grande connaissance des poissons tropicaux et ne se permettait pas de juger son employeur – sauf lorsque son salaire se faisait trop attendre. Et quand »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « A la conquête de Kiber. »