Une porte sur l’été par R. A. Heinlein
Fiche de Une porte sur l’étéTitre : Une porte sur l’été Première page de Une porte sur l’été« Par un des hivers qui précéda de peu la guerre de Six Semaines, j’habitais avec mon chat de gouttière, Petronius le Sage, une vieille ferme dans le Connecticut. Je doute qu’elle s’y trouve encore ; elle était située en bordure de la zone qui fut soufflée, et Manhattan n’échappa à la destruction que de justesse. Ces vieilles baraques flambent comme du papier de soie. Serait-elle encore debout, elle ne constituerait plus qu’un logis peu attirant, en raison du voisinage actuel. Pourtant, à l’époque, nous l’aimions bien, Pete et moi. Le manque total de confort nous permettait de bénéficier d’un loyer modeste. Ce qui avait été une salle à manger donnait au nord ; je jouissais donc d’un éclairage adéquat lorsque je travaillais sur ma planche à dessin. Toute médaille a son revers. Cette maison avait un défaut : ses onze portes de sortie. Douze, en comptant la chatière de Pete. » Extrait de : R. A. Heinlein. « Une porte sur l’été. » |