Les éboueurs de la vie éternelle par G. J. Arnaud
Fiche de Les éboueurs de la vie éternelleTitre : Les éboueurs de la vie éternelle (Tome 20 sur 63 – La compagnie des glaces) Première page de Les éboueurs de la vie éternelle« Cette tribu de Roux bâtissait des igloos pour se protéger des vents extraordinaires qui soufflaient du sud dans cette zone de la banquise de l’océan Indien, à la limite des Concessions de la Fédération Australienne et de l’Africania. Des vents qui dépassaient couramment les deux cents kilomètres heure, avec des rafales à quatre cents, et qui pouvaient emporter un homme sur des distances considérables ou l’écraser contre des congères. Le glaciologue Lien Rag détestait cette région hallucinante où des blocs de glace hauts comme des locomotives accouraient de l’horizon blême par centaines. On eût dit que la main d’un géant invisible les libérait comme des monstres fous qui frappaient au hasard. Les réseaux qui conduisaient jusque-là étaient le plus souvent obstrués, rendus inutilisables pour des semaines. Mais c’étaient des réseaux vitaux entre la Fédération et la Compagnie Africanienne. Des brise-glaces énormes déblayaient les rails dès que les vents devenaient plus supportables. » Extrait de : G. J. Arnaud. « Les Éboueurs de la Vie Éternelle – La compagnie des glaces. » |