Vauriens par G. R. Dozois et G. R. R. Martin

Fiche de Vauriens

Titre : Vauriens
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2014
Traduction : B. Kuntzer
Editeur : Pygmalion

Sommaire de Vauriens

  • Les temps sont rudes pour tout le monde par J. Abercrombie
  • Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? par G. Flynn
  • L’auberge des sept bénédictions par M. Hughes
  • Brindille tordue par J. R. Lansdale
  • Tawny Petticoats par M. Swanwick
  • Provenance par D. W. Ball
  • Les années folles par C. Vaughn
  • Un an et un jour à Theradane-la-vieille par S. Lynch
  • Durs à cuivre par B. Denton
  • Métal hurlant par C. Priest
  • Le sens de l’amour par D. Abraham
  • Une meilleure façon de mourir par P. Cornell
  • Mal vu à Tyr par S. Saylor
  • Une cargaison d’ivoires par G. Nix
  • Diamants téquila par W. J. Williams
  • La caravane vers nulle part par P. Eisenstein
  • L’étrange affaire des épouses mortes par L. Tuttle
  • Comment le marquis a récupéré son manteau par N. Gaiman
  • A l’affiche ce soir par C. Willis
  • L’arbre-éclair par P. Rothfuss
  • Le prince vaurien ou le frère d’un roi par G. R. R. Martin

Première page de Les temps sont rudes pour tout le monde

« Bordel, qu’elle haïssait Sipani.
Ces foutus brouillards aveuglants, le foutu clapotement de la flotte, et cette foutue puanteur écœurante. Ces foutues soirées, ces foutus bals costumés, ces foutues festivités. S’amuser, tout le monde s’amusait foutrement, ou faisait au moins mine de s’amuser. Cette foutue population était ce qu’il y avait de pire. Tous des vauriens, chaque homme, chaque femme et chaque enfant. Des menteurs et des imbéciles, tous autant qu’ils étaient.
Carcolf haïssait Sipani. Et pourtant, elle y était revenue. Une fois de plus. À se demander qui était l’imbécile.
Des rires semblables à des braiments retentirent dans la brume devant elle, et elle se glissa dans le renfoncement d’une porte, chatouillant d’une main le pommeau de son épée. Un bon messager ne faisait confiance à personne, et Carcolf était la meilleure d’entre tous, mais à Sipani, elle faisait confiance… à moins que personne. »

Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Vauriens. »

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