Auteur/autrice : CH91

 

Garadania par Geoges Murcie

Fiche de Garadania

Titre : Garadania
Auteur : Georges Murcie
Date de parution : 1970
Editeur : Fleuve noir

Première page de Garadania

« … Cinq…, quatre…, trois…, deux…

… Le compte à rebours…, une tradition. Une tradition vieille de quelques siècles, que l’on ne respectait plus que dans des cas spéciaux : essais de nouveaux engins, voyages expérimentaux, tournées d’inspection de quelque V.I.P, pour faire plus sérieux : ils se contentaient souvent d’une visite brève aux bases-satellites-Terre, tout au plus aux bases-satellites-Lune. Un viron de routine ! Mais il leur fallait une mise en scène ! Pour eux le compte à rebours, toujours un peu angoissant et tragique, avait remplacé les fanfares.

Mais généralement, fusées et sphères interplanétaires décollaient des spatiodromes sans que l’on sacrifie à cette coutume. Comme décollaient les jets atomiques des aérodromes. Le trafic supra-aérien s’était tellement intensifié, au cours des dernières décennies, qu’il était impossible maintenant de se plier aux exigences de cette tradition, rendue d’ailleurs inutile par les énormes progrès réalisés dans le domaine de la sécurité

…. Sept…, six…, cinq…, quatre…, le compte à rebours, oui…; mais pourquoi, diable, recommençait-il ?

Chenkov était assis devant ses cadrans. Il les surveillait d’un œil amical. Tout allait bien. »

Extrait de : G. Murcie. « Garadania. »

De l’autre côté de l’atome par Georges Murcie

Fiche de De l’autre côté de l’atome

Titre : De l’autre côté de l’atome
Auteur : Georges Murcie
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir

Première page de De l’autre côté de l’atome

« Pierre Candal fit claquer ses doigts dans un geste d’agacement.

Il reposa sur le bureau la note qui lui était parvenue quelques instants plus tôt.

La récente disparition, dans les environs de Bagnols-sur-Cèze, du professeur Delarme, chargé de recherches au Centre Atomique de Marcoule, portait à trente-neuf le nombre des…

Même mentalement, Candal hésitait à employer le mot.

Le nombre des enlèvements ? Mais s’agissait-il bien d’enlèvements ?

Quoi qu’il en soit, le mystère l’énervait.

Comprendre. C’était là le mot d’ordre qui régissait toute sa carrière et qui gouvernait toutes les activités du Centre. Il faisait métier de percer les énigmes, de dévoiler les éventuels subterfuges, de découvrir les tenants et les aboutissants de tout ce qui, a priori, semblait inexplicable. On le payait d’ailleurs pour ça. Pour résoudre les problèmes les plus étranges. »

Extrait de : G. Murcie. « De l’autre côté de l’atome. »

Arlyada par Georges Murcie

Fiche de Arlyada

Titre : Arlyada
Auteur : Georges Murcie
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir

Première page de Arlyada

« Peut-être pourrait-on dire que la science évolue sans cesse parce qu’elle a le double mérite de se tromper, puis de reconnaître ses erreurs, lorsque le moment est venu de les confesser, d’abord, et, ensuite, de les corriger. Une franchise constante, inaltérable. Une sincérité salutaire et bénéfique.

Tout se passe, en somme, dans le domaine scientifique, comme si on se contentait d’exploiter momentanément certaines connaissances, d’en tirer parti en sachant d’avance, ou en le pressentant, qu’elles sont incomplètes et que les données énoncées sont donc des « vérités erronées » que le temps se chargera de modifier, de polir et de rectifier.

On sait que la perfection est lointaine, peut-être même inaccessible. Un peu à la manière de l’horizon qui semble reculer et se renouvelle à mesure qu’on avance ! On ne parvient certes jamais à cet endroit illusoire où le ciel et la terre se rejoignent, mais que de choses découvertes en cours de route, même si le but final ne peut être atteint ! Que de choses vues, observées, palpées, touchées, comprises, qui seraient demeurées ignorées si, découragé dès le début de cette vaine poursuite, on avait bientôt renoncé à la continuer ! »

Extrait de : G. Murcie. « Arlyada. »

Les soleils noirs d’Arcadie par Daniel Walther

Fiche de Les soleils noirs d’Arcadie

Titre : Les soleils noirs d’Arcadie
Auteur : Daniel Walther
Date de publication : 1975
Editeur : Opta

Sommaire de Les soleils noirs d’Arcadie

  • Jusqu’à preuve du contraire par B. Mathon
  • Vaches grasses, vaches maigres par D. Douay
  • Les imputrescibles par P. Duvic
  • Salut, Wolinski ! par J.-P. Andrevon
  • ACME ou l’anti-Crusoé par G. Klein
  • Dernière autoroute pour le Seigneur par J. Le Clerc de la Herverie
  • Vibrax par Y. Olivier-Martin
  • Les transpondus par M. Jeury
  • Danger, ne lisez pas ! par P. Suragne
  • Des humains… ou des poissons d’une espèce hybride par G. Michel
  • Observations en vallée fermée par H.-L. Planchat
  • Super-jam pour un Noël rouge par J. Houssin
  • V. V. par J.-P. Hubert
  • Passion sous les tropiques par P. Curval

Première page de Jusqu’à preuve du contraire

« LA première fois que je l’ai vue, c’était sur une plage, à B. J’étais furieux. D’être à B., d’être sur une plage, de voir Sophie se faire bronzer, « scientifiquement », avec un tel cocktail de crèmes solaires que je m’attendais à le voir exploser d’un moment à l’autre. Il vous faut changer d’air et de têtes, avait dit le médecin, prenez donc quinze jours de vacances, mon vieux, ensuite vous reviendrez me voir, nous verrons s’il y a lieu d’entreprendre un traitement. D’abord je déteste ces médecins qui vous disent « mon vieux » : cette fausse camaraderie, horreur, vous avez tout de suite l’impression que vous êtes le seul à ne pas savoir que vous mûrissez un joli petit cancer. Ensuite, les vacances… ça me rend malade. Encore une invention pour nous aider à supporter nos existences absurdes.

Quoi qu’il en soit, je suis finalement parti, avec Sophie, et à B. J’imagine qu’il y a autant de benzopyrène dans les gouttes de pluie ici qu’ailleurs, mais il est incontestable qu’il y pleut moins. »

Extrait de : D. Walther. « Les Soleils noirs d’Arcadie. »

Swa par Daniel Walther

Fiche de Swa

Titre : Swa – l’intégrale
Auteur : Daniel Walther
Date de publication : 2024
Editeur : Mnémos

Sommaire de Swa

  • Le livre de Swa
  • Le destin de Swa
  • La légende de Swa

Première page de Le livre de Swa

« En un lointain futur…

Qui ressemble au passé…

Quand les déserts du monde se recouvrent de brumes épaisses, quand les précipices de la pensée deviennent de plus en plus profonds, quand les lois de la science sont remplacées par les préceptes de quelques fanatiques…

La science avait échappé des mains des hommes de science. Entre celles des desperados de la technologie, elle s’était transformée en bombe à retardement, en brûlot, en gangrène, en cancer. Elle avait répandu ses ulcères sur le corps de la planète tout entière, creusant profondément la chair tuméfiée, y vrillant avec une terrible persévérance ses poignards et ses leviers, laissant exploser les os, se lézarder l’épiderme du globe terrestre.

La Grande Déflagration fit vomir tripes et boyaux à tous les volcans de la planète, même à ceux qui semblaient éteints pour toujours, à toutes les bouches à feu sous-marines. L’écorce terrestre fut agitée de soubresauts spasmodiques, craqua telle une outre ou un ventre de femme en couches… enfanta des monstres par centaines, par milliers. Par millions. »

Extrait de : D. Walther. « Swa. »

Le glaive de justice par François Darnaudet, Gildas Girodeau et Philippe Ward

Fiche de Le glaive de justice

Titre : Le glaive de justice (Tome 1 sur 3 – La saga de Xavi El Valent)
Auteur : Philippe Ward Gildas Girodeau François Darnaudet
Date de parution : 2015
Editeur : ActuSF

Première page de Le glaive de justice

« En l’an de grâce 1213 après Jean-Baptiste, le roi Amalrik III le Vil, monarque absolu de tout le pays franc, décida de conquérir les royaumes de Pyrène pour étendre son territoire.
Après un échec retentissant devant Donostia, la capitale du royaume vask, les troupes franques se replièrent vers Lutécia. Cependant, l’arrière-garde fut prise au piège et décimée par les guerriers vasks dans le défilé d’Orria.
Fou de rage, Amalrik III ne s’avoua pas vaincu. Deux ans plus tard, il décida d’asservir l’Ock et la Katland, alliés naturels des Vaskons. Les soldats francs furent rejoints par les troupes du pape noir Gontran le Défiguré.
Gontran déclara la guerre aux Ockcitans et aux Katalans pour des motifs religieux. Il souhaitait éradiquer l’hérésie kathar qui prospérait en pays d’Ock et de Katland. Pourtant le dieu de Jean-Baptiste avait été chassé de Roma au profit d’une divinité diabolique dont personne ne devait prononcer le nom, servie par les cardinaux dégénérés de la cour du pape noir. »

Extrait de : P. Ward, G. Girodeau, F. Darnaudet. « Le Glaive de justice – La saga de Xavi El Valent. »

Lewis Mallory

Présentation de Lewis Mallory :

Lewis Mallory est surement un pseudonyme utilisé par un autre auteur. Il n’est pas rare que les écrivains, particulièrement dans les genres populaires comme l’horreur, utilisent des noms de plume.

Livres de Lewis Mallory :

Cauchemar qui tue (1984)
Fleurs d’épouvante (1981)
Les portes de l’effroi (1981)

Pour en savoir plus sur Lewis Mallory :

La page Wikipédia sur L. Mallory
La page Noosfere sur L. Mallory
La page isfdb de L. Mallory

John Halkin

Présentation de John Halkin :

John Halkin (c’est un pseudonyme, son vrai nom est John Parry) est un auteur britannique principalement connu pour ses romans d’horreur pulp publiés dans les années 1980, notamment chez l’éditeur Hamlyn. Il est particulièrement associé à une trilogie de romans mettant en scène des créatures gluantes et dangereuses : Slither (1980), Slime (1984) et Squelch (1985).

Ses romans se caractérisent par des scénarios souvent extravagants mettant en scène des animaux ou des créatures mutantes semant la terreur. Le style est généralement direct et axé sur l’action et les scènes sanglantes, typique du genre « splatterpunk » bien que ses œuvres soient antérieures à l’émergence de ce terme.

Les couvertures de ses livres sont devenues cultes pour leur aspect volontairement sensationnaliste et parfois grotesque, contribuant à l’attrait de ses romans auprès d’un public amateur de sensations fortes et d’horreur bon marché.

En dehors de la trilogie « gluante », il a également écrit d’autres romans d’horreur tels que Fangs of the Werewolf, Bloodworm, The Unholy et Hantu, explorant différentes thématiques de l’horreur. Il a également publié un roman intitulé Kenya.

Malgré le manque d’informations sur sa vie, les romans de John Halkin continuent d’être recherchés par les collectionneurs et les amateurs de romans d’horreur pulp des années 1980, en partie grâce à leur style unique et à leurs couvertures mémorables.

Livres de John Halkin :

La nuit des vers voraces (1980)

Pour en savoir plus sur John Halkin :

La page Wikipédia sur J. Halkin
La page Noosfere sur J. Halkin
La page isfdb de J. Halkin

Glenn Chandler

Présentation de Glenn Chandler :

Glenn Chandler est un écrivain écossais né à Édimbourg le 12 mars 1949. Il est surtout connu pour avoir créé la série télévisée policière à longue durée de vie, Taggart.

Après avoir fait ses études à la Royal High School d’Édimbourg, Chandler a déménagé à Londres et a commencé à écrire pour le Soho Poly Theatre, où ses premières pièces ont été produites. Il a ensuite écrit pour la télévision et la radio de la BBC, ainsi que pour Granada Television, notamment pour la série Crown Court, avant de créer et d’écrire sa propre série, Taggart, pour STV Productions (réseau ITV).

Chandler a créé Taggart pour le responsable des dramatiques de STV, Robert Love, qui souhaitait une série policière se déroulant à Glasgow. Chandler s’est inspiré de faits divers et de la vie réelle, allant même jusqu’à reprendre des noms de personnages sur des pierres tombales du cimetière de Maryhill à Glasgow. La série a continué même après la mort de l’acteur Mark McManus, qui jouait le rôle principal de Jim Taggart, et est devenue la série policière la plus longue de la télévision britannique.

Glenn Chandler a continué à écrire pour son premier amour, le théâtre, et a également écrit une série de romans mettant en scène un inspecteur de Brighton, DI Madden. En 2008, Chandler a présenté deux pièces au Festival Fringe d’Édimbourg en tant que producteur : Boys of the Empire, une pièce satirique écrite par Chandler lui-même, et What’s Wrong With Angry?, un drame se déroulant en 1992, lorsque l’âge du consentement pour les homosexuels était de 21 ans. Les deux spectacles étaient mis en scène par Patrick Wilde, avec qui Chandler partage une agence littéraire, MBA.

Outre Taggart et ses pièces de théâtre, Chandler a également écrit pour d’autres séries télévisées telles que Killer, Chiller, In Suspicious Circumstances et Dalziel and Pascoe, ainsi que des téléfilms comme The Brides in the Bath et A Is for Acid. Il est également l’auteur de romans policiers, dont la série DI Madden se déroulant à Brighton.

Livres de Glenn Chandler :

Fureur cannibale (1981)

Pour en savoir plus sur Glenn Chandler :

La page Wikipédia sur G. Chandler
La page Noosfere sur G. Chandler
La page isfdb de G. Chandler

La neige bleue par Gérard Marcy

Fiche de La neige bleue

Titre : La neige bleue
Auteur : Gérard Marcy
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir

Première page de La neige bleue

« Gamma XII est une planète du système de Bételgeuse. Elle présente beaucoup de points communs avec la Terre. Pour cette raison, une commission de reconnaissance fut envoyée, le 10 août 2092, sur ce monde qui pourrait devenir, pour la Terre appauvrie, une nouvelle source de richesses.

La commission décolla, par ce matin d’été, à bord d’un engin révolutionnaire qui mettait à portée de l’homme des univers jusque-là inaccessibles. Le mystérieux hyperespace avait livré son secret et les voyages hors du système solaire commençaient à entrer dans le domaine des réalités.

Le groupe de savants et de techniciens venus de la Terre aborda ce monde après un voyage-éclair de trois jours. Ils prirent possession de Gamma XII au nom du président du gouvernement de la Terre, puis se livrèrent, pendant près de deux mois, à des recherches diverses et dressèrent un rapport détaillé sur les résultats acquis.

L’horloge électronique de bord, réglée sur le temps terrestre, marquait 9 octobre 2092, quand la fusée quitta Gamma XII. Lorsqu’elle fut hors du système de Bételgeuse, elle plongea dans l’hyperespace et, en deux jours, les limites du système solaire furent atteintes. L’astronef sortit alors de l’hyperespace pour regagner la Terre. »

Extrait de : G. Marcy. « La neige bleue. »