Chanson pour Lya par G. R. R. Martin
Fiche de Chanson pour LyaTitre : Chanson pour Lya Sommaire de Chanson pour Lya
Première page de Chanson pour Lya« Les villes des Ch’kéens étaient anciennes, bien plus anciennes que les cités des hommes, et l’immense métropole aux tons de rouille qui s’élevait sur leurs collines saintes était la plus ancienne de toutes. Elle n’avait pas de nom. Elle n’en avait pas besoin. Bien que les Ch’kéens aient construit des centaines et des milliers de villes, grandes et petites, la cité sur la colline était sans rivale. Par l’étendue comme par la population, elle était la première ; elle se dressait, solitaire, sur les collines saintes. C’était leur Rome, leur Mecque, leur Jérusalem, tout à la fois. C’était la Ville par excellence, la seule et l’unique, et tous les Ch’kéens y venaient à la fin de leur vie, aux derniers jours avant l’Union. La cité était déjà vénérable bien avant la chute de Rome, elle s’étendait déjà de toutes parts alors que Babylone n’était encore qu’un rêve. Mais son ancienneté ne se sentait pas. » Extrait de : G. R. R. Martin. « Chanson pour Lya. » |