Les crocs de l’enfance par J.-P. Andrevon
Fiche de Les crocs de l’enfanceTitre : Les crocs de l’enfance Sommaire de Les crocs de l’enfance
Première page de Le téléphone sonne« On frappait sur son crâne à coups de marteau. Les coups s’enfonçaient dans son crâne, traversaient la voûte d’os de son crâne. Il se mit à crier de douleur. Il se redressa, porta les mains à son crâne, à ses tempes, pour se protéger des coups. Sa tête sonnait, sa tête résonnait. Il respira bruyamment, gémit. Ses mains se décollèrent en tremblant de la peau de son crâne, moite sous les cheveux emmêlés. Les coups faiblirent, s’estompèrent. On ne le frappait pas. Aucun marteau ne s’acharnait sur sa tête. Qui l’aurait ainsi frappé, chez lui, en pleine nuit ? C’était seulement quelqu’un qui frappait à sa porte. Quelqu’un qui était derrière la porte, qui voulait entrer, et qui cognait sur le battant. Il essaya de se laver de la boue qui lui emplissait le crâne. » Extrait de : J.-P. Andrevon. « Les crocs de l’enfance. » |