Fiche de L’hérésie magiciennelent les Achachilas
Titre : L’hérésie magicienne (Tome 12 sur 12 – Chroniques des temps à venir)
Auteur : Jean-Louis Le May
Date de parution : 1987
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’hérésie magicienne
« En ce temps-là, le bon pape Adolfo Ruys Pacheco perdit la vie. Il serait plus exact de dire qu’il trouva la mort, étant donné que cette fin regrettable fut considérablement hâtée par autrui. Les méchants du temps prétendirent même quelle fut provoquée par les sortilèges érotico-initiatiques de la flamboyante conseillère privée du défunt, Anahuatl Pantli, évêque de l’Amazonas.
Dans de précédentes chroniques, nous avons traité en détail de la naissance et du développement de Transam, l’entité territoriale rockandine et de son avatar, l’Église de Grand Dieu Bon. Nous n’y reviendrons pas. Retenons que la belle Anahuatl Pantli, ayant remarquablement mené son action, se fit élire au sommet de la hiérarchie de l’Église sans la moindre difficulté.
Comme souvent en de semblables circonstances, il se découvrit des grincheux pour murmurer entre leurs dents que si le pape Pacheco avait moins chevauché l’amazone, il aurait conservé la vie. Il se trouva également des opposants systématiques à la présence, à la tête de l’œcumène, d’une femelle plus intéressée par la longueur et la cambrure de l’organe de ses diacres et vicaires du commun, que par la destinée de l’Église. »
Extrait de : J.-L. Le May. « L’hérésie magienne – Chroniques des temps à venir. »