L’oenips d’Orlon par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de L’oenips d’Orlon

Titre : L’oenips d’Orlon
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1967
Editeur : Fleuve noir

Première page de L’oenips d’Orlon

« L’anneau d’Orlon brillait comme un arc de feu tricolore sous les rayons conjugués des deux astres centraux. Une bande de sryges, leurs immenses ailes d’émeraude déployées, leurs minces antennes vibrantes pointées vers le sol de la planète, passèrent silencieusement et s’éloignèrent vers le couchant, l’un suivant l’autre, tels de grands fantômes verts.

Au pied de la pyramide, un groupe de jeunes des deux sexes continuait à jouer au ximanthe, malgré l’obscurité qui gagnait, et chaque fois que la flèche touchait l’une des conques fossiles suspendues aux tigelles flexibles des xiras, une note claire montait jusqu’au gardien.

L’air était calme, léger, comme en chaque fin de jour, et Srolop, le gardien, eut un sourire de contentement. Sur les pistes sinuant entre les dômes de la ville, les chariots se traînaient paresseusement, tirés par les phallintes au poitrail puissant, aux pattes spongieuses munies de ventouses. De temps à autre, un cri s’élevait, rauque et bref, suivi d’une longue plainte tremblotante. L’un des animaux manifestait sa joie de croiser un congénère de connaissance. »

Extrait de : J.L et D. Le May. « L’Oenips d’Orlon. »

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