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Sabotage sur la Lune par M. Leinster

Fiche de Sabotage sur la Lune

Titre : Sabotage sur la Lune
Auteur : M. Leinster
Date de parution : 1957
Traduction : A. Averlant
Editeur : Editions Ditis

Première page de Sabotage sur la Lune

« Le moteur de la jeep lunaire ronflait et claquetait. Ce bruit se répercutait à l’intérieur de la cabine étanche où il était entendu par les deux passagers. Mais quiconque, par extraordinaire, aurait croisé la jeep aurait pu la prendre pour un fantôme. L’énorme véhicule trop chargé brinqueballait sans le moindre bruit. Les immenses roues métalliques roulaient sur de la pierre. Leur vacarme était perceptible à l’intérieur de la coque hermétique. Au-dehors régnait un silence absolu.

Ceci se passait sur la Lune, un monde sans air, un monde où il ne peut y avoir le moindre son. Le véhicule évoluait au milieu d’un paysage de montagnes fantastiques. Perché sur des pattes de six mètres de haut, il progressait comme une araignée montée sur roues.

Il faisait nuit. La pleine Terre brillait au-dessus de la jeep, au milieu d’étoiles innombrables qui ne scintillaient pas. Le clair de Terre se répandait sur le paysage, découpant des ombres nettes. »

Extrait de : M. Leinster. « Sabotage sur la lune. »

La planète oubliée par M. Leinster

Fiche de La planète oubliée

Titre : La planète oubliée
Auteur : M. Leinster
Date de parution : 1954
Traduction : M. Averlant
Editeur : J’ai lu

Première page de La planète oubliée

« Le navire de prospection spatiale Téthys fut le premier astronef à se poser sur la planète sans nom. C’était une planète admirable à bien des égards. Elle possédait des océans nombreux que le soleil tout proche chauffait si généreusement qu’un perpétuel écran de nuages les cachait à la vue – comme il cachait la plus grande partie du sol. Il y avait des montagnes et des continents, des îles et des hauts plateaux. Il y avait le jour et la nuit, le vent et la pluie. La température moyenne se situait dans les limites auxquelles les êtres humains pouvaient aisément s’adapter. Le climat était plutôt tropical, mais pas désagréable.

Seulement il n’existait aucune vie sur la planète sans nom.

Aucun animal ne rôdait sur ses continents. Aucune végétation ne poussait sur ses roches. Aucune bactérie, même, ne luttait avec ses pierres pour les transformer en poussière. »

Extrait de : M. Leinster. « La planète oubliée. »

Les négriers du cosmos par J. Brunner

Fiche de Les négriers du cosmos

Titre : Les négriers du cosmos
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1960
Traduction : M. Averlant
Editeur : Ditis

Première page de Les négriers du cosmos

« Au cours des derniers mois, Lars Talibrand voyagea vite et loin. Il fonça d’astre en astre, de système en système. Chaque fois qu’il parvenait à se ménager une journée ou deux, il revenait sur ses pas, il traçait de fausses pistes. Et pourtant il ne put échapper à la mort patiente qui le suivait pas à pas.
Il alla de la planète Vernier à la planète Arthworld. De là il se propulsa vers Creew’n Dith. Puis, laissant derrière lui Creew’n Dith, il fila jusqu’à Newholme. Il fit ensuite un détour par Mars.
Il arriva enfin sur la Terre, à l’époque du Carnaval. Le monde entier était en liesse. Et ce fut là, dans une petite chambre perchée tout en haut d’un hôtel qui d’un côté dominait le tumulte de la fête et de l’autre un paisible bras de mer, qu’il rencontra son destin.
Lars Talibrand n’avait pas perdu une seule seconde. Parce qu’il savait que de sa rapidité dépendait quelque chose de beaucoup plus important que sa vie elle-même. »

Extrait de : J. Brunner. « Les négriers du cosmos. »