Étiquette : Bakhtadzé
Un martien nommé Jésus par P. J. Farmer
Fiche de Un martien nommé Jésus
Titre : Un martien nommé Jésus
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1979
Traduction : E. Bakhadzé
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Un martien nommé Jésus
« Orme allait émerger, et comme il flottait encore juste au bord de l’éveil, il retrouva cette impression familière, presque rassurante, que quelqu’un se tenait au pied de son lit. Il ouvrit les yeux. Un homme était debout devant lui, un homme dont émanait une brillante lumière. Il portait une robe noire, sa barbe et sa chevelure jetaient des reflets de feu. Il avait les traits aquilins et resplendissait de beauté, bien que le regard fût celui de quelqu’un qui avait souffert.
Orme ne chercha pas à se relever. Il demeura allongé sur le dos, le visage tourné vers l’homme, le cœur battant, les poings serrés. Cet homme ressemblait à Jésus tel qu’il se l’était toujours imaginé ; et en dépit de sa frayeur, les images conventionnelles suspendues aux murs de la maison de ses parents lui revinrent en mémoire. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Un martien nommé Jésus. »
Conan le sabreur par L. Sprague de Camp
Fiche de Conan le sabreur
Titre : Conan le sabreur (Tome 15 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard et L. Sprague de Camp
Date de parution : 1978
Traduction : E. Bakhtadzé
Editeur : Jean-Claude Lattès
Sommaire de Conan le sabreur :
- Les légions de la mort
- Le peuple des cimes
- Les ombres de la nuit
- L’étoile de Khorala
- La gemme dans la tour
- La déesse d’ivoire
- La lune sanglante
Première page de Les légions de la mort
« Du sang sur la neige
Le cerf s’immobilisa au bord de l’eau. Il leva la tête, humant l’air glacial. L’eau ruisselait de son museau, tel des perles de cristal. Un soleil languide faisait chatoyer sa robe rousse et lustrait sa ramure.
Mais le bruissement ou l’odeur qui avait dérangé l’animal ne se reproduisit pas, et de nouveau il se pencha pour boire l’eau vive qui chuchotait parmi les éclats de glace. De chaque côté de la rivière s’étiraient les berges escarpées, habillées des neiges encore fragiles de ce début d’hiver. Les fourrés de buissons dénudés s’enchevêtraient sous les sapins. Au-delà, c’était la forêt et son silence que seul troublait le frais murmure de la neige qui pleuvait en fondant depuis les hautes branches. La fin du jour enveloppait de grisaille la cime des arbres. »
Extrait de : R. E. Howard et L. Sprague de Camp. « Conan – Conan le sabreur. »
Conan l’explorateur par L. Sprague de Camp et L. Carter
Fiche de Conan l’explorateur
Titre : Conan l’explorateur (Tome 11 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1968
Traduction : E. Bakhtadzé
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Conan l’explorateur
« LES OMBRES ROUGES
Le roi Conan avait pris place sur son trône de la salle des Jugements, dans son palais de Tarantia, capitale royale d’Aquilonie. Derrière les fenêtres à vitraux, le ciel jetait sa voûte bleue au-dessus des jardins verdoyants et fleuris. Au-delà, s’élevaient les hautes tours carrées de pierres blanches ; les dômes de cuivre vert et les toits de tuiles rouges des maisons, des temples et des palais étincelaient dans le soleil printanier. C’était, en ces temps reculés de l’Age hyborien, la cité des princes de l’Ouest du monde.
Une foule dense battait tout le jour durant les pavés bien entretenus des rues de Tarantia ; les hommes et les femmes allaient et venaient, vaquant à leurs occupations, à pied, à cheval, à dos d’âne ou de mulet ; les litières, les chariots, les chars à bœufs et les carrioles s’y croisaient sans cesse à grand fracas de roues et de sabots. Des essaims de petites embarcations sillonnaient la Khorotas ou se balançaient mollement le long des berges. En vingt ans d’un règne à la fois ferme et tolérant, Conan le Grand avait fait de l’Aquilonie le pays le plus puissant et le plus prospère que le jeune monde eût jamais vu. »
Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan l’explorateur. »