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Hyperborée & Poséidonis – C. A. Smith
Fiche de Hyperborée & Poséidonis
Titre : Volume 2 Mondes premiers – Hyperborée & Poséidonis (Tome 2 sur 3 – Intégrale)
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 2017
Traduction : V. Basset
Editeur : Mnémos
Sommaire de Hyperborée & Poséidonis
- Hyperborée
- La muse d’Hyperborée (en français)
- The muse of Hyperborea (en anglais)
- L’histoire de Satampra Zeiros
- La porte vers Saturne
- Le testament d’Athammaus
- L’infortune d’Avoosl Wuthoqquan
- Ubbo-Sathla
- Le démon de glace
- La sybille blanche
- L’avènement du ver blanc
- Les sept Geasa
- Le vol des trente-neuf ceintures
- Fragment
- Poséidonis
- L’Atlantide (en français)
- Atlantis (en anglais)
- La muse d’Atlantide (en français)
- The muse of Atlantis (en anglais)
- La dernière incantation
- Voyage pour Sfanomoë
- Un grand cru d’Atlantide
- L’ombre double
- La mort de Malygris
- Tolometh (en français)
- Tolometh (en anglais)
Première page de La muse d’Hyperborée
« Mes yeux ne sauraient la contempler, inaccessible est son visage albe et périlleux, inaccessible la blancheur funeste de son sein neigeux. Parfois pourtant son murmure me parvient, brise froide et surnaturelle née aux confins des déserts glacés, frêle d’avoir traversé les abîmes entre les mondes. Elle s’adresse à moi dans une langue que j’ai toujours connue sans l’avoir jamais entendue, et me parle de l’horreur et de la beauté par-delà l’extase de l’amour. Ses paroles transcendent le bien et le mal, transcendent tout »
Extrait de : C. A. Smith. « Mondes premiers – Hyperborée & Poséidonis. »
Essais – H. P. Lovecraft
Fiche de Essais
Titre : Essais – Correspondance – Poésie – Révisions (Tome 6 sur 7 – Intégrale)
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de parution : 2021
Traduction : V. Basset, J. Bétan, D. Camus et A. Nikolavitch
Editeur : Mnémos
Sommaire de Essais
- Epouvante et surnaturel en littérature
- Le livre de raison
- Notes sur la littérature fantastique
- Notes sur l’écriture d’histoires fantastiques
- Histoire du Nécronomicon
- Unda ou la fiancée de la mer
- Némésis
- Astrophobos
- L’idole
- Un cycle de vers
- Désespoir
- La maison
- La cité
- Le lac du cauchemar
- Cloches
- A un rêveur
- Providence
- Les chats
- Primavera
- Festival (L’horreur de Yule)
- Halloween dans un faubourg
- Le bois
- L’antique sentier
- L’avant-poste
- Le messager
- Les murs de brique de l’East India
- Les fongus de Yuggoth
- L’océan de la nuit
- La malédiction de Yig
- Le tertre
- Les boucles de méduse
- Le dernier test
- Le bourreau électrique
- L’homme de pierre
- La mort ailée
- L’horreur dans le musée
- Surgi du fond des âges
- L’horreur dans le cimetière
- La verte prairie
- Le chaos rampant
- Le journal d’Alonzo Typer
Première page d’Epouvante et surnaturel en littérature
« INTRODUCTION
L’émotion la plus ancienne et la plus forte de l’humanité, c’est la peur ; et la peur la plus ancienne et la plus forte est la peur de l’inconnu. Ces faits, peu de psychologues les contesteront, et leur vérité reconnue doit permettre d’établir pour toujours la légitimité et la dignité du récit d’horreur fantastique{18} en tant que genre littéraire. Cette forme de récit est la cible de toutes les attaques de la part d’une sophistication matérialiste qui s’attache aux événements extérieurs ainsi qu’aux émotions les plus courantes, mais elle subit également les assauts d’un idéalisme naïvement insipide qui déprécie les motivations esthétiques, et réclame une littérature didactique susceptible d’élever le lecteur à un degré convenu d’optimisme béat. En dépit de toutes ces agressions, le récit fantastique a survécu, s’est développé et a atteint de remarquables sommets de perfection ; car il repose sur un principe profond et élémentaire dont l’attrait, s’il n’est pas toujours universel, n’en est pas moins poignant et durable pour les esprits à la sensibilité adéquate.
L’attrait du macabre spectral est généralement limité, car il requiert de la part du lecteur un certain degré d’imagination et une capacité à s’extraire de la »
Extrait de : H. P. Lovecraft. « Essais – Correspondance – Poésie – Révisions – Intégrale VI. »