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Tarzan seigneur des singes par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan seigneur des singes

Titre : Tarzan seigneur des singes (??? – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1928
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan seigneur des singes

« En balançant sa masse énorme d’un pied sur l’autre, Tantor, l’éléphant, se gobergeait dans l’ombre de la forêt. La forêt, qui était son royaume et où il se sentait quasi omnipotent. Dango, Sheeta et même Numa, le puissant carnassier, comptaient peu devant le pachyderme. Cela faisait un siècle qu’il allait et venait dans ce pays qui, depuis des temps immémoriaux, tremblait sous les pas de ses ancêtres.

Il vivait en paix avec Dango, l’hyène, Sheeta, le léopard, et Numa, le lion. Seul l’homme lui faisait la guerre. L’homme possède, parmi toutes les créatures, cette caractéristique unique de faire la guerre à tout ce qui vit, y compris aux êtres de sa propre espèce. L’homme ne connaît pas la pitié, ignore la compassion. L’homme est, de tous les organismes vivants, le plus haïssable que la nature ait produit. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan Seigneur des singes – Tarzan. »

Tarzan triomphe par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan triomphe

Titre : Tarzan triomphe (Tome 15 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1932
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan triomphe

« Pour autant que je le sache, le premier comte de Whimsey n’a rien à voir avec notre sujet. Nous ne nous intéresserons donc guère à ce qu’il ait dû son titre moins à l’excellent whisky produit par sa manufacture qu’à ses dons généreux au parti libéral, au temps où celui-ci détenait le pouvoir, c’est-à-dire il y a bon nombre d’années.

Comme je ne suis qu’un simple historien, et non un prophète, je ne sais pas si nous reverrons le comte de Whimsey. Mais, si nous le jugeons peu digne de notre sollicitude, je puis vous assurer qu’on ne saurait en dire autant de sa fille, Lady Barbara Collis.

Levé depuis une heure, le soleil d’Afrique se voilait la face derrière d’épais bancs de nuages enveloppant les sommets les plus hauts des monts Ghenzi, cette chaîne mystérieuse, impénétrable et sinistre qui dissimule dans ses replis mille vallées mal connues de l’homme. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan triomphe – Tarzan. »

Tarzan l’invincible par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan l’invincible

Titre : Tarzan l’invincible (Tome 14 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1931
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan l’invincible

« Je ne suis ni historien, ni journaliste. En outre, je suis profondément convaincu que les auteurs de fiction doivent laisser certains sujets de côté, en particulier ceux qui ont trait à la politique et à la religion. Pourtant, il ne me paraît pas immoral d’emprunter à l’occasion une idée à l’une ou à l’autre, pourvu que la question soit traitée de manière à donner sans équivoque l’impression d’un récit d’imagination.

Si l’histoire que je vais vous raconter était parue dans les journaux de deux pays européens bien connus, elle aurait pu provoquer une nouvelle guerre mondiale, plus terrible que la dernière. Mais cela, je ne m’en soucie guère. Ce qui m’intéresse, c’est qu’il s’agit d’un bon sujet, particulièrement bien adapté à mes exigences et notamment au fait que Tarzan, seigneur des singes, est étroitement mêlé à un grand nombre de ses épisodes les plus palpitants. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan l’invincible – Tarzan. »

Tarzan et l’empire oublié par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et l’empire oublié

Titre : Tarzan et l’empire oublié (Tome 12 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1929
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et l’empire oublié

« Nkima dansait, très excité, sur l’épaule nue et brune de son maître. Il jacassait et criaillait, en regardant d’un œil rond tantôt Tarzan, tantôt la jungle.

— Des gens arrivent, Bwana, dit Muviro, sous-chef des Waziris. Nkima les a entendus.

— Tarzan aussi, dit l’homme-singe.

— Le grand bwana a l’ouïe aussi fine que Bara, l’antilope, dit Muviro.

— Si ce n’était pas le cas, Tarzan ne serait plus là, répondit l’homme-singe avec un sourire. Il ne serait pas devenu adulte si Kala, sa mère, ne lui avait pas appris à user de tous les sens que Mulungu lui a donnés.

— Qui arrive ? demanda Muviro.

— Une troupe d’hommes, répondit Tarzan.

— Ce sont peut-être des ennemis, suggéra l’Africain. Dois-je avertir les guerriers ?

Tarzan jeta un coup d’œil au petit campement où une vingtaine de ses combattants s’affairaient à préparer le dîner. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et l’empire oublié – Tarzan. »

Tarzan et les hommes-fourmis par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et les hommes-fourmis

Titre : Tarzan et les hommes-fourmis (Tome 10 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1924
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et les hommes-fourmis

« Au village d’Obebe le cannibale, sur les rives de l’Ugogo, Esteban Miranda, accroupi dans la crasse d’une hutte obscure, rongeait les restes d’un poisson à demi cuit. Il portait au cou un collier d’esclave, dont le cercle de fer était relié par une chaîne rouillée, longue de quelques pieds, à un fort piquet planté profondément dans le sol, près de la porte basse donnant sur l’allée principale, non loin de la case d’Obebe lui-même.

Cela faisait un an qu’Esteban Miranda était ainsi enchaîné comme un chien. Et, comme un chien, il se glissait parfois dehors, par la petite ouverture de sa niche, afin de se chauffer au soleil. Il n’y avait que deux choses pour le soutenir. Uniquement deux. L’une était l’idée définitivement ancrée qu’il était Tarzan, seigneur des singes, dont il avait joué le rôle si longtemps et avec tant de succès que, bon acteur, il en était arrivé à ne plus seulement représenter le personnage, mais aussi à le vivre, à être Tarzan. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et les hommes fourmis – Tarzan. »

Tarzan et le lion d’or par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et le lion d’or

Titre : Tarzan et le lion d’or (Tome 9 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1923
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et le lion d’or

« Sabor, la lionne, nourrissait son petit, une boule de poils mouchetée comme Sheeta, la panthère. Elle se dorait au soleil devant la grotte où elle avait établi son antre, couchée sur le côté, les yeux mi-clos. Mais elle restait aux aguets. Au début, elle en avait eu trois, de ces petits êtres duveteux : deux femelles et un mâle. Sabor et Numa, son époux, en étaient très fiers. Fiers et heureux. Cependant, les proies étaient peu nombreuses, Sabor, sous-alimentée, n’avait pas assez de lait pour nourrir comme il aurait convenu ses trois petits gourmands. Puis était venue une pluie froide et les lionceaux étaient tombés malades. Seul le plus résistant avait survécu : les deux filles de Sabor étaient mortes. La mère s’était longuement lamentée, allant et venant, toute gémissante, devant les pauvres petites dépouilles trempées de pluie. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et le lion d’or – Tarzan. »

Tarzan dans la préhistoire par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan dans la préhistoire

Titre : Tarzan dans la préhistoire (Tome 8 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1921
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan dans la préhistoire

« Silencieuse comme l’ombre où elle se faufilait, la grande bête de proie se glissait à travers l’épaisseur de la jungle que ses yeux ronds, jaune-vert, s’efforçaient de percer. Sa queue nerveuse ondulait. Elle penchait la tête, s’aplatissait sur le sol. Le frisson de la chasse agitait tous ses muscles. La lune projetait par endroits des taches de lumière que le grand félin s’appliquait à éviter. Il traversait la végétation touffue en marchant sur un épais tapis de brindilles, de branchettes et de feuilles mortes, sans faire un seul bruit perceptible à l’oreille émoussée de l’homme.

L’être que suivait le lion prenait, selon toute apparence, moins de précautions, bien qu’il allât silencieusement lui aussi, à une centaine de pas devant le fauve : de fait, il traversait les taches de lumière au lieu de les contourner. La piste qu’il laissait derrière lui étant passablement tortueuse, on en déduira qu’il cherchait les passages les plus commodes. Contrairement à son féroce poursuivant, il se déplaçait sur deux jambes. Il avait le corps glabre, à l’exception de sa tignasse noire. Ses bras bien proportionnés étaient musclés. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan dans la préhistoire – Tarzan. »

Tarzan l’indomptable par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan l’indomptable

Titre : Tarzan l’indomptable (Tome 7 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1920
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan l’indomptable

« Le Hauptmann Fritz Schneider se traînait péniblement sur une des multiples sentes de la forêt obscure. La sueur inondait sa tête ronde, ses mâchoires carrées et son cou de taureau. Son lieutenant marchait à côté de lui. Le sous-lieutenant von Goss commandait une escouade d’askaris formant l’arrière-garde, derrière les porteurs épuisés que les soldats noirs, suivant l’exemple de leur officier blanc, encourageaient de la pointe de leurs baïonnettes et à coups de crosse.

Il n’y avait pas de porteurs dans les parages du Hauptmann Schneider ; aussi trompait-il sa nostalgie de la Prusse en s’en prenant aux askaris les plus proches. Encore y mettait-il une certaine circonspection, car ces hommes portaient des fusils chargés et les trois Blancs étaient seuls avec eux, au beau milieu de l’Afrique. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan l’indomptable – Tarzan. »

Tarzan dans la jungle par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan dans la jungle

Titre : Tarzan dans la jungle (Tome 6 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1919
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan dans la jungle

« Nonchalamment étendue à l’ombre de la forêt tropicale, Teeka présentait, sans aucun doute, tous les attraits d’une jeune beauté. C’était du moins ce que pensait Tarzan, seigneur des singes, qui la regardait de la branche basse où il était accroupi.

Ah, si vous aviez pu le voir se prélasser dans le feuillage d’un arbre géant, sa peau brune mouchetée par les rayons du soleil équatorial qui se frayait un passage au travers des frondaisons, ses membres gracieux relâchés dans une attitude de parfaite décontraction, sa tête bien faite plongée dans la contemplation et ses yeux gris, intelligents, dévorant d’un air rêveur l’objet de leur ravissement ! Vous l’auriez pris pour la réincarnation d’un demi-dieu de l’Antiquité.

Vous n’auriez jamais deviné que, dans son enfance, il avait tété le sein d’une guenon hideuse et velue ni que, depuis que ses parents étaient morts dans une petite cabane, près d’une crique à la lisière de la jungle, il n’avait eu d’autre fréquentation que celle des mâles brutaux et des femelles couinantes de la tribu de Kerchak, le grand singe. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan dans la jungle – Tarzan. »

Tarzan et les joyaux d’Opar par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et les joyaux d’Opar

Titre : Tarzan et les joyaux d’Opar (Tome 5 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1918
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et les joyaux d’Opar

« Le lieutenant Albert Werper devait au prestige de son nom d’avoir échappé à la radiation de l’armée. Un nom qu’il avait pourtant déshonoré. Au début, il n’était que trop content d’avoir été envoyé dans ce fichu poste congolais, lui qui risquait le conseil de guerre. Mais, après six mois de cette vie monotone, dans un isolement complet, ses dispositions changèrent. Le jeune homme se mit à ressasser interminablement le sort qui lui était échu, à s’apitoyer sur lui-même et, de fil en aiguille, à nourrir dans son esprit vacillant une haine morbide envers ceux qui l’avaient envoyé là, alors qu’il y avait peu encore il les remerciait de lui avoir évité l’ignominie de la dégradation. Il regrettait la gaieté de la vie bruxelloise, comme il n’avait jamais regretté les fautes pour lesquelles il avait dû quitter la plus joyeuse des capitales.  »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et les joyaux d’Opar – Tarzan. »