Étiquette : Belial
Le nexus du Docteur Erdmann par N. Kress
Fiche de Le nexus du Docteur Erdmann
Titre : Le nexus du Docteur Erdmann
Auteur : Nancy Kress
Date de parution : 2008
Traduction : E. Perchoc, A. Ponsero
Editeur : Bélial
Première page de Le nexus du Docteur Erdmann
« Le vaisseau, que Henry Erdmann n’aurait jamais identifié comme tel, se mouvait entre les étoiles, progressant selon un motif ordonné d’occurrences dans le flux du vide. Plusieurs années-lumière cubes d’espace alentour, des particules subatomiques apparaissaient, existaient et disparaissaient en quelques nanosecondes. Des transitions de flop déchiraient l’espace et le reconfiguraient à mesure que la nef avançait. Si Henry s’était trouvé à proximité, dans le froid de l’espace profond, les sursauts de radiations, intenses, à la fois réguliers et complexes, l’auraient tué bien avant qu’il n’ait eu le temps d’en apprécier la chatoyante beauté.
Soudain, le vaisseau stoppa.
Les sursauts de radiations s’accrurent, gagnèrent en complexité. Puis le vaisseau changea de direction de façon abrupte. Il accéléra, déformant temps et espace dans sa course tout en soignant les altérations dans son sillage. L’urgence le saisissait. »
Extrait de : N. Kress. « Le Nexus du Docteur Erdmann. »
Le dernier château par J. Vance
Fiche de Le dernier château
Titre : Le dernier château et autres crimes
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2013
Traduction : P.-P. Durastanti, O. Girard, P. Chwat, J.-P. Pugi, E. C. L. Meistermann, F. Straschitz
Editeur : Bélial
Sommaire de Le dernier château
- Les maisons d’Iszm
- Alice et la cité
- Fils de l’arbre
- Le dernier château
Première page de Les maisons d’Iszm
« On tenait pour acquis que chaque visiteur débarquait sur Iszm avec une seule idée en tête : voler une maison femelle. Cosmographes, étudiants, nourrissons, canailles notoires, à tous, les Iszmiens cyniques appliquaient le même traitement — fouille approfondie des esprits et des corps, surveillance de tous les instants.
Seul le grand nombre de voleurs de maisons ainsi révélés justifiait ces procédés.
De loin, voler une maison paraissait relativement simple. On pouvait coudre dans un bracelet de montre une graine pas plus grosse qu’un grain d’orge ; mêler une brindille aux fils d’un châle ; coller une jeune pousse sur une fusée et la lancer dans l’espace. Pour dérober une maison iszmienne, il existait des milliers de moyens éprouvés ; on les avait tous essayés, et les voleurs malheureux avaient été conduits à la Maison Folle, escortés par des individus des plus courtois. Réalistes, les Iszmiens savaient fort bien qu’un jour, d’ici un an, un siècle, »
Extrait de : J. Vance. « Le Dernier Château et autres crimes. »