Étiquette : Bélial
Le propagateur par C. Ecken
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Fiche de Le propagateur
Titre : Le propagateur
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 2006
Editeur : Bélial
Première page de Le propagateur
« Rien ne laissait présager, dans l’après-midi finissant d’un mois de juin ensoleillé, le drame qui devait conclure l’excursion du jeune couple amoureux de la nature. Florence Sabaune et Paul Muclaye avaient pratiqué l’ascension d’une des gorges du Caroux à partir de Colombières-sur-Orb, guetté les bouquetins en arpentant le plateau jusqu’au point de vue qui déployait à leurs pieds les charmes de la vallée en contrebas, et emprunté une autre gorge entre Saint Martin et Colombières pour rejoindre leur véhicule. Ils avaient marché d’un bon pas, s’étaient reposés dans des endroits permettant de profiter du paysage et se félicitaient du beau temps qui les avait accompagnés malgré l’annonce d’une météo maussade. C’était une balade des plus ordinaire, dépourvue du moindre désagrément, à l’exception d’une bonne et saine fatigue. Peut-être même celle-ci figurait-elle parmi les menus bonheurs de la journée, comme preuve du périple accompli, endolorissant juste ce qu’il fallait les muscles des jambes et du dos. »
Extrait de : C. Ecken. « Le Propagateur. »
Le monde, tous droits réservés par C. Ecken
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Fiche de Le Monde, tous droits réservés
Titre : Le monde, tous droits réservés
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 2005
Editeur : Bélial
Sommaire de Le monde, tous droits réservés
- Le Monde, tous droits réservés
- Membres à part entières
- Edgar Lomb, une rétrospective
- L’unique
- Les déracinés
- Esprit d’équipe
- Fantômes d’univers défunts
- La bête du recommencement
- Eclats lumineux du disque d’accrétion
- La dernière mort d’Alexis Wiejack
- En sa tour, Annabelle
- La fin du big bang
Première page de Le monde, tous droits réservés
« Je n’ai jamais considéré le journalisme comme susceptible de devenir à son tour un sujet d’actualité. Mais si des gens vendent aux agences des parcelles de leur existence, pourquoi ne soumettrais-je pas à mon tour au public ma brève expérience de journaliste ? L’unique article de fond qu’il m’ait été donné d’écrire n’a cessé d’évoluer pour aboutir à cette dernière mouture, dans laquelle l’épisode originel n’est plus qu’un évènement parmi d’autres.
Il lui reste cependant le mérite d’avoir déclenché tout le reste. Mais ni l’épisode, ni l’article n’aurait débouché sur une réflexion si Christopher Behr n’avait joué le rôle de catalyseur.
Il serait faux de dire que rien ne l’y prédisposait, même si, en apparence, il attendait tranquillement la retraite. Un reporter de son envergure ne pouvait s’être totalement coupé des affaires du monde. À l’aube de la soixantaine, il n’occupait qu’un »
Extrait de : C. Ecken. « Le Monde, tous droits réservés. »
L’appel de la nébuleuse par C. Ecken
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Fiche de L’appel de la nébuleuse
Titre : L’appel de la nébuleuse
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 2002
Editeur : Bélial
Première page de L’appel de la nébuleuse
« La Nébuleuse, un ventre de soleils en gestation perdu dans l’immensité du vide.
Un vide plein, frissonnant d’énergie contenue, prête à amorcer, par une mystérieuse alchimie, les complexes processus de naissance de la matière.
Le nuage de gaz et de poussières déploie de riches promesses dans ses lentes invaginations. Le théâtre de son silencieux ballet brille de milliards d’yeux cyclopes rayonnant de fascination. Les soleils en arrière-plan éclairent la scène où la nébuleuse exécute sa danse sensuelle, projecteurs révélant sous la transparence des voiles vaporeux les formes fécondes de son si vaste corps.
Ses deux jambes longilignes, d’une longueur de trois quarts d’année-lumière, s’agitent au rythme du souffle stellaire qui émane de son centre. Son déhanchement millénaire présente à d’hypothétiques prétendants sa féminité stellaire. »
Extrait de : C. Ecken. « L’Appel de la nébuleuse. »
Enfer clos par C. Ecken
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Fiche d’Enfer clos
Titre : Enfer clos
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 2003
Editeur : Bélial
Première page d’Enfer clos
« La pièce est sobre, peinte en jaune. Le soleil qui la pare de gaieté masque les crevasses du mur et les écaillures, les considère comme des détails négligeables. L’évier, sous la fenêtre, comprend deux bacs de pierre et un robinet amovible, prolongé d’un embout en caoutchouc. La table de bois, rustique dans sa forme grossière, est branlante, comme semble fragile l’une des trois chaises qui lui font la cour. La quatrième est appuyée contre le mur, à côté d’une armoire buffet dépourvue de ses portes supérieures et dont les rayons supportent une maigre vaisselle. La paille ocre de son siège s’ébouriffe au centre, dardant des pointes tordues vers le plafond, mais le tressage reste solide. Une ampoule nue pend au bout d’un simple fil à partir duquel une araignée a tissé son piège à mouches. »
Extrait de : C. Ecken. « Enfer clos. »
En sa tour, Annabelle par C. Ecken
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Fiche d’En sa tour, Annabelle
Titre : En sa tour, Annabelle
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 1989
Editeur : Bélial
Première page d’En sa tour, Annabelle
« Ma sœur est folle. Mes parents l’ont toujours gardée à la maison plutôt que de l’abandonner dans un centre spécialisé où elle aurait dépéri à l’abri des regards. J’ai grandi avec elle, enveloppé de sa présence qui n’en est pas vraiment une, transporté par ses propos incohérents dans un univers mystérieux qui m’était devenu aussi indispensable que le monde tangible.
Ma sœur est folle d’une folie peu ordinaire. Jargonaphasie extrême doublée d’anosognosie, disaient les spécialistes ; ce qui signifiait qu’elle racontait n’importe quoi sans s’en rendre compte. Hormis ces troubles du langage, elle se comportait d’une manière tout à fait normale, quoique languide, comme une jeune fille romantique que les pensées pour son amoureux absent distraient de son entourage. Elle avait une façon particulière et charmante de vous regarder avec ses grands yeux »
Extrait de : C. Ecken. « En sa tour, Annabelle. »
Les harpistes de Titan par E. Hamilton
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Fiche de Les harpistes de Titan
Titre : Les harpistes de Titan (HS – Capitaine Futur)
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1950
Traduction : F.-M. Watlins, P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de Les harpistes de Titan
« Ombre de lune
Il s’appelait Simon Wright et avait jadis été comme les autres. Ce n’était plus un homme à présent, mais un cerveau vivant, enfermé dans une caisse de métal, nourri de sérum au lieu de sang, pourvu de sens et de moyens de locomotion artificiels.
Le corps de Simon Wright, qui avait connu les plaisirs et les souffrances de l’existence physique, était depuis longtemps tombé en poussière. Mais l’esprit de Simon Wright perdurait, brillant, intact.
La crête se dressait, aride et rocheuse, à l’orée de la forêt de lichens, la végétation géante couvrant tout le versant jusqu’au fond de la vallée.
Çà et là, il y avait une clairière, autour de ce qui avait pu être un temple, en ruine depuis longtemps. Les immenses silhouettes des lichens le dominaient, fripées, tristes, déchirées par le vent. Parfois une petite brise se levait et les agitait avec un bruit de »
Extrait de : E. Hamilton. « Capitaine Futur – Les Harpistes de Titan. »
La course aux étoiles par E. Hamilton
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Fiche de La course aux étoiles
Titre : La course aux étoiles (Tome 6 sur 18 – Capitaine Futur)
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1941
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de La course aux étoiles
« La Station Suicide
LE GRAND TERRIEN bronzé effleura avec fierté l’écusson argenté à l’effigie d’une comète qui ornait le blouson gris de sa tenue spatiale. Il symbolisait le titre de fuséologue, la plus haute distinction qu’un pilote de vaisseau pouvait obtenir. Aussi jeunes que lui, les quatre compagnons de Jan Walker – un Martien, un Vénusien, deux Mercuriens — arboraient tous cet emblème. Ils venaient de réussir leur examen final et regardaient avec autant d’attention que lui par les baies de la fusée. En contrebas, filait le Côté froid de Mercure, un paysage sombre et désolé qui ne voyait jamais le soleil. Les montagnes éboulées et les plaines gelées striées de crevasses s’étendaient à l’infini, noires dans l’obscurité que les étoiles échouaient à percer. »
Extrait de : E. Hamilton. « Capitaine Futur – La Course aux étoiles. »
Les 7 pierres de l’espace par E. Hamilton
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Fiche de Les 7 pierres de l’espace
Titre : Les 7 pierres de l’espace (Tome 5 sur 18 – Capitaine Futur)
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1941
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de Les 7 pierres de l’espace
« Le secret martien
Pétrifié, stupéfait, Kenneth Lester scrutait le joyau bleu à facettes. « Le secret perdu de Thuro Thuun… cet antique mystère… et je tiens dans ma main une partie de la clé ! » murmura l’archéologue, pantelant.
La gemme évoquait un œil glacé qui le couvait d’un regard inquiétant. Ses facettes, que des siècles incalculables avaient échoué à estomper, renvoyaient l’éclat laiteux des ampoules à l’uranite au plafond du bureau.
La pièce, dans les étages supérieurs du grand Institut des sciences interplanétaires à New York, contenait les reliques que le jeune scientifique rapportait des mondes lointains. D’antiques têtes joviennes en pierre noire le dévisageaient. Des bustes inhumains de métal issus des profondeurs de »
Extrait de : E. Hamilton. « Capitaine Futur – Les 7 Pierres de l’espace. »
Le triomphe par E. Hamilton
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Fiche de Le triomphe
Titre : Le triomphe (Tome 4 sur 18 – Capitaine Futur)
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1940
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de Le triomphe
« L’élixir du mal
La pièce où se diffusait une douce lueur était étrange. De métal gris, elle disposait de sas ne laissant rien entrer de l’air extérieur. Par ses fenêtres scellées, on discernait une forêt sombre, quelque peu grotesque. Le colossal cimeterre scintillant des grands anneaux qu’une seule planète possède tranchait sur le ciel noir clouté d’étoiles.
Un observateur l’aurait bel et bien trouvée étrange, mais il n’aurait pas imaginé qu’elle se situait au cœur d’un trafic immonde qui étendait ses tentacules de pieuvre vers les neuf mondes du Système solaire.
L’un des deux hommes dans la pièce siégeait derrière un bureau de chromalliage. Sa silhouette et son visage étaient dissimulés par un écran individuel de lumière bleue émanant d’un petit cube qui »
Extrait de : E. Hamilton. « Capitaine Futur – Le Triomphe. »
Posted by: CH91 | on octobre 29, 2022
Comment c’est là-haut ? par E. Hamilton
Fiche de Comment c’est là-haut ?
Titre : Comment c’est là-haut ?
Auteur : E. Hamilton
Date de parution : 1952
Traduction : L. Terrier, P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de Comment c’est là-haut ?
« Je ne voulais pas mettre mon uniforme pour quitter l’hôpital, mais je n’avais pas de vêtements de rechange et j’étais trop heureux de sortir pour vouloir discuter. Sitôt dans l’avion qui m’emmenait à Los Angeles, je regrettai de l’avoir sur le dos.
Les gens me dévisageaient et chuchotaient. L’hôtesse me dédia un large sourire tout particulier. Elle avait dû signaler ma présence au pilote – il vint me serrer la main. « J’imagine qu’un vol comme celui-ci, c’est de la rigolade pour vous. »
Un petit homme entra, chercha une place d’un regard circulaire, et prit le siège voisin du mien. Il s’agissait d’un type à lunettes, de cinquante ou soixante ans, un maniaque qui mit bien dix minutes à s’installer. Puis il me regarda, avisant mon uniforme et le minuscule bouton de cuivre sur lequel était écrit DEUX.
« Ah ! vous avez fait partie de l’Expédition Deux ! » Puis, comme si cette idée venait soudain de »
Extrait de : E. Hamilton. « Comment c’est là-haut ?. »
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