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La porte du monstre par W. H. Hodgson
Fiche de La porte du monstre
Titre : La porte du monstre
Auteur : W. H. Hodgson
Date de parution : 1924
Traduction : E. Chardome
Editeur : BeQ
Sommaire de La porte du monstre
- La porte du monstre
- Le dernier voyage
Première page de La porte du monstre
« En réponse au billet accoutumé de Carnacki nous invitant à dîner et à écouter une histoire, je me rendis de bonne heure à Cheyne Walk, où je trouvai, arrivés avant moi, les trois autres amis qui étaient toujours de ces charmantes petites soirées : Arkright, Jessop et Taylor. Cinq minutes après, un dîner exquis nous occupait tout entiers.
« Vous n’avez pas été longtemps parti, cette fois », observai-je, au moment de finir mon potage ; oubliant combien Carnacki déteste qu’on lui demande ne fût-ce que d’indiquer les grandes lignes de ses histoires avant qu’il se déclare prêt à les raconter.
« Non », répliqua-t-il brièvement. Afin de changer le sujet, je communiquai à toute la table que je venais d’acheter un nouveau fusil, annonce qu’il approuva d’un sourire et d’un signe d’intelligence, comme pour me montrer quel plaisir lui causait ma tentative de détourner la conversation. Après le dîner, Carnacki s’installa confortablement dans sa grande chaise, alluma une pipe, et entra au vif de son récit : »
Extrait de : W. H. Hodgson. « La porte du monstre. »
Le pays des aveugles par H. G. Wells
Fiche de Le pays des aveugles
Titre : Le pays des aveugles et autres histoires
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1904
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : BeQ
Sommaire de Le pays des aveugles
- Le pays des aveugles
- Le trésor de M. Brisher
Première page de Le pays des aveugles
« À plus de trois cents milles du Chimborazo, à une centaine de milles des neiges du Cotopaxi, dans la région la plus déserte des Andes équatoriales, s’étend la mystérieuse vallée : le Pays des Aveugles.
Il y a fort longtemps, cette vallée était suffisamment accessible pour que des gens, en franchissant d’effroyables gorges et un glacier périlleux, parvinssent jusqu’à ses pâturages ; et, en effet, quelques familles de métis péruviens s’y réfugièrent, fuyant la cruauté et la tyrannie de leurs maîtres espagnols.
Puis vint la stupéfiante éruption du Mindobamba, qui, pendant dix-sept jours, plongea Quito dans les ténèbres ; les eaux bouillaient à Yaguachi, et sur les rivières, jusqu’à Guyaquil, les poissons morts flottaient. Partout, sur le versant du Pacifique, il y eut des avalanches, des éboulements énormes, des dégels subits et des inondations ; l’antique crête montagneuse de l’Arauca glissa et s’écroula avec un bruit de tonnerre, élevant à jamais une infranchissable barrière entre le Pays des Aveugles et le reste des hommes. »
Extrait de : H. G. Wells. « Le Pays des Aveugles et autres histoires. »