Étiquette : Burroughs
Retour à l’âge de pierre par E. R. Burroughs
Fiche de Retour à l’âge de pierre
Titre : Retour à l’âge de pierre (Tome 5 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1937
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Première page de Retour à l’âge de pierre
« Le soleil de Pellucidar éternellement immobile au zénith éclairait une scène comme la surface extérieure de la Terre n’en avait probablement pas connue depuis les époques les plus reculées et dont le monde intérieur, situé au cœur du globe, possède de nos jours le monopole incontesté.
Des centaines de machairodus (tigres aux dents longues et recourbées comme des sabres) rabattaient d’innombrables herbivores vers une clairière sise au sein d’une forêt géante ; or deux hommes blancs étaient là pour contempler ce spectacle, deux blancs et une poignée de guerriers noirs, venus de la lointaine Afrique.
Ces hommes, comme un certain nombre de leurs pareils, étaient parvenus en ce lieu à bord d’un dirigeable géant ; l’appareil, sur la requête pressante de Jason Gridley, s’était introduit à l’intérieur du globe par une ouverture polaire, mais c’est là une histoire que nous avons précédemment racontée. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Retour à l’age de pierre – Cycle de Pellucidar. »
Tarzan au coeur de la Terre par E. R. Burroughs
Fiche de Tarzan au coeur de la Terre
Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 4 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Première page de Tarzan au coeur de la Terre
« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.
Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.
Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »
Au coeur de la Terre par E. R. Burroughs
Fiche de Au coeur de la Terre
Titre : Au coeur de la Terre (Tome 1 à 3 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1914 / 1915 / 1929
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Sommaire de Au coeur de la Terre
- Au coeur de la Terre
- L’Empire de David Innés
- Tanar de Pellucidar
Première page de Au coeur de la Terre
« Je suis né dans le Connecticut, il y a environ trente ans. Mon nom est David Innes. Mon père était un riche propriétaire de mine. Il mourut lorsque j’atteignis ma dix-neuvième année. Toutes ses possessions devaient devenir ma propriété, sitôt que j’aurais atteint ma majorité — à condition que j’aie consacré ces deux années à la grande entreprise dont je devais hériter.
Je fis de mon mieux pour accomplir les dernières volontés de l’auteur de mes jours — non point à cause de l’héritage, mais parce que j’aimais et j’honorais mon père. Six mois durant, je peinai dans les mines et les bureaux, car je voulais connaître le métier dans ses moindres détails.
A ce moment, Perry éveilla mon intérêt pour son invention. C’était un vieil homme qui avait consacré la plus grande partie d’une longue existence à mettre au point et perfectionner un prospecteur souterrain. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »
La princesse de la jungle par E. R. Burroughs
Fiche de La princesse de la jungle
Titre : La princesse de la jungle
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1931
Traduction : M. Blond
Editeur : Jeddak
Première page de La princesse de la jungle
« — Seigneur, je ne peux aller plus loin, dit le Cambodgien.
Le jeune homme blanc se tourna stupéfait vers son guide indigène. Derrière eux s’étirait la piste partiellement débroussaillée par où ils étaient venus. Elle était envahie de hautes herbes qui dissimulaient les souches abandonnées par les haches des constructeurs de la route. Devant eux s’étalait un ravin, dont la plus proche extrémité marquait la fin de la piste. Par-delà le ravin, c’était la jungle primitive, laissée intacte par l’homme.
— Mais nous n’avons même pas encore commencé ! s’exclama l’homme blanc. Tu ne peux pas faire demi-tour maintenant. Pourquoi ai-je loué tes services, à ton avis ?
— J’ai promis de conduire mon seigneur jusqu’à la jungle, répondit le Cambodgien. Elle est là. Je n’ai pas promis d’y entrer.
Gordon King alluma une cigarette.
— Discutons, mon ami, dit-il. On est encore en début de matinée. Nous pouvons aller dans la jungle aussi loin que j’en ai envie et ressortir avant le crépuscule. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « La Princesse de la Jungle. »
Evasion sur Vénus par E. R. Burroughs
Fiche de Evasion sur Vénus
Titre : Evasion sur Vénus (Tome 4 sur 4 – Le cycle de Vénus)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1946
Traduction : M. Blond
Editeur :
Première page de Evasion sur Vénus
« Si vous regardez une bonne carte de Vénus, vous verrez que le continent du nom d’Anlap se trouve au nord-ouest de l’île de Vépaja, d’où Duare et moi venions de nous échapper. Et en Anlap se trouve Korva, la contrée amicale vers laquelle je pointai le nez de notre avion.
Bien sûr il n’y a pas de bonne carte de Vénus, du moins je n’en ai jamais vu ; car les savants de l’hémisphère austral de la planète, l’hémisphère où le Hasard avait conduit ma fusée, se font une idée fausse de la forme de leur monde. Ils croient qu’Amtor, ainsi qu’ils le nomment, a la forme d’une soucoupe flottant sur une mer de roche en fusion. C’est une évidence à leurs yeux, car comment expliquer autrement les flots de lave que crachent les cratères des volcans ?
Ils croient aussi que Karbol (le Pays Froid) se trouve à la périphérie de la soucoupe, alors qu’il s’agit en fait de la région antarctique entourant le pôle sud de Vénus. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Evasion sur Vénus – Le cycle de Vénus. »
Carson de Vénus par E. R. Burroughs
Fiche de Carson de Vénus
Titre : Carson de Vénus (Tome 3 sur 4 – Le cycle de Vénus)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1938
Traduction : M. Blond
Editeur :
Première page de Carson de Vénus
« Tout homme qui a jamais volé se souviendra du frisson de son premier vol au-dessus d’un terrain familier, contemplant de vieilles scènes selon un angle nouveau qui leur conférait un air d’étrangeté et de mystère, comme s’il s’agissait d’un monde nouveau ; mais il restait toujours la réconfortante certitude que l’aéroport n’était pas trop loin et que, même en cas d’atterrissage forcé, on saurait fort bien où il était et comment revenir à la maison.
Mais lors de cette aube où Duare et moi quittâmes Havatoo, accompagnés du bourdonnement saccadé des fusils Amtoriens, je volais véritablement au-dessus d’un monde inconnu ; et il n’y avait pas de terrain d’atterrissage et pas de maison. Je crois que ce fut le moment le plus heureux et le plus exaltant de ma vie. La femme que j’aime venait de me dire qu’elle m’aimait, j’étais à nouveau aux commandes d’un appareil, j’étais libre, je volais sans danger au-dessus des innombrables menaces qui hantent le paysage Amtorien. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Carson de Vénus – Le cycle de Vénus. »
Perdus sur Vénus par E. R. Burroughs
Fiche de Perdus sur Vénus
Titre : Perdus sur Vénus (Tome 2 sur 4 – Le cycle de Vénus)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1934
Traduction : M. Blond
Editeur :
Première page de Perdus sur Vénus
« À la tête des hommes qui m’avaient capturé, mais ne prenant pas part à la capture, il y avait Moosko, l’Ongyan, et Vilor, l’espion thoriste, qui ensemble avaient ourdi et exécuté l’enlèvement de Duare à bord du Sofal.
Ils avaient atteint le continent, portés par les angans volants, ces étranges hommes ailés de Vénus. (Pour rendre l’histoire plus simple à comprendre, j’abandonne le préfixe pluriel amtorien kl ou kloo et je formerai le pluriel des noms à la manière terrienne : en ajoutant un s.) Le duo avait abandonné Duare à son sort lorsque le groupe avait été attaqué par des sauvages velus, dont j’avais heureusement pu la secourir avec l’aide de l’angan qui l’avait si héroïquement défendue.
Mais à présent, même s’ils l’avaient abandonnée à une mort presque certaine, ils étaient furieux qu’à cause de moi elle eût échappé à leurs griffes et eût été reconduite sur le pont du Sofal par le dernier angan survivant ; et m’ayant en leur pouvoir, dès que quelqu’un d’autre m’eut désarmé, ils retrouvèrent leur courage et m’attaquèrent violemment. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Perdus sur Vénus – Le cycle de Vénus. »
Les pirates de Vénus par E. R. Burroughs
Fiche de Les pirates de Vénus
Titre : Les pirates de Vénus (Tome 1 sur 4 – Le cycle de Vénus)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1934
Traduction : M. Blond
Editeur :
Première page de Les pirates de Vénus
« Si une silhouette féminine en suaire blanc entre dans votre chambre à minuit le treizième jour de ce mois, répondez à cette lettre ; autrement, n’en faites rien.
Ayant lu la lettre jusque-là, j’étais sur le point de la jeter dans la corbeille, où finissent toutes mes lettres de dingues ; mais pour une raison indéterminée je continuai à lire :
Si elle vous parle, je vous prie de ne pas oublier ses paroles et de me les répéter lorsque vous écrirez.
J’aurais pu continuer à la lire jusqu’à la fin, mais à ce moment-là le téléphone sonna et je laissai tomber la lettre dans un des casiers sur mon bureau. Le hasard voulut que ce fût le casier « affaires réglées » ; et si les événements avaient suivi leur cours normal, cela aurait été le point final pour la lettre et l’incident en ce qui me concernait, car la lettre passa du casier « affaires réglées » aux archives. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Les Pirates de Vénus – Le cycle de Vénus. »
Hors de Caspak par E. R. Burroughs
Fiche de Hors de Caspak
Titre : Hors de Caspak (Tome 2 sur 2 – Caspak)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1918
Traduction : V. et D. Pellerin
Editeur : Temps futurs
Première page de Hors de Caspak
« Voici les aventures de Bradley.
Voici son histoire. Comment il quitta Fort Dinosaure ? Comment il erra dans les jungles et les marais fétides qui hantent les rivages de Caspak ? Revoici Bradley, revoici l’île maudite.
C’est le 4 septembre 1916 qu’il se mit en marche. Avec Sinclair, Brady, James et Tippet, les cinq s’enfoncèrent dans la jungle en direction des falaises. Leur espoir : trouver une faille, une issue, une brèche, atteindre la mer. Fuir Caspak…
Sous un soleil de plomb, aveuglés, écrasés, encaparaçonnés dans la lourdeur et la moiteur de « la jungle épaisse, ils partirent vers le nord, s’enfonçant jusqu’à la poitrine dans les hautes herbes où fleurissent les bourgeons de toutes les couleurs.
Puis vinrent les prairies. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Hors de Caspak. »
Caspak, monde oublié par E. R. Burroughs
Fiche de Caspak, monde oublié
Titre : Caspak, monde oublié (Tome 1 sur 2 – Caspak)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1918
Traduction : V. et D. Pellerin
Editeur : Temps futurs
Sommaire de Caspak, monde oublié
- La terre que le temps avait oublié…
- Le peuple que le temps avait oublié…
Première page de La terre que le temps avait oublié…
« C’est sans doute un peu après trois heures de l’après-midi que tout commença : cet après-midi du 3 juin 1916…
Aujourd’hui, tout me semble incroyable. Invraisemblable que tout ce que j’ai vu – toutes ces expériences atroces et terrifiantes – se soient déroulées dans le temps si court de ces trois mois si vite passés. J’ai l’impression d’avoir vécu tout un cycle cosmique. C’est une ère entière, avec ses évolutions et ses révolutions, à laquelle j’ai assisté pendant ce court laps de temps. J’ai eu des visions qu’aucun autre mortel n’avait partagé avant moi. Fugitives apparitions d’un monde oublié, un monde mort, un univers enfoui depuis si longtemps que même les strates du Cambrien le plus ancien n’en portent plus trace. Fondu dans le magma de l’écorce terrestre ce monde a disparu de notre planète. Il est mort à jamais. Effacé de la conscience humaine. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Caspak, monde oublié. »