Étiquette : Carter
Conan le boucanier par L. Sprague de Camp et L. Carter
Fiche de Conan le boucanier
Titre : Conan le boucanier (Tome 12 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1971
Traduction : E. Chédaille
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Conan le boucanier
« RÊVE DE SANG
Deux heures avant minuit, la princesse Chabela s’éveilla. Elle ramena le fin couvre-pieds sur son corps nu et tremblant. Les yeux ouverts sur les ténèbres, elle demeura un long moment immobile, en proie à d’horribles prémonitions. Dehors, la pluie martelait les toits du palais.
Quel avait été ce songe affreux auquel son âme n’avait échappé que de justesse ?
À présent que l’effroi refluait, elle avait peine à s’en rappeler les détails. Des yeux maléfiques luisant dans la nuit ; l’éclat d’une lame ; du sang. Partout du sang, sur les draps, sur les dalles, s’écoulant sous la porte, écarlate et poisseux !
Frissonnant, la fille du roi Ferdrugo de Zingara arracha ses pensées de cette introspection morbide. Son regard fut attiré par le cierge du prie-Dieu dont la lueur éclairait l’autre bout de la chambre. Y était également posée une petite icône à l’effigie de Mitra, Seigneur du Jour et divinité majeure au panthéon de Kordava. Le désir soudain d’invoquer ce guide surnaturel lui fit quitter sa couche »
Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan le boucanier. »
Conan l’explorateur par L. Sprague de Camp et L. Carter
Fiche de Conan l’explorateur
Titre : Conan l’explorateur (Tome 11 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1968
Traduction : E. Bakhtadzé
Editeur : Jean-Claude Lattès
Première page de Conan l’explorateur
« LES OMBRES ROUGES
Le roi Conan avait pris place sur son trône de la salle des Jugements, dans son palais de Tarantia, capitale royale d’Aquilonie. Derrière les fenêtres à vitraux, le ciel jetait sa voûte bleue au-dessus des jardins verdoyants et fleuris. Au-delà, s’élevaient les hautes tours carrées de pierres blanches ; les dômes de cuivre vert et les toits de tuiles rouges des maisons, des temples et des palais étincelaient dans le soleil printanier. C’était, en ces temps reculés de l’Age hyborien, la cité des princes de l’Ouest du monde.
Une foule dense battait tout le jour durant les pavés bien entretenus des rues de Tarantia ; les hommes et les femmes allaient et venaient, vaquant à leurs occupations, à pied, à cheval, à dos d’âne ou de mulet ; les litières, les chariots, les chars à bœufs et les carrioles s’y croisaient sans cesse à grand fracas de roues et de sabots. Des essaims de petites embarcations sillonnaient la Khorotas ou se balançaient mollement le long des berges. En vingt ans d’un règne à la fois ferme et tolérant, Conan le Grand avait fait de l’Aquilonie le pays le plus puissant et le plus prospère que le jeune monde eût jamais vu. »
Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan l’explorateur. »
Conan l’Aquilonien par L. Sprague de Camp et L. Carter
Fiche de Conan l’Aquilonien
Titre : Conan l’Aquilonien (Tome 10 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1977
Traduction : J.-P. Wautier
Editeur : Jean-Claude Lattès
Sommaire de Conan l’Aquilonien :
- La sorcière des brumes
- Le sphinx noir de Nebthu
- La lune rouge de Zembabwei
- Ombres dans un crâne
Première page de La sorcière des brumes
« La Chose Qui Fuyait
Le soleil, occulté par une lourde brume, s’approchait de l’horizon, à l’ouest. Au-dessus de la clairière, le ciel nuageux était comme une couverture froissée de laine échevelée. Des bandes de vapeur moites ondulaient comme des fantômes errants entre les troncs humides des arbres sombres. Les gouttes d’une récente ondée tapotaient contre les feuilles d’automne emportées par le vent et dont les écarlates, les ors et les bronzes se confondaient avec la lumière.
Claquement étouffé de sabots, crissement de cuirs, cliquetis d’armes : un grand étalon noir surgit dans la prairie embrumée. Une nappe de brouillard percée par ses puissants sabots révéla le géant aux larges épaules qui chevauchait l’énorme animal ; ses jambes musclées étreignaient le tronc de la bête. »
Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan l’Aquilonien. »