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La rive incertaine par W. M. Sloane

Fiche de La rive incertaine

Titre : La rive incertaine
Auteur : W. M. Sloane
Date de parution : 1939
Traduction : J. Cathelin
Editeur : Marabout

Première page de La rive incertaine

« Il se peut que l’homme pour qui je raconte cette histoire soit encore en vie. Il se peut aussi qu’il soit déjà mort. Mais s’il vit, j’ignore son nom, je ne sais ni où il est, ni rien le concernant, si ce n’est que j’ai quelque chose de vital à lui dire. Sans doute est-ce une étrange et bien maladroite méthode de communication que d’écrire un livre entier sans même avoir la certitude qu’il lui tombera entre les mains, et c’est pourtant le seul expédient dont j’imagine pouvoir faire usage pour l’avertir. J’ai tout lieu de croire qu’il y a de fortes chances pour que cela réussisse. Peut-être un jour dans une librairie, ou bien dans une bibliothèque, aura-t-il en main un exemplaire de ce récit. Ou bien quelqu’un de sa connaissance lui en parlera accidentellement et il se sentira poussé à rechercher cet ouvrage et à le lire. »

Extrait de : W. M. Sloane. « La rive incertaine. »

La machine suprême par J. W. Campbell

Fiche de La machine suprême

Titre : La machine suprême
Auteur : J. W. Campbell
Date de parution : 1936
Traduction : J. Cathelin
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de La machine suprême

« J’ai l’impression, dit Don Carlisle, l’air désapprobateur, que ceci aussi est « la plus récente et la plus formidable réalisation des spécialistes du transport interplanétaire». Ils en sortent une nouvelle et inégalée tous les six mois — c’est-à-dire à peu près à la cadence où ils construisent de nouveaux vaisseaux cosmiques.

— Parlons-en ! s’écria Russ Spencer, riant. L’un des perfectionnements de cet engin est précisément
constitué par les nouveaux rectificateurs d’air Carlisle, qui, assure-t-on, maintiennent la température, l’ionisation, l’oxygénation au niveau voulu, ainsi que le taux d’ozone et d’humidité. N’empêche, poursuivit-il en se tournant vers son ami, qu’il est bien regrettable que vous n’ayez pas fait cette découverte deux ans plus tôt. Mon père a toute sa vie rêvé de construire un vaisseau cosmique à l’épreuve des météores aux Chantiers spatiaux Spencer. Vous, les physiciens, vous ne vous êtes pas pressés en la matière. Certes, vous avez maintenant accompli le miracle — je l’espère —, mais j’aurais souhaité que celui-ci se fût produit plus tôt. »

Extrait de : J. W. Campbell. « La Machine suprême. »

Le livre de Ptath par A. E. van Vogt

Fiche de Le livre de Ptath

Titre : Le livre de Ptath
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1947
Traduction : J. Cathelin
Editeur : J’ai lu

Première page de Le livre de Ptath

« Il était Ptath. Non qu’il pensât à son nom. Celui-ci était tout simplement là, présent comme partie de lui-même, comme son corps, avec ses bras, ses jambes, comme le sol sur lequel il marchait. Non, cette dernière impression était fausse. Le sol ne faisait pas partie de lui-même. Il y avait, bien sûr, une certaine relation entre le sol et lui, mais elle était d’une nature un peu plus surprenante. Il était Ptath, et il marchait sur le sol, il marchait vers Ptath. Il retournait vers la cité de Ptath, capitale de son empire de Gonwonlane, après une longue absence.
Cela était fort clair, accepté pour tel sans qu’on eût besoin d’y penser, et cela seul importait. Et il en ressentait encore mieux l’importance à la façon dont  »

Extrait de : A. E. van Vogt. « Le Livre De Ptath. »

Les fabricants d’armes par A. E. van Vogt

Fiche de Les fabricants d’armes

Titre : Les fabricants d’armes (Tome 2 sur 2 – Cycle des marchands d’armes)
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1947
Traduction : J. Cathelin
Editeur : J’ai lu

Première page de Les fabricants d’armes

« Hedrock avait presque oublié le rayon espion. Celui-ci continuait pourtant à luire et sur l’écran la salle du conseil impérial des ministres apparaissait toujours aussi clairement. Des hommes continuaient à se pencher respectueusement vers la main de la jeune femme aux traits glacés qui était assise sur le trône, et le son de leurs voix lui parvenait distinctement. Tout se passait normalement.
Et pourtant, tout intérêt pour ce qui se passait dans cette salle du palais avait disparu aux yeux de Hedrock. Les paroles glaciales de la jeune femme se répercutaient de-ci, de-là dans son esprit, bien qu’il  »

Extrait de : A. E. Van Vogt « Cycle des marchands d’armes – Les fabricants d’armes. »