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Comte Zéro (nouvelle traduction) par W. Gibson

Fiche de Comte Zéro

Titre : Comte Zéro (Tome 2 sur 4 – Conurb)
Auteur : William Gibson
Date de parution : 1986
Traduction : L. Queyssi
Editeur : Au diable vauvert

Première page de Comte Zéro

« À New Delhi, Turner se retrouva poursuivi par un limier-explosif réglé sur ses phéromones et sa couleur
de cheveux. L’engin le rattrapa dans une rue nommée Chandni Chowk et se rua sur sa BMW de location à travers une forêt de jambes nues brunes et de pneus de cyclo-pousse. Il embarquait un kilogramme
d’hexogène recristallisé et de paillettes de TNT.

Turner ne vit rien venir. Sa dernière image de l’Inde fut la façade en stuc rose d’un établissement nommé Khush-Oil Hotel.

Comme il avait un bon agent, il avait un bon contrat. Comme il avait un bon contrat, il fut évacué vers Singapour une heure après l’explosion. Dans sa presque totalité, en tout cas. Le chirurgien hollandais plaisanta d’ailleurs sur le fait qu’un pourcentage indéterminé de Turner n’avait pas quitté Palam International lors de ce premier vol et avait dû passer la nuit là-bas dans une cuve de survie au milieu d’un hangar. »

Extrait de : W. Gibson. « Comte Zéro – Conurb. »

Comte Zéro par W. Gibson

Fiche de Comte Zéro

Titre : Comte Zéro (Tome 2 sur 4 – Conurb)
Auteur : William Gibson
Date de parution : 1985
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : J’ai lu

Première page de Comte Zéro

« Ils flanquèrent un pistard aux trousses de Turner, dans les vieilles rues de Delhi, calé sur ses phéromones et sa couleur de cheveux. Il le rattrapa dans une rue nommée Chandni Chauk et se précipita vers sa BMW de location à travers une forêt de jambes nues et brunes et de pneus de vélos-pousse. En son cœur : un kilo d’hexogène recristallisé et de TNT en paillettes.

Il ne le vit pas venir. Sa dernière image de l’Inde devait être la façade en stuc d’un bâtiment nommé l’hôtel Khush-Oil.

Parce qu’il avait un bon agent, il avait un bon contrat. Parce qu’il avait un bon contrat, il était à Singapour une heure après l’explosion. Pour sa plus grande part, du moins. Le chirurgien hollandais ne se priva pas d’en plaisanter – comment un pourcentage non spécifié de Turner n’était pas sorti de Palam International sur ce premier vol, l’obligeant à passer la nuit dans un hangar, en bac de survie. »

Extrait de : W. Gibson. « Comte Zéro – Conurb. »