Étiquette : Cycle de Pellucidar
Sauvage Pellucidar par E. R. Burroughs
Fiche de Sauvage Pellucidar
Titre : Sauvage Pellucidar (Tome 7 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1963
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Temps futurs
Sommaire de Sauvage Pellucidar
- Le retour de Pellucidar
- Les hommes de l’âge de bronze
- La jeune femme aux tigres
- Sauvage Pellucidar
Première page de Le retour de Pellucidar
« David Innes revint à Sari. Son absence avait duré peut-être une semaine, peut-être des années. Car rien ne marque le passage du temps dans ce monde où le soleil reste toujours au zénith. Mais quand il revint, Abner Perry avait terminé son aéroplane. Il en était très fier et brûlait d’impatience de le montrer à son ami.
— Vole-t-il ? demanda celui-ci.
— Bien sûr ! rétorqua Perry. À quoi servirait un aéroplane qui ne volerait pas ?
— À rien, convint Innes. L’avez-vous déjà essayé ?
— Non, évidemment. Le premier vol fera date dans les annales de Pellucidar. Croyez-vous que j’aurais pris l’air dans cet appareil sans que vous soyez là ?
— Très aimable à vous, Abner. J’apprécie votre attention. Quand allez-vous le tester ?
— Maintenant, à l’instant même. Venez le voir.
— À quoi donc comptez-vous utiliser un aéroplane ? s’enquit Innes. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Sauvage Pellucidar – Cycle de Pellucidar. »
Terre d’épouvante par E. R. Burroughs
Fiche de Terre d’épouvante
Titre : Terre d’épouvante (Tome 6 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1944
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Première page de Terre d’épouvante
« À une date récente, je me suis entretenu par radio avec Jason Gridley et, lorsqu’il m’apprit à cette occasion que nous nous trouvions en l’an de grâce mil neuf cent trente-neuf, j’eus toutes les peines du monde à le croire : n’est-ce pas hier que je m’enfonçais en compagnie d’Abner Perry dans l’épaisseur de la croûte terrestre pour déboucher dans le monde intérieur, à bord de la grande taupe d’acier que mon compagnon avait inventée afin de prospecter les ressources minérales gisant dans le sous-sol terrestre ?
Voyez-vous, dans un univers dépourvu d’étoiles et de planètes, où un soleil stationnaire demeure constamment suspendu au zénith, il n’existe aucun moyen d’apprécier le temps qui passe, ce qui équivaut pratiquement à le supprimer. J’ai fini par me convaincre de la réalité de cette proposition en constatant que ni Perry ni moi-même ne portions sur notre personne physique les marques indélébiles qu’y laissent en général les outrages du temps. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Terre d’épouvante – Cycle de Pellucidar. »
Retour à l’âge de pierre par E. R. Burroughs
Fiche de Retour à l’âge de pierre
Titre : Retour à l’âge de pierre (Tome 5 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1937
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Première page de Retour à l’âge de pierre
« Le soleil de Pellucidar éternellement immobile au zénith éclairait une scène comme la surface extérieure de la Terre n’en avait probablement pas connue depuis les époques les plus reculées et dont le monde intérieur, situé au cœur du globe, possède de nos jours le monopole incontesté.
Des centaines de machairodus (tigres aux dents longues et recourbées comme des sabres) rabattaient d’innombrables herbivores vers une clairière sise au sein d’une forêt géante ; or deux hommes blancs étaient là pour contempler ce spectacle, deux blancs et une poignée de guerriers noirs, venus de la lointaine Afrique.
Ces hommes, comme un certain nombre de leurs pareils, étaient parvenus en ce lieu à bord d’un dirigeable géant ; l’appareil, sur la requête pressante de Jason Gridley, s’était introduit à l’intérieur du globe par une ouverture polaire, mais c’est là une histoire que nous avons précédemment racontée. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Retour à l’age de pierre – Cycle de Pellucidar. »
Tarzan au coeur de la Terre par E. R. Burroughs
Fiche de Tarzan au coeur de la Terre
Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 4 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Première page de Tarzan au coeur de la Terre
« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.
Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.
Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »
Au coeur de la Terre par E. R. Burroughs
Fiche de Au coeur de la Terre
Titre : Au coeur de la Terre (Tome 1 à 3 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1914 / 1915 / 1929
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs
Sommaire de Au coeur de la Terre
- Au coeur de la Terre
- L’Empire de David Innés
- Tanar de Pellucidar
Première page de Au coeur de la Terre
« Je suis né dans le Connecticut, il y a environ trente ans. Mon nom est David Innes. Mon père était un riche propriétaire de mine. Il mourut lorsque j’atteignis ma dix-neuvième année. Toutes ses possessions devaient devenir ma propriété, sitôt que j’aurais atteint ma majorité — à condition que j’aie consacré ces deux années à la grande entreprise dont je devais hériter.
Je fis de mon mieux pour accomplir les dernières volontés de l’auteur de mes jours — non point à cause de l’héritage, mais parce que j’aimais et j’honorais mon père. Six mois durant, je peinai dans les mines et les bureaux, car je voulais connaître le métier dans ses moindres détails.
A ce moment, Perry éveilla mon intérêt pour son invention. C’était un vieil homme qui avait consacré la plus grande partie d’une longue existence à mettre au point et perfectionner un prospecteur souterrain. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »