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La guerre des mondes T.2 (avec illustrations) par H. G. Wells

Fiche de La guerre des mondes (avec illustrations)

Titre : La guerre des mondes (Tome 2 sur 2)
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1898
Traduction : H. D. Davray
Editeur : Bibliothèque numérique romande

Première page de La guerre des mondes (avec illustrations)

« Après avoir raconté ce qui était arrivé à mon frère, je vais reprendre le récit de mes propres aventures où je l’ai laissé, au moment où le vicaire et moi étions entrés nous cacher dans une maison d’Halliford, dans l’espoir d’échapper à la Fumée Noire. Nous y demeurâmes toute la nuit du dimanche et le jour suivant – le jour de la panique – comme dans une petite île d’air pur, séparés du reste du monde par un cercle de vapeur suffocante. Nous n’avions qu’à attendre dans une oisiveté angoissante, et c’est ce que nous fîmes pendant ces deux interminables jours. »

Extrait de : H. G. Wells. « La Guerre des Mondes (Livre Second). »

La guerre des mondes T.1 (avec illustrations) par H. G. Wells

Fiche de La guerre des mondes (avec illustrations)

Titre : La guerre des mondes (Tome 1 sur 2)
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1898
Traduction : H. D. Davray
Editeur : Bibliothèque numérique romande

Première page de La guerre des mondes (avec illustrations)

« Personne n’aurait cru dans les dernières années du XIXe siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles ; que, tandis que les hommes s’absorbaient dans leurs occupations, ils étaient examinés et étudiés d’aussi près peut-être qu’un savant peut étudier avec un microscope les créatures transitoires qui pullulent et se multiplient dans une goutte d’eau. Avec une suffisance infinie, les hommes allaient de-ci de-là par le monde, vaquant à leurs petites affaires, dans la sereine sécurité de leur empire sur la matière. Il est possible que, sous le microscope, les infusoires fassent de même. Personne ne donnait une pensée aux mondes plus anciens de l’espace comme sources de danger pour l’existence terrestre, ni ne songeait seulement à eux pour écarter l’idée de vie à leur surface comme impossible ou improbable.  »

Extrait de : H. G. Wells. « La Guerre des Mondes (Livre Premier).  »

Une histoire des temps à venir par H. G. Wells

Fiche d’Une histoire des temps à venir

Titre : Une histoire des temps à venir
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1897
Traduction : H. D. Davray
Editeur : EbooksGratuits

Première page d’Une histoire des temps à venir

« La cure d’amour

L’excellent Mr. Morris était un Anglais qui vivait au temps de la bonne reine Victoria. C’était un homme prospère et fort sensé ; il lisait le Times et allait à l’église. Vers l’âge mûr, une expression de dédain tranquille et satisfait pour tout ce qui n’était pas comme lui se fixa sur son visage. Il était de ces gens qui font avec une inévitable régularité tout ce qui est bien, correct et raisonnable. Toujours il portait des habits corrects et convenables, juste milieu entre l’élégant et le mesquin. Il contribuait régulièrement aux œuvres charitables de bon ton, compromis judicieux entre l’ostentation et la lésinerie, et ne manquait jamais de se faire couper les cheveux à la longueur exactement convenable. »

Extrait de : H. G. Wells. « Une histoire des temps à venir. »

Quand le dormeur s’éveillera par H. G. Wells

Fiche de Quand le dormeur s’éveillera

Titre : Quand le dormeur s’éveillera
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1899
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : EbooksGratuits

Première page de Quand le dormeur s’éveillera

« Insomnie

Un après-midi, à marée basse, M. Isbister, jeune peintre, en villégiature au village de Boscastle, partit avec l’intention de faire un tour à la baie pittoresque de Pentargen. À mi-chemin du sentier abrupt qui mène aux grottes, il se trouva soudain en face d’un homme assis, en une attitude de profonde détresse, sur un rocher qui surplombait. L’inconnu avait mollement laissé tomber ses mains sur ses genoux ; ses yeux étaient rouges et fixes et son visage baigné de larmes. Il détourna la tête en entendant marcher.
Les deux hommes parurent décontenancés, et Isbister, le plus embarrassé des deux, pour dissiper la gêne causée par son arrêt involontaire, déclara, sur un ton de conviction expérimentée, que le temps était chaud pour la saison. »

Extrait de : H. G. Wells. « Quand le dormeur s’éveillera. »

Nouvelles Volume II par H. G. Wells

Fiche de Nouvelles Volume II

Titre : Nouvelles Volume II
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 2014
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : EbooksGratuits

Sommaire de Nouvelles Volume II

  • L’homme volant
  • La tentation d’Harringay
  • La chambre rouge
  • Les pirates de la mer
  • Les argonautes de l’espace
  • L’histoire de feu M. Elvesham
  • La pomme
  • L’homme qui pouvait accomplir des miracles
  • L’aviateur Filmer
  • La vérité concernant Pyecraft
  • La plaine des araignées
  • Le bazar magique
  • Le pays des aveugles
  • La porte dans le mur
  • Une vision du jugement dernier

Première page de Nouvelles Volume II

« L’HOMME VOLANT

L’ethnologue considéra pensivement la plume de Bhimraj.
– Il semblait ne guère tenir à s’en séparer, – dit-il.
– Elle est sacrée pour les chefs. – répondit le lieutenant, – comme la soie jaune est sacrée pour l’empereur de Chine.
L’ethnologue ne répondit pas. Il hésitait ; puis entrant brusquement en matière, il demanda :
– Quel est ce conte à dormir debout, qu’ils racontent à propos d’un homme volant ?
Le lieutenant eut un faible sourire.
– Que vous ont-ils dit ?
– Je vois, – fit l’ethnologue, – que vous êtes au courant de votre renommée.
Le lieutenant se mit à rouler une cigarette.
– J’aimerais bien entendre une fois de plus cette histoire, – fit-il, – pour voir où elle en est  »

Extrait de : H. G. Wells. « Nouvelles – Volume II. »

Nouvelles Volume I par H. G. Wells

Fiche de Nouvelles Volume I

Titre : Nouvelles Volume I
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 2014
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : EbooksGratuits

Sommaire de Nouvelle Volume I

  • L’étoile
  • Dans l’abîme
  • L’oeuf de cristal
  • Le nouvel accélérateur
  • L’histoire de Plattner
  • Le corps volé
  • Sous le bistouri
  • Un rêve d’armageddon
  • Un étrange phénomène
  • La porte dans le mur
  • M. Skelmersdale au pays des fées

Première page de Nouvelles Volume I

« L’ÉTOILE

Le premier jour de l’année nouvelle, trois observatoires signalèrent, presque simultanément, le désordre survenu dans les mouvements de Neptune, la plus éloignée des planètes qui gravitent autour du Soleil. En décembre déjà, Ogilvy avait alerté l’opinion sur un ralentissement suspect de sa vitesse. Une telle nouvelle était peu faite pour intéresser un monde ignorant majoritairement l’existence même de Neptune, si bien que, en dehors de la communauté des astronomes, la découverte ultérieure d’une faible et lointaine tache lumineuse dans la région troublée ne causa aucune agitation particulière. Les scientifiques, cependant, prirent la découverte en considération, avant même qu’on s’aperçoive que ce corps nouveau devenait rapidement plus grand et plus brillant, que ses mouvements étaient tout à fait différents de la révolution régulière des planètes et que la déviation de Neptune et de son satellite prenait maintenant des proportions sans précédent. »

Extrait de : H. G. Wells. « Nouvelles – Volume I. »

Miss Waters par H. G. Wells

Fiche de Miss Waters

Titre : Miss Waters
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1902
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : Feedbooks

Première page de Miss Waters

« ELLE ARRIVE

Les atterrissages de sirènes qu’ont jusqu’ici mentionnés les chroniques sont entachés d’invraisemblance. Et même les détails circonstanciés qui nous sont donnés à propos de la sirène de Bruges, si habile aux travaux de dames, laissent des doutes aux sceptiques. Je dois avouer que, l’année dernière encore, je professais une incrédulité absolue sur ce genre d’aventures. Mais maintenant, en face des faits indiscutables qui se sont produits dans mon voisinage immédiat, et dont Melville, de Seaton Carew, mon cousin au second degré, fut le principal témoin, j’entrevois ces vieilles légendes sous un jour tout différent. Cependant, tant de gens se sont efforcés d’étouffer cette affaire que, n’étaient mes  »

Extrait de : H. G. Wells. « Miss Waters. »

Les chefs d’oeuvre par H. G. Wells

Fiche de Les chefs d’oeuvre

Titre : Les chefs d’oeuvre de la science fiction
Auteur : H. G. Wells
Date de parution :
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur :

Sommaire de Les chefs d’oeuvre

  • L’île du docteur Moreau
  • La machine à explorer le temps
  • L’homme invisible
  • Une histoire des temps à venir
  • La guerre des mondes
  • Les premiers hommes dans la lune
  • La guerre dans les airs
  • Au temps de la comète
  • 26 nouvelles :
    • L’étoile
    • Dans l’abîme
    • L’oeuf de cristal
    • Le nouvel accélérateur
    • L’histoire de Plattner
    • Le corps volé
    • Sous le bistouri
    • Un rêve d’armageddon
    • Un étrange phénomène
    • La porte dans le mur
    • M. Skelmersdale au pays des fées
    • L’homme volant
    • La tentation d’Harringay
    • La chambre rouge
    • Les pirates de la mer
    • Les argonautes de l’espace
    • L’histoire de feu M. Elvesham
    • La pomme
    • L’homme qui pouvait accomplir des miracles
    • L’aviateur Filmer
    • Le vérité concernant Pyecraft
    • La plaine des araignées
    • Le bazar magique
    • Le pays des aveugles
    • Une vision du jugement dernier
    • Le trésor de M. Brisher

Première page de L’île du docteur Moreau

« Une ménagerie à bord
 
Je demeurai affalé sur l’un des bancs de rameurs du petit canot pendant je ne sais combien de temps, songeant que, si j’en avais seulement la force, je boirais de l’eau de mer pour devenir fou et mourir plus vite. Tandis que j’étais ainsi étendu, je vis, sans y attacher plus d’intérêt qu’à une image quelconque, une voile venir vers moi du bord de la ligne d’horizon. Mon esprit devait, sans doute, battre la campagne, et cependant je me rappelle fort distinctement tout ce qui arriva. Je me souviens du balancement infernal des flots, qui me donnait le vertige, et de la danse continuelle de la voile à l’horizon ; j’avais aussi la conviction absolue d’être déjà mort, et je pensais, avec une amère ironie, à l’inutilité de ce secours qui arrivait trop tard – et de si peu – pour me trouver encore vivant.
Pendant un espace de temps qui me parut interminable, je restais sur ce banc, la tête contre le bordage, à regarder s’approcher la goélette secouée et  »

Extrait de : H. G. Wells. « Les chefs d’oeuvre de H. G. Wells. »

Le trésor de M. Brisher par H. G. Wells

Fiche de Le trésor de M. Brisher

Titre : Le trésor de M. Brisher
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1899
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : EbooksGratuits

Première page de Le trésor de M. Brisher

« – Vous ne sauriez choisir avec trop de soin la personne que vous épouserez, déclara M. Brisher, tandis que ses doigts boudinés caressaient méditativement la barbe qui dissimulait son absence de menton.
– C’est pour cela que… aventurai-je.
– En effet ! approuva M. Brisher, hochant significativement la tête, avec une expression solennelle dans ses yeux gris-bleu aux paupières chassieuses, et il m’envoya, en se penchant vers mon oreille, une haleine empuantie d’alcool. – Il y a des tas de femmes que je pourrais vous nommer, ici, dans cette ville, qui ont essayé de m’engluer… pas une n’a réussi, pas une.
J’inspectai, d’un coup d’œil, la mine rubiconde, l’avantageuse rotondité de M. Brisher,  »

Extrait de : H. G. Wells. « Le Trésor de M. Brisher. »

Le pays des aveugles par H. G. Wells

Fiche de Le pays des aveugles

Titre : Le pays des aveugles et autres histoires
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1904
Traduction : H. D. Davray et B. Kosakiewicz
Editeur : BeQ

Sommaire de Le pays des aveugles

  • Le pays des aveugles
  • Le trésor de M. Brisher

Première page de Le pays des aveugles

« À plus de trois cents milles du Chimborazo, à une centaine de milles des neiges du Cotopaxi, dans la région la plus déserte des Andes équatoriales, s’étend la mystérieuse vallée : le Pays des Aveugles.
Il y a fort longtemps, cette vallée était suffisamment accessible pour que des gens, en franchissant d’effroyables gorges et un glacier périlleux, parvinssent jusqu’à ses pâturages ; et, en effet, quelques familles de métis péruviens s’y réfugièrent, fuyant la cruauté et la tyrannie de leurs maîtres espagnols.
Puis vint la stupéfiante éruption du Mindobamba, qui, pendant dix-sept jours, plongea Quito dans les ténèbres ; les eaux bouillaient à Yaguachi, et sur les rivières, jusqu’à Guyaquil, les poissons morts flottaient. Partout, sur le versant du Pacifique, il y eut des avalanches, des éboulements énormes, des dégels subits et des inondations ; l’antique crête montagneuse de l’Arauca glissa et s’écroula avec un bruit de tonnerre, élevant à jamais une infranchissable barrière entre le Pays des Aveugles et le reste des hommes. »

Extrait de : H. G. Wells. « Le Pays des Aveugles et autres histoires. »