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La planète des dinosaures par S. Leigh

Fiche de La planète des dinosaures

Titre : La planète des dinosaures (Tome 2 sur 2 – Dinosaures)
Auteur : R. Bradbury et S. Leigh
Date de parution : 1993
Traduction : P.-F. Reignier
Editeur : J’ai lu

Première page de La planète des dinosaures

« Un visage familier
— Hé ! s’écria Aaron. Grand-père ! Tu ne me croiras jamais. L’homme se retourna et lui fit un signe. Aaron, hilare, se précipita à sa rencontre. Mais son rire ne dura qu’un instant… le temps d’un souffle, d’un soupir. Aaron ralentit brusquement son allure. Là, devant lui, quelque chose clochait. La maison… La peinture se décollait à l’arrière du bâtiment en grandes écailles lépreuses, et les parties intactes étaient d’un gris ardoise qu’Aaron n’avait jamais vu auparavant. Les volets que son père avait fixés avec tant de soin en mai, à peine trois mois plus tôt, pendaient maintenant de guingois comme des hommes désespérément agrippés au bord d’une falaise. Le grillage de la porte extérieure était rouillé, tordu et rafistolé avec des morceaux plus récents aux reflets argentés. Les marches de la véranda,  »

Extrait de : S. Leigh. « Dinosaures – La planète des dinosaures. »

Le cri du tyrannosaure par S. Leigh

Fiche de Le cri du tyrannosaure

Titre : Le cri du tyrannosaure (Tome 1 sur 2 – Dinosaures)
Auteur : R. Bradbury et S. Leigh
Date de parution : 1992
Traduction : C. Marchand-Kiss
Editeur : J’ai lu

Première page de Le cri du tyrannosaure

« Un ours pondeur

Green Town étouffait sous la canicule.
Le soleil d’août, tel un haut-fourneau accroché à l’azur, déversait sur la ville une lumière en fusion. La peinture s’écaillait comme de la boue séchée sur les bardeaux de cèdre et des démons brûlants entamaient des valses folles à travers les rues où la poussière régnait en maître. L’atmosphère miroitait et oscillait sur les toits sombres. Le revêtement d’aluminium faisait songer à la cire d’une vieille bougie allant s’effondrer dans les flaques argentées des trottoirs.
Dans le Middle West, c’était un jour d’été comme les autres, éblouissant, humide et languide, attendant le soir que des nuages d’orage s’épanouissent comme des fleurs ombrageuses. Au début, ils étaient massifs, signes avant-coureurs du tonnerre formant de vastes tours noires à l’horizon. Mais, alors qu’ils s’étiraient et viraient du noir au vert pâle, presque grisâtre, le soleil couchant plongeait  »

Extrait de : S. Leigh. « Dinosaures – Le cri du tyrannosaure. »