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Dystopia par R. Matheson

Fiche de Dystopia

Titre : Dystopia
Auteur : Richard Matheson
Date de parution : 2000
Traduction : C. Perdereau
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Dystopia

  • Dystopia 1
    • Photos souvenirs
    • Photo voyance
    • L’homme qui hurlait
    • Vacances
    • Tapage nocturne
    • Rouge
    • Stimulations
    • Intrus
    • Cache-cache
    • Möbius
    • La cité des rêves
    • Vampire
    • S’il vous plaît, aidez-moi
    • Annulé
    • Mutilator
    • Banlieusards
    • Oral
    • Région de la chair
    • La grande chute
    • H.D.’s (3)
    • Troisième souffle
    • Ménage à trois
    • Incorporation
    • Le film
    • Après la pluie …
    • Manifeste
    • L’homme idéal
    • Chirurgie à mains nues
    • Rupture
  • Dystopia 2
    • Whatever
    • Les redoutables
    • L’homme qui achetait par correspondance
    • Agresseur
    • Je suis toujours là
    • Une chaleur d’enfer
    • Yeux
    • Obsolète
    • Wyom …
    • C’était écrit
    • Chair de poule
    • Enfant d’eau
    • Impasse
    • Groupies
    • Mobile inconnu
    • Lit de mort
    • Poussière
    • Sévices
    • Vous peignez ?
    • Nécrologie
    • Etudes supérieures
    • Le baratin
    • Sirènes
    • Quand on veut
    • Hémorragie
    • Entretien
    • Barking sands
    • Pense-bête
    • Question de limite
    • Coeur de l’hiver
    • Echos
    • D’autres vous-mêmes en Amérique

Première page de Photos souvenirs

« Assis.
Au café.
Pour trouver un peu de calme. La paix.
Je bois mon café. Mange mon burger. Mais il y a deux vieux pruneaux à côté qui ne veulent pas la fermer.
« J’adore celle-là. Regarde ça. » Elle a bien deux cents ans.
« Et regarde celle-là… bon sang. » Quatre cents ans, minimum.
Super.
Des vieilles qui regardent des photos. Pourquoi je ne me tire pas une balle ?
« Elle est mignonne, celle-là.
— Oui, hein ? »
Elles grignotent des salades de vieilles. Des escargots fossilisés en pantalons corsaire. J’ai des couteaux à la place des yeux. »

Extrait de : R. Matheson. « Dystopia. »

Le vieux M. Boudreaux par L. Tuttle

Fiche de Le vieux M. Boudreaux

Titre : Le vieux M. Boudreaux
Auteur : L. Tuttle
Date de parution : 2011
Traduction : M. Fazi
Editeur : Dystopia

Première page de Le vieux M. Boudreaux

« Certaines choses sont éternelles, pas les sentiments.
Alors que j’étais d’humeur taciturne durant la traversée de l’Atlantique, ressassant des idées noires, je me détendis une fois revenue sur la terre ferme. Autour de moi, les gens parlaient espagnol ou anglais au lieu du français, et les cadences familières de l’accent texan me renvoyèrent à ma petite enfance. Je me sentais curieusement à mon aise dans le décor pourtant impersonnel de l’aéroport et, quand je quittai l’air conditionné et que la touffeur de Houston me lécha la peau, j’eus l’impression de retrouver le giron maternel. Pour la première fois depuis que j’avais appris que ma mère était condamnée, j’acceptai simplement la nouvelle. Après  »

Extrait de : L. Tuttle. « Le vieux M. Boudreaux. »

Ainsi naissent les fantômes par L. Tuttle

Fiche d’Ainsi naissent les fantômes

Titre : Ainsi naissent les fantômes
Auteur : L. Tuttle
Date de parution : 2011
Traduction : M. Fazi
Editeur : Dystopia

Sommaire d’Ainsi naissent les fantômes

  • Rêves captifs
  • L’heure en plus
  • Le remède
  • Ma pathologie
  • Mezzo-tinto
  • La fiancée du dragon
  • Le vieux M. Boudreaux

Première page de Rêves captifs

« Il m’est arrivé quelque chose d’affreux quand j’étais petite.

Je ne veux pas rentrer dans les détails. J’ai dû le faire bien trop souvent dans l’année qui a suivi l’événement, d’abord quand j’ai raconté tout ce que je me rappelais à la police dans le (vain) espoir qu’elle parvienne à capturer le monstre, puis en parlant des heures durant à toutes sortes de thérapeutes, médecins, psys et autres spécialistes chargés de m’aider. En parler devait me permettre de comprendre ce qui s’était produit, puis de tourner la page.

Je ne demandais qu’à oublier – je croyais que c’était ça, « tourner la page » – mais on me répétait que, pour y parvenir, je devais d’abord me rappeler. Je croyais me souvenir – j’en étais même sûre – mais on refusait d’accepter mon récit. On me répétait que c’était un fantasme, créé pour masquer quelque chose de trop insoutenable pour que je puisse l’admettre. Pour mon propre bien (mais aussi pour aider la police à retrouver ce monstre), je devais me rappeler la vérité. »

Extrait de : L. Tuttle. « Ainsi naissent les fantômes. »