Étiquette : Ed et Am Hunter

 

Les dessous de madame Murphy par F. Brown

Fiche de Les dessous de madame Murphy

Titre : Les dessous de madame Murphy (Tome 7 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1963
Traduction : C. Benoit
Editeur : 10/18

Première page de Les dessous de madame Murphy

« Cette nuit-là, j’étais sur mon lit, avec une côte fêlée et un trombone cassé. Ma côte finirait bien par guérir, mais il me serait impossible de faire réparer le trombone. J’en avais désormais l’intime conviction.

J’avais cassé l’un, et je m’étais fêlé l’autre, en dégringolant l’escalier, la nuit précédente. Je me rendais à une réunion strictement privée. Une « jam session », réservée à une poignée d’amateurs de jazz : quelques types qui avaient l’habitude de se retrouver le soir, une fois tous les quinze jours, pour faire du boucan. Je m’étais pris le pied dans une fente, apparue subrepticement sur le tapis de l’escalier (elle n’y était pas quelques heures plus tôt), à trois ou quatre marches du bas. J’étais tombé la tête en avant, et j’avais négocié mon atterrissage en trois temps. C’est lors du premier que mon corps avait rencontré l’extrémité de l’étui »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Les dessous de madame Murphy. »

Regrets éternels par F. Brown

Fiche de Regrets éternels

Titre : Regrets éternels (Tome 6 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1959
Traduction : O. Schwengler
Editeur : 10/18

Première page de Regrets éternels

« — Gin, fit mon oncle en abattant ses cartes. Est-ce que j’ai suffisamment de points pour gagner la partie ?

— Avec le grand jeu en prime, dis-je avec un hochement de tête en posant mon jeu magnifique sur la table. Je n’ai rien au tableau. Quatre cents trente-huit dollars, annonçai-je après avoir fait les comptes. Avec le total cumulé, je te dois, attends voir… Huit mille six cents vingt-deux. C’est ce que qu’on appelle une raclée en bonne et due forme, Oncle Am…

Si ce chiffre avait eu quelque signification, il aurait effectivement représenté un petit pactole mais, bien évidemment, il n’en était rien. On maintenait le score à un dollar le point uniquement pour la forme, et lorsque l’un d’entre nous atteignait les dix mille dollars de dette envers l’autre, il soldait son compte en offrant la tournée »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Regrets Eternels. »

La mort a ses entrées par F. Brown

Fiche de La mort a ses entrées

Titre : La mort a ses entrées (Tome 5 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1951
Traduction : J. Lenclud
Editeur : 10/18

Première page de La mort a ses entrées

« Ce jour-là, en plein mois d’août, on étouffait littéralement ; une de ces chaleurs torrides et moites dont Chicago a le secret s’était abattue sur la ville. Installé dans la pièce de devant, celle que nous destinions à une éventuelle secrétaire, je tapotais d’un doigt inexpert les touches de ma machine. Sur une feuille à en-tête de l’agence Hunter & Hunter s’inscrivait, avec une lenteur exaspérante, le texte d’une lettre adressée à une compagnie financière à qui nous avions proposé nos services – dans le domaine de la recherche des individus qui prennent la poudre d’escampette au volant de voitures volées – et qui voulait connaître nos conditions. Je bougonnais à mi-voix contre ma fichue maladresse : si nous ne pouvions sous peu nous offrir le luxe d’une secrétaire, il me faudrait impérativement apprendre à me servir au moins de deux doigts. »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – La mort a ses entrées. »

Le monstre vous salue bien par F. Brown

Fiche de Le monstre vous salue bien

Titre : Le monstre vous salue bien (Tome 4 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1950
Traduction : J. Lenclud
Editeur : 10/18

Première page de Le monstre vous salue bien

« Ce soir-là, oncle Am n’était pas rentré. Il avait une affaire en route, moi, je me tournais les pouces depuis un bon moment et comme l’heure de fermeture avait sonné – nous travaillons tous les deux à l’agence Starlock Détectives Privés – je ne fis ni une ni deux et rentrai à la maison en me disant qu’il m’y retrouverait à six heures et que nous irions dîner ensemble. Sept heures : toujours pas d’oncle Am, j’avais l’estomac dans les talons et filai sans plus attendre au petit restaurant de Clark Street dont j’appréciais
les « grillades spéciales ».

Estelle Beck, qui loge dans la même maison meublée que nous, vint me faire un bout de causette à la fin du repas. Quand j’avais passé ma commande, elle était très affairée derrière son comptoir et m’avait à peine jeté un coup d’œil. À présent il y avait moins de monde. »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Le Monstre Vous Salue Bien. »

Un cadavre au clair de lune par F. Brown

Fiche d’Un cadavre au clair de lune

Titre : Un cadavre au clair de lune (Tome 3 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1949
Traduction : J. Lenclud
Editeur : 10/18

Première page d’Un cadavre au clair de lune

« C’était presque l’heure de la sortie quand Oncle Am fit irruption dans la petite pièce de derrière qui nous servait de bureau à tous deux, à l’agence Starlock. Il s’assit, les jambes allongées, les pieds sur la
table, et me fit un large sourire.

« Quoi de neuf, petit ? »

Je me contentai de répondre par une moue éloquente.

Voici deux jours que j’exerçais les fonctions de détective ; j’avais passé la première matinée à parcourir les feuillets dactylographiés où étaient consignés règlements et recommandations à l’usage de l’apprenti détective. Dans l’après-midi, je m’étais rendu à West Madison Street pour m’entretenir avec un tenancier de bar, dont le cousin avait pris la poudre d’escampette au volant d’une auto dont il n’avait réglé que les deux premiers versements. Ignorait-il vraiment où était »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Un Cadavre au Clair de Lune. »

Le fantôme du chimpanzé par F. Brown

Fiche de Le fantôme du chimpanzé

Titre : Le fantôme du chimpanzé (Tome 2 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1948
Traduction : J. Ginsberg
Editeur : 10/18

Première page de Le fantôme du chimpanzé

« Cela ne semblait pas du tout être un prélude au meurtre. L’après-midi avait été sombre et gris, mais chaud, il y avait eu foule sur le champ de foire et nous avions fait de bonnes affaires. C’était le quinze août, un jeudi, notre quatrième jour à Evansville, dans l’Indiana.

Puis, vers six heures et demie, alors que nous commencions à nous préparer pour le travail de la soirée, il s’est mis à pleuvoir. C’est généralement la catastrophe pour une fête foraine, mais cette fois, personne n’en a été très ennuyé. Depuis des semaines, tout au long de notre traversée au sud de l’Ohio et du Kentucky, le temps ne nous avait pas accordé une seule pause. Nous avions travaillé tous les jours et nous étions tous pleins de pognon. Une soirée libre, pour changer, cela semblait bon.

Mon oncle Am venait de remonter le store en toile du stand du « chamboule-tout » que nous »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Le Fantôme du Chimpanzé. »

Crime à Chicago par F. Brown

Fiche de Crime à Chicago

Titre : Crime à Chicago (Tome 1 sur 7 – Ed et Am Hunter)
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1947
Traduction : R. Saint-Prix
Editeur : Clancier-Guénaud

Première page de Crime à Chicago

« Dans mon rêve, je passais la main à travers la vitre d’un bric-à-brac, celui de North Clark Street et j’essayais de palper un trombone d’argent. Les autres objets, je ne les voyais pas distinctement.

Un chant me fit tourner la tête, arrêter mon geste : c’était Gardie qui chantait, tout en sautant à la corde. Comme elle faisait encore avant de commencer ses études secondaires, c’est-à-dire l’année dernière. Maintenant, elle se poudrait, mettait du rouge à lèvres, ne pensait plus qu’aux garçons. Âgée de quinze ans à peine, elle était ma cadette de trois ans et demi. Toute fardée, dans mon rêve, elle sautait à la corde et chantait à pleine voix : « Un, deux trois, O’Leary ; quatre, cinq, six, O’Leary ; sept, huit… »

Je m’éveillais progressivement. C’est drôle, quand on est comme ça, un peu ceci, un peu cela. Le vrombissement du métro aérien fait presque »

Extrait de : F. Brown. « Ed et Am Hunter – Crime à Chicago. »