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Visions nocturnes par J. Flanders
Fiche de Visions nocturnes
Titre : Visions nocturnes
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1984
Editeur : Néo
Sommaire de Visions nocturnes
- Le fauteuil
- Pour les yeux de Mathilda Smith
- Deux heures et puis l’absence
- Cochrane et Jones
- Sneaky, Knuckle et Peg Blow
- Le miroir vénitien
- L’odeur du soufre
- Le fantôme marin
- Le chateau du désert
- La forêt infernale
- Flammes vivantes
- Le convive
- La dernière peste de Bergame
- L’énigmatique aventure
- L’étrange manuscrit
- Le voleur
Première page de Le fauteuil
« J’ai très bien connu Maurice Renard. Chaque fois que je venais à Paris j’allais chez lui rue de Tournon. J’y rencontrais entre autres Georges de la Fouchardière, le père du Bouif, un personnage bien oublié. Et aussi Colette, la grande Colette.
Ce qui suit n’est donc pas un simple conte.
C’est plutôt un souvenir « littéraire », car je puis y insérer deux noms célèbres dans les lettres françaises : Gaston Leroux et Maurice Renard.
Quelques années avant sa mort, je fis, à Paris, la connaissance du célèbre auteur de Rouletabille, au domicile de Maurice Renard, l’auteur du Péril bleu, Le Singe, Un Homme chez les microbes, etc.
Quelques années plus tôt, G. Leroux avait publié sa célèbre nouvelle : L’Homme qui a vu le Diable, et durant notre entretien amical nous en sommes venus à en parler…
— J’ai trouvé effrayant le mot final de votre récit, dit Maurice Renard. Quand on veut voir sérieusement le diable, on n’a qu’à l’appeler de tout son cœur, il vient. »
Extrait de : John Flanders. « Visions nocturnes. »
Les contes du Fulmar par J. Flanders
Fiche de Les contes du Fulmar
Titre : Les contes du Fulmar
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1986
Editeur : Néo
Sommaire de Les contes du Fulmar
- Les contes du « Fulmar »
- Bonshommes de la mer
- Feu aux chandelles
- Le lama et le tigre
- Le pari du capitaine
- Dolly
- Le charmeur de requins
- Lady Polly
- La rose d’automne
- Tooty
- Le navire ensorcelé
- Le mystérieux oeil vert
- Un bon petit gueuleton
- Le compagnon de Job Snooks
- Pris en chasse !
- Table grasse, table maigre
- Le lion
- L’étrange bête rouge
- Le musicien clandestin
- Le singe des Louisiades
- A bord d’autres navires
- Terreur sur la mer du pôle
- Le King-Sail
- La loi des Caraïbes
- Le marchand d’étoiles
- Par les moyens du bord
- Une gorgée de rhum
- Les six Rois Mages
- Le passager du « Darling »
- Les trois maisons
- Spider-master
- Le capitaine Krugge
- Les petits profits de la mer
- Colette
- Wongonoo
- The crusader
- Dragomir
- La pieuvre de terre
- L’effroyable cargaison
- Le mystère du Mina Kranert
Première page de Bonshommes de la mer
« Vous voulez que je vous parle de quelques hommes de la mer rencontrés sur mes routes océanes, des « types » ?…
Ces derniers ne sont pas foison : à force de vivre dans une même atmosphère, de mener une existence identique, de partager les mêmes joies et les mêmes soucis, les hommes de bord finissent par se ressembler, par y laisser une partie de leur personnalité.
Mais ce serait malheureux qu’il n’y ait pas d’exceptions à cette règle morose. Celui dont je pourrais raconter quelque chose portait, sur le rôle de l’équipage, un nom bien flamand et un prénom digne d’un roman d’Henri Conscience : « Donatus ». On avait fini par l’appeler Don, comme le faisaient les Anglais.
À bord du Fulmar, quatre hommes d’équipage étaient flamands. Quand ils demandaient à Don : « Êtes-vous d’Ostende ? », il répondait : « C’est possible ». »
Extrait de : John Flanders. « Les contes du Fulmar. »
Le nouveau bestiaire fantastique par J. Flanders
Fiche de Le nouveau bestiaire fantastique
Titre : Le nouveau bestiaire fantastique
Auteur : John Flanders
Date de parution : 2017
Editeur : Terre de brume
Sommaire de Le nouveau bestiaire fantastique
- A bord de la Margaret Payne
- Une araignée au plafond
- L’araignée et la sonnette
- La bête
- Le charmeur de requins
- Le compagnon de Job Snooks
- Le cousin de King-Kong
- Le cygne noir
- Le démon des eaux
- Le diable de Blue Mountain
- L’étrange ennemi
- Fifty-fifty
- Le fond à 11.000 mètres
- Les huîtres savantes
- Le justicier de la mer
- Le monstre de la baie d’Amov
- Le monstre des abîmes
- Le mystère de l’île Creyratt
- « Partumon »
- Les pirates rouges
- « Ram » le mystérieux
- Le requin jaune
- La terrible Madame Sue
- Le terrible vengeur
- Trois phoques
- Le vapeur dans la forêt
- Vivian-la-mystérieuse
- Wongonoo
Première page de A bord de la Margaret Payne
« Waters, le timonier, regarda le baromètre, et un peu de sueur froide lui perla aux tempes.
— Quelle chute, grommela-t-il.
C’était un marin plein d’expérience, mais il avait du sang jaune dans les veines et ne passait pas pour courageux.
— Une chute verticale, ajouta-t-il à l’adresse de Crumps, le capitaine.
Celui-ci hocha pensivement sa lourde tête.
— C’est un très bon baromètre, dit-il.
— Je n’en doute pas, gémit le timonier, et c’est bien pour cette raison que je suis inquiet. Il va se passer du vilain très bientôt. Montons sur le pont, voulez-vous ?
Crumps acquiesça ; après tout, depuis qu’elle avait été renforcée d’un poussif moteur auxiliaire, la Margaret Payne s’était tirée de plus d’une tempête ; elle le ferait bien encore ! »
Extrait de : John Flanders. « Le nouveau bestiaire fantastique. »
Le monstre de Borough par J. Flanders
Fiche de Le monstre de Borough
Titre : Le monstre de Borough
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1974
Editeur : 10/18
Sommaire de Le monstre de Borough
- Le monstre de Borough
- Le mystérieux homme de la pluie
Première page de Le monstre de Borough
« La veille de la Saint-Grégoire, au mois de mai, un soir, un petit carrosse tremblait à travers les rues de Borough. C’était une voiture brimbalante qui crissait et craquait de rhumatismes tenaces, et le baudet qui le tirait, un animal ombrageux, semblait prendre plaisir à accentuer les cahots du véhicule.
Le cocher, dont l’haleine sentait terriblement le brandy et d’autres fortes délicatesses de ce genre, sacrait et jurait tout en faisant claquer son fouet, comme un fou, sur le dos de l’animal. Cela se produisit au tournant de Warwick Street.
Une des roues, dans un choc épouvantable, toucha le trottoir et toute la voiture vola en morceaux, comme un château de cartes ! »
Extrait de : John Flanders. « Le monstre de Borough. »
La neuvaine d’épouvante par J. Flanders
Fiche de La neuvaine d’épouvante
Titre : La neuvaine d’épouvante
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1946
Editeur : Néo
Sommaire de La neuvaine d’épouvante
- La neuvaine d’épouvante
- La statue assassinée
- Le carrefour de la lune rousse
- La jonque noire
- Le nègre de l’ascenseur
- L’aventure espagnole
Première page de La neuvaine d’épouvante
« Le docteur Blass ôta ses lunettes, ferma l’épais atlas qui lui avait servi à donner sa leçon et dit d’une voix glacée et polie :
— Mylord, de l’avis des doctes médecins de la faculté de Londres, nous suspendrons nos leçons pendant trois semaines. Vous êtes, paraît-il, fatigué et trop faible pour étudier l’histoire d’Angleterre, la géographie, le grec, le latin, l’allemand, la physique, l’astronomie et les autres branches, que je vous enseigne avec un succès que j’estime discutable.
Les doctes gens de Londres vous astreignent à un repos, qu’en mon for intérieur, je nomme des vacances superflues et déplorables. »
Extrait de : John Flanders. « La Neuvaine d’Epouvante. »
La nef des bourreaux par J. Flanders
Fiche de La nef des bourreaux
Titre : La nef des bourreaux
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1987
Traduction : P. & R. Depaux
Editeur : Néo
Sommaire de La nef des bourreaux
- La nef des bourreaux
- Le marais noir
- Le fantôme vert
- Le trésor de la crypte
Première page de La nef des bourreaux
« Wapping, un des faubourgs portuaires les plus pauvres de Londres, situé entre le Towerbridge et Limehouse, venait de subir un véritable déluge. Depuis des jours et des jours, une pluie torrentielle tombait sans arrêt, transformant rues et ruelles en rivières boueuses, fouettant les toits, débordant des gouttières, jaillissant des conduites d’eau fêlées, inondant les masures. Et, comme si cela ne suffisait pas, les ménagères, plus remuantes que jamais, jetaient force seaux et cuvettes d’eau sale dans les rues, par n’importe quelle ouverture. Aussi, toutes les portes et fenêtres ressemblaient-elles aux sabords des navires qui, par gros temps, évacuent l’eau des ponts en haute mer.
Où qu’ils vivent, les hommes se plaignent volontiers d’être traqués par la mauvaise fortune. Sauf à Wapping, où elle était quotidienne. »
Extrait de : John Flanders. « La nef des bourreaux. »
La malédiction de Machrood par J. Flanders
Fiche de La malédiction de Machrood
Titre : La malédiction de Machrood
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1946
Traduction : P. & R. Depaux, J. Finné
Editeur : Néo
Sommaire de La malédiction de Machrood
- La malédiction de Machrood
- Le comte Masconti
- Les célébrités de Tudor Street
- Le petit homme de la lune
- Schola Salernitana
- La nuit de Belleville
- Le poignard d’or
- La rose terrifiante
- Le crapaud
- L’herbe qui égare
- L’ange noir
- Les collines rouges
Première page de La malédiction de Machrood
« Ingerham est une charmante petite ville que traverse la Pantey, une modeste rivière parfois désignée comme canal sur certaines cartes hydrographiques de l’Angleterre. Un petit pont l’enjambe, un pont half-penny, ce qui veut dire que pour le franchir il faut payer un droit de péage d’un demi-penny à Oliver Trush, le pontonnier.
Le jour où commence cette histoire, Trush rêvassait mélancoliquement au bord de l’eau, ce qui lui arrivait souvent.
Il se faisait du souci, car les affaires étaient loin d’être brillantes. Deux shillings, pas un farthing de plus, voilà toute la recette qu’il pourrait remettre à la maison communale. Il voyait déjà en pensée la mine méprisante de Samuel Prior, le greffier communal. »
Extrait de : John Flanders. « La malédiction de Machrood. »
La griffe du diable par J. Flanders
Fiche de La griffe du diable
Titre : La griffe du diable
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1966
Traduction : M. Grayn
Editeur : AELP
Sommaire de La griffe du diable
- La malédiction du manoir
- L’automate
- Le miroir vénitien
- La dernière peste de Bergame
- Le mystère de l’île Creyratt
- Les contes de ma mère l’oye
- Brouillard et compagnie
- Le fils de Manué
- Le monstre des abîmes
- Une île dans le ciel
- Le diable de cire
- L’ange noir
- La griffe du diable
Première page de La malédiction du manoir
« Les vieux Londoniens qui veulent poliment vous envoyer au diable disent :
— Allez à Bermondsey !
Avec une partie de la population du Kent, du Surrey et du Middlesex, les petites gens de Bermondsey forment la classe béotienne de Londres. Une grande facilité à se résigner les caractérise.
— Nous ne sommes pas très malins, mais vous devez nous accepter comme ça, déclarent-ils avec un sourire tel qu’on ne peut que leur pardonner leur manque d’esprit.
Horace Hyslop était, lui aussi, un pauvre imbécile. Non seulement parce qu’il était né dans ce quartier, qu’il y habitait et pensait bien y décéder, mais surtout parce qu’il était resté un célibataire endurci. Et ce, malgré les blondes aux yeux bleus de Bermondsey, filles qui sans doute ne brillaient pas non plus par leur intelligence, mais qui étaient pourtant jolies. »
Extrait de : John Flanders. « La griffe du Diable. »
La brume verte par J. Flanders
Fiche de La brume verte
Titre : La brume verte
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1948
Traduction : P. & R. Depauw
Editeur : Néo
Première page de La brume verte
« Les lecteurs comprendront aisément les raisons pour lesquelles je me suis abstenu de révéler le véritable nom de la petite ville flamande d’où Gustave Léman prit son envol vers des horizons énigmatiques, ailes déployées ainsi qu’un oiseau de grand espace. Comme de superbes tilleuls ombragent ses vénérables petits jardins et ses remparts vétustes, je propose de la nommer : Lindenham, linden signifiant tilleuls dans la langue du pays. D’ailleurs, qui sait si quelques-uns d’entre vous n’en reconnaîtront pas certains aspects caractéristiques ?
Je change également le nom des personnages et des rues, en vertu du droit d’un auteur qui accorde avant tout de l’intérêt à l’aventure elle-même. »
Extrait de : John Flanders. « La Brume Verte. »
L’île noire par J. Flanders
Fiche de L’île noire
Titre : L’île noire
Auteur : John Flanders
Date de parution : 1948
Traduction : P. & R. Depauw
Editeur : Néo
Première page de L’île noire
« Ainsi qu’il est écrit dans le Grand Livre de la Sagesse chinoise, les événements importants ne sont pas toujours annoncés par un coup de tonnerre. Cette vérité illustre fort bien le début de l’aventure des frères Frank et Robert Reyns, aventure pourtant destinée à des développements dramatiques.
— Les événements ne vous sautent pas toujours à la gorge comme un chat, avait l’habitude de dire un vieux Gantois de mes amis. Et si je pense à lui, c’est parce que ce récit commence dans la fière cité de
Jacques van Artevelde, aux premiers jours du mois d’août 1882.
L’implacable soleil d’après-midi chauffait à blanc la place Saint-Jacques, projetant de courtes ombres d’un noir de corbeau. Dans le lointain, le carillon du beffroi achevait de sonner deux ‘ heures. »
Extrait de : John Flanders. « L’ile Noire. »