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Gloriana 2 par M. J. Moorcock

Fiche de Gloriana 2

Titre : Gloriana ou la reine inassouvie 2
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1978
Traduction : P. Couton
Editeur : L’Atalante

Première page de Gloriana 2

« Où Lord Montfallcon commence à redouter un retour de la terreur et la reine à contester la valeur du mythe de la vertu
 
« CELA fait treize ans que je n’ai pas vu autant de sang », dit Lord Montfallcon avec froideur.
Il abaissa les yeux sur la tête de Lady Mary Perrott, à demi détachée du tronc, et sur l’épée de Sir Tancred, l’arme du crime. Il était triste, non pour la jeune femme qui avait trouvé une mort horrible ni pour l’infâme Sir Tancred, mais pour l’avenir de son grand rêve. On découvrait le vice sous le heaume de la chevalerie. Il en voulait à la fois au meurtrier et à la victime qui mettaient si dangereusement en péril l’harmonie qu’il avait maintenue avec tant de constance depuis l’accession de Gloriana sur le trône.
Lord Ingleborough suffoquait dans sa tenue d’apparat ; son casque et son plastron lui comprimaient la gorge et la poitrine, et le menaçaient d’une nouvelle attaque cardiaque ; il se demandait encore ce qui s’était passé »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Gloriana 2. »

Gloriana 1 par M. J. Moorcock

Fiche de Gloriana 1

Titre : Gloriana ou la reine inassouvie 1
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1978
Traduction : P. Couton
Editeur : L’Atalante

Première page de Gloriana 1

« LE palais est aussi grand qu’une ville moyenne, car au cours des siècles les communs, les pavillons, les hôtelleries, les manoirs des seigneurs et dames d’honneur ont été reliés par des ambulatoires, ambulatoires recouverts les uns après les autres d’un toit ; ainsi çà et là trouve-t-on des corridors à l’intérieur d’autres corridors, tels des conduits dans un tunnel, des maisons dans des salles, ces salles dans des châteaux, ces châteaux dans des cavernes artificielles, le tout à nouveau coiffé de toits de tuiles d’or, de platine, d’argent, de marbre et de nacre ; si bien que le palais s’embrase de mille couleurs à la lumière du soleil tandis qu’il chatoie sous la lune. La masse ondoyante des murs et des toits semble portée par des flots majestueux d’où émergent tours et minarets, pareils aux mâts et aux coques de navires en perdition. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Gloriana 1. »