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Maximes et pensées de Tyrion Lannister par G. R. R. Martin

Fiche de Maximes et pensées de Tyrion Lannister

Titre : Maximes et pensées de Tyrion Lannister
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2013
Traduction : J. Sola
Editeur : J’ai lu

Première page de Maximes et pensées de Tyrion Lannister

« Sur le nanisme

« Aux yeux de leur père,
les nains sont toujours bâtards. »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Maximes et pensées de Tyrion Lannister – Trône de Fer. »

Les rois des sables par G. R. R. Martin

Fiche de Les rois des sables

Titre : Les rois des sables
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1979
Traduction : J.-P. Pugi, S. Docke, P.-P. Durastanti
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Les rois des sables

  • Par la croix et le dragon
  • Aprevères
  • Vifs-amis
  • Dans la maison du ver
  • La cité de la pierre
  • La dame des étoiles
  • Les rois des sables

Première page de Par la croix et le dragon

«  Hérésie », me dit-il. Des vaguelettes troublèrent les eaux saumâtres de sa piscine.

« Encore une ? répondis-je d’un ton las. Il y en a tant de nos jours… »

La remarque eut le don d’irriter mon Maître Commandeur. Il se retourna lourdement, dans une gerbe d’éclaboussures. Une vague se brisa contre le bord de la piscine et une nappe d’eau inonda les dalles de la chambre de réception. Une fois encore, mes bottes se retrouvèrent trempées. Je l’acceptais avec philosophie. J’avais chaussé ma plus vieille paire, car je n’ignorais pas que des pieds trempés étaient l’une des inévitables conséquences d’une visite à Torgathon Neuf-Klariis Tûn, Ancien des ka-Thane et archevêque de Vess, Très Saint Père des Quatre Vœux, Grand Inquisiteur des Chevaliers de Jésus-Christ et conseiller de Sa Sainteté le pape Daryn XXI de La Nouvelle-Rome. »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Les rois des sables. »

Le voyage de Haviland Tuf par G. R. R. Martin

Fiche de Le voyage de Haviland Tuf

Titre : Le voyage de Haviland Tuf
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1986
Traduction : A. Robert
Editeur : J’ai lu

Première page de Le voyage de Haviland Tuf

« Allô, allô !

Oui, ça marche. Bon.

Je m’appelle Rarvik Hortvenzy, administrateur adjoint, et si je vous parle, c’est pour vous mettre en garde, vous qui recevrez ce message.

Le crépuscule est proche ; pour moi ce sera le dernier. Le soleil s’est couché derrière les falaises, à l’ouest, après avoir coloré la terre d’une teinte sanglante, et la pénombre s’étend vers moi, inexorablement. Les étoiles s’allument, une à une, mais la seule qui m’importe brille jour et nuit. Elle m’accompagne sans cesse, et, à part le soleil, rien ne brille aussi fort qu’elle dans le ciel. C’est l’Étoile de la Peste.

Aujourd’hui, j’ai enterré Janeel. De mes mains nues, je lui ai creusé un trou dans le sol rocailleux, j’ai creusé à m’en mettre les bras en feu. Ma besogne terminée, après avoir jeté ma dernière misérable pelletée de cette terre étrangère sur sa tête, après avoir posé la dernière pierre sur son cairn, je me suis relevé et j’ai craché sur sa tombe. »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Le voyage de Haviland Tuf. »

L’agonie de la lumière par G. R. R. Martin

Fiche de L’agonie de la lumière

Titre : L’agonie de la lumière
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1977
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu

Première page de L’agonie de la lumière

« Ce monde était un vagabond, un errant, un rebut de la création.

Depuis des siècles innombrables, il chutait, solitaire, sans but, à travers les espaces froids et désolés qui s’étendaient entre les étoiles. Des milliers de soleils avaient décrit des arcs majestueux dans ses cieux vides sans qu’il ne se lie à aucun. C’était un monde totalement indépendant. Dans un certain sens, il ne faisait même pas partie de la galaxie : sa trajectoire désordonnée sillonnait le plan galactique tel un clou enfoncé dans le plateau de bois d’une table. Il n’appartenait qu’au néant.

Et le néant réclamait son dû. À l’aube de l’histoire humaine, le monde errant avait traversé un rideau de poussière interstellaire qui couvrait une zone minuscule, à proximité de la bordure supérieure de la grande lentille galactique. Il y avait »

Extrait de : G. R. R. Martin. « L’agonie de la lumière. »

Des astres et des ombres par G. R. R. Martin

Fiche de Des astres et des ombres

Titre : Des astres et des ombres
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1977
Traduction : M. Cartanas, M.-C. Luong, S. Guillot
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Des astres et des ombres

  • Tour de cendres
  • Saint Georges ou Don Quichotte
  • La bataille des eaux-glauques
  • Un luth constellé de mélancolie
  • La nuit des vampyres
  • Les fugitifs
  • Equipe de nuit
  • « … pour revivre un instant »
  • Sept fois, sept fois l’homme, jamais !

Première page de Tour de cendres

« Ma tour est en briques, de minuscules briques gris anthracite unies par un mortier noir luisant qui, à mes yeux de profane, ressemblent étrangement à de l’obsidienne – ça ne peut évidemment pas être le cas. Elle élève ses murs branlants à près de sept cents mètres au-dessus du bras de la Mer Gracile, au bord de laquelle elle est construite, à la lisière de la forêt.

Je l’ai découverte il y a près de quatre ans, le jour où P’tit-Gris et moi avons quitté Port-Jamison, à bord de l’aéromobile gris métallisé dont la carcasse gît désormais devant ma porte, envahie par les herbes. Aujourd’hui encore, je ne sais rien de concret à son sujet – mais ça ne m’empêche pas d’avoir mon idée.

D’abord, je doute fort qu’elle ait été construite de main d’homme. Elle est nettement plus »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Des astres et des ombres. »

Chanson pour Lya par G. R. R. Martin

Fiche de Chanson pour Lya

Titre : Chanson pour Lya
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1976
Traduction : M.-C. Luong, M. Cartanas
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Chanson pour Lya

  • Chanson pour Lya
  • Au matin tombe la brume
  • Il y a solitude et solitude
  • Pour une poignée de volutoines
  • Le héros
  • L’éclaireur
  • VSL
  • La sortie de San Breta
  • Diaporama

Première page de Chanson pour Lya

« Les villes des Ch’kéens étaient anciennes, bien plus anciennes que les cités des hommes, et l’immense métropole aux tons de rouille qui s’élevait sur leurs collines saintes était la plus ancienne de toutes. Elle n’avait pas de nom. Elle n’en avait pas besoin. Bien que les Ch’kéens aient construit des centaines et des milliers de villes, grandes et petites, la cité sur la colline était sans rivale. Par l’étendue comme par la population, elle était la première ; elle se dressait, solitaire, sur les collines saintes. C’était leur Rome, leur Mecque, leur Jérusalem, tout à la fois. C’était la Ville par excellence, la seule et l’unique, et tous les Ch’kéens y venaient à la fin de leur vie, aux derniers jours avant l’Union.

La cité était déjà vénérable bien avant la chute de Rome, elle s’étendait déjà de toutes parts alors que Babylone n’était encore qu’un rêve. Mais son ancienneté ne se sentait pas. »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Chanson pour Lya. »

Dangerous Women 2 par G. R. Dozois et G. R. R. Martin

Fiche de Dangerous Women 2

Titre : Dangerous Women 2
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2013
Traduction : B. Kuntzer
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Dangerous Women 2

  • Soit mon coeur est gelé par M. Abott
  • La chanson de Nora par C. Holland
  • Les mains qui n’y sont pas par M. Snodgrass
  • Raisa Stepanova par C. Vaughn
  • Les voisines par M. Lindholm
  • Une reine en exil par S. K. Penman
  • Deuxième arabesque, très lentement par N. Kress
  • La ville Lazare par D. Rowland
  • Novices par D. Gabaldon
  • L’Enfer n’a pire furie par S. Kenyon
  • Les aides-soignantes par P. Cadigan
  • Les mensonges que me racontait ma mère par C. Spector

Première page de Soit mon coeur est gelé

« Il attendait dans la voiture. Il s’était garé sous l’une des grandes rangées de réverbères. Personne ne voulait stationner là. Il devinait pourquoi. Trois places plus loin, il vit le dos d’une femme plaqué contre une vitre ; ses cheveux remuaient. À un moment donné, elle tourna la tête, et il faillit avoir un aperçu de son visage, découvrir la lumière bleutée sur ses dents tandis qu’elle souriait.

Un quart d’heure s’écoula avant que Lorie traverse le parking en trébuchant, ses talons claquant sur le bitume.

Il avait travaillé tard et ignorait avant d’arriver qu’elle n’était pas à la maison. Quand elle avait enfin décroché, elle lui avait expliqué où elle se trouvait, dans un bar dont il n’avait jamais entendu parler, dans un quartier de la ville où il n’avait jamais mis les pieds. »

Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Dangerous Women 2. »

Dangerous Women 1 par G. R. Dozois et G. R. R. Martin

Fiche de Dangerous Women 1

Titre : Dangerous Women 1
Auteur : G. R. Dozois et G. R. R. Martin
Date de parution : 2013
Traduction : B. Kuntzer
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Dangerous Women 1

  • Desperada par J. Abercrombie
  • Cocktail explosif par J. Butcher
  • Catcher Jésus par J. R. Lansdale
  • Je sais comment les choisir par L. Block
  • Des ombres pour Silence dans les forêts de l’Enfer par B. Sanderson
  • La fille du miroir par L. Grossman
  • Annoncer la sentence par S. M. Stirling
  • Nommer la bête par S. Sykes
  • La princesse et la reine, ou les noirs et les verts par G. R. R. Martin

Première page de Desperada

« Farouche éperonna sa monture. Les jambes du cheval ployèrent et, avant qu’elle comprenne ce qui lui arrivait, elle et sa selle se firent des adieux misérables.

Elle disposa d’une fraction de seconde de voltige pour considérer la situation. Rien de bien réjouissant, à vue de nez, et l’impact imminent avec le sol l’empêcha d’y réfléchir plus longuement. Elle s’efforça d’accompagner sa chute d’un roulé-boulé – comme lors de la plupart de ses nombreux malheurs –, mais la terre s’empressa de l’étaler, de l’ébouriffer copieusement et de la projeter, telle une poupée de chiffon, sur un massif de broussailles ratatiné par le soleil.

La poussière retomba.

Elle s’octroya un instant de répit pour reprendre son souffle. Puis un second pour gémir, le temps que le monde cesse de tournoyer. »

Extrait de : G. R. Dozois et G. R. R. Martin. « Dangerous Women 1. »

Stardust par N. Gaiman

Fiche de Stardust

Titre : Stardust
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 1998
Traduction : F. Le Boucher
Editeur : J’ai lu

Première page de Stardust

« Il était une fois un jeune homme qui voulait conquérir l’Élue de son Cœur.

Quoique, à en croire semblable introduction, il n’y ait guère là de quoi faire un roman (toutes les histoires de tous les jeunes gens qui furent et seront pourraient commencer de la même façon), ce jeune homme-là et ce qui lui arriva – lui-même, d’ailleurs, ne le sut jamais vraiment – sortent suffisamment de l’ordinaire pour mériter, le premier, d’être le héros et, le second, l’intrigue de notre histoire.

Celle-ci commence, comme bien des histoires ont commencé : à Wall.

Le village de Wall se trouve encore aujourd’hui là où il a toujours été – depuis six cents ans, tout au moins : perché sur un téton de granit, au cœur d’une petite forêt. »

Extrait de : N. Gaiman. « Stardust. »

Odd et les géants de glace par N. Gaiman

Fiche de Odd et les géants de glace

Titre : Odd et les géants de glace
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2009
Traduction : V. Le Plouhinec
Editeur : Albin Michel

Première page de Odd et les géants de glace

« IL ÉTAIT UNE FOIS un garçon nommé Odd{1}, ce qui n’avait rien d’étrange ni d’inhabituel en ce temps et dans cette contrée-là. « Odd » signifiait « la pointe d’une lame », c’était un nom porte-bonheur.
Le garçon, en revanche, était un peu bizarre. C’était du moins l’avis des autres villageois. Bizarre, il l’était sans doute ; mais chanceux, certainement pas.
Son père avait péri au cours d’une expédition de pillage en mer deux années plus tôt, alors qu’Odd n’avait que dix ans. On avait déjà vu des hommes se faire tuer lors de ces raids, mais son père n’avait pas été occis par un Écossais, il n’était pas tombé glorieusement dans le feu du combat, en bon Viking. Non, il avait sauté par-dessus bord pour »

Extrait de : N. Gaiman. « Odd et les Géants de Glace. »