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Les veilleurs du feu par C. Willis

Fiche de Les veilleurs du feu

Titre : Les veilleurs du feu
Auteur : C. Willis
Date de parution : 1985
Traduction : F. Jamoul, P. Hupp, I. Tate, E. Cowen, H.-L. Planchat
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Les veilleurs du feu

  • Les veilleurs du feu
  • Rituel du service des morts
  • Perdu et retrouvé
  • Joyeux Noël, mes chéris !
  • Le père de la mariée
  • Une lettre des Cleary
  • Car certains sont venus de loin
  • Le sidon dans le miroir
  • Marguerite au soleil
  • Bille de clone
  • Drôle de samaritain
  • La lune bleue

Première page de Les veilleurs du feu

« 20 septembre – Bien entendu, j’ai commencé par chercher la stèle commémorative. Et, bien entendu, pas de stèle. Elle n’a été scellée qu’en 1951, après un discours du Très Révérend Doyen Walter Matthews, et nous ne sommes qu’en 1940. Je le savais. Je ne suis allé voir qu’hier cette fameuse dalle célébrant le courage des veilleurs volontaires, avec le vague sentiment qu’une visite des lieux du crime m’aiderait. Il n’en a rien été.
Tout ce qui aurait pu m’aider, c’aurait été un cours intensif sur Londres à l’époque du Blitz et un délai supplémentaire. Je n’avais obtenu ni l’un ni l’autre.
— Voyager dans le temps, ça n’est pas la même chose que prendre le métro, M. Bartholomew, avait déclaré l’estimé Dunworthy en m’observant à travers ses fichus binocles antédiluviens. Ou vous faites  »

Extrait de : C. Willis. « Les veilleurs du feu. »

Les veilleurs par C. Willis

Fiche de Les veilleurs

Titre : Les veilleurs
Auteur : C. Willis
Date de parution : 2013
Traduction : F. Jamoul, J.-P. Pugi, P. Hupp, S. Guillot
Editeur : Nouveaux Millénaires

Sommaire de Les veilleurs

  • Une lettre des Cleary
  • Au rialto
  • Morts sur le Nil
  • Les veilleurs du feu
  • Infiltration
  • Même sa majesté
  • Les vents de Marble Arch
  • Tous assis par terre
  • Le dernier des Winnebago

Première page d’Une lettre des Cleary

« Il y avait une lettre des Cleary, à la poste. Après l’avoir glissée dans mon sac à dos, avec les magazines de Mme Talbot, je suis sortie détacher Stitch.
Il avait tiré sur sa laisse autant qu’il avait pu pour aller s’asseoir au coin de la rue, à demi étranglé : il guettait un rouge-gorge. Stitch n’aboie jamais, même pour un oiseau. Il n’a même pas poussé un cri quand papa lui a recousu la patte. Il est resté tranquillement assis, tout comme le jour où nous l’avions trouvé sous la véranda, devant la maison : il frissonnait légèrement, une patte tendue en direction de papa, pour attirer son attention. Mme Talbot trouve qu’il ne vaut rien comme chien de garde, mais moi je suis contente qu’il n’aboie jamais. Rusty le faisait tout le temps, lui – et voyez où ça l’a mené.
J’ai dû tirer Stitch en arrière pour détendre sa laisse et parvenir à le détacher ; tout en m’escrimant sur le nœud avec mes ongles, je lui ai soufflé : « Signe de printemps, pas vrai, mon vieux ? » Ledit nœud résistait, contrairement à l’un de mes ongles… Bravo ! Maman allait encore me demander si je connaissais quelqu’un d’autre aussi maladroit que moi. »

Extrait de : C. Willis. « Les veilleurs. »