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L’assassin anglais par M. J. Moorcock

Fiche de L’assassin anglais

Titre : L’assassin anglais (Tome 3 sur 4 – Jerry Cornelius)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1972
Traduction : J.-P. Wautier
Editeur : J.-C. Lattès

Première page de L’assassin anglais

« Prologue (au commencement…)
 
 « Enfant, je vivais dans cet impeccable jardin de Londres qu’est le comté de Surrey. Le Surrey, du moins au cours de ce siècle, n’a connu qu’une fois une intense vitalité. C’était pendant la Deuxième Guerre mondiale, quand les bombes incendiaires tombaient, quand les Messerschmidt explosaient et que les V1 et les V2 surgissaient soudain du ciel silencieux. Les flammes nocturnes, le vrombissement des avions, les tirs de D. C. A., les éclats d’obus et les bombardements sont mes meilleurs souvenirs d’enfance. Je voudrais tant retrouver ces impressions. Le pylône, la palissade, la rue en ruines et l’usine sont les images qui ont, jusqu’à maintenant le plus apaisé et satisfait mon psychisme. J’étais très heureux au milieu de cette guerre et des querelles de mes parents ; les querelles cessèrent bientôt et mes parents se séparèrent. Une fois la Guerre gagnée, et la Famille perdue, mon contentement, autant que je me souvienne, persista. Mais me reviennent maintenant,  »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Jerry Cornelius – L’assassin anglais. »

Le programme final par M. J. Moorcock

Fiche de Le programme final

Titre : Le programme final (Tome 1 sur 4 – Jerry Cornelius)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : J. Guiod, J.-P. Wautier
Editeur : J.-C. Lattès

Première page de Le programme final

« C’est au Cambodge, pays situé entre le Vietnam et la Thaïlande sur la carte et entre n et zéro sur la table des fuseaux horaires, que se trouve la cité magique d’Angkor où vivait jadis la grande race khmère. Un explorateur français la redécouvrit au XIXe siècle, perdue dans la jungle et, un peu plus tard, ce furent des archéologues français qui travaillèrent à sa résurrection. Les gens simples qui y vivaient étaient les descendants des Khmers et ils avaient deux théories quant à l’origine de leur cité : ou bien elle avait été bâtie par une race de géants, ou bien elle s’était créée toute seule à la naissance du monde. Dans un article sur Angkor paru dans le Sunday Times du 10.1.65, Maurice Wiggin écrivit : Les citoyens d’Angkor ont-ils eu le futur qu’ils désiraient ? Je ne le crois pas. Ils semblaient pourtant pouvoir s’adapter facilement, passer dans la vie courante de l’Hindouisme au Bouddhisme et construire des cités faites pour durer éternellement. (« Les ruines les plus grandioses du monde. ») Malgré tout cela, les grands rois khmers sont tombés en poussière.
Construit non seulement pour durer, mais aussi pour exister pendant notre époque, le Hilton-Ang- »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Jerry Cornelius – Le programme final. »