Étiquette : Karl Glogauer

 

La défonce Glogauer par M. J. Moorcock

Fiche de la La défonce Glogauer

Titre : La défonce Glogauer (Tome 2 sur 2 – Karl Glogauer)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1971
Traduction : D. Pemerle
Editeur : J.-C. Lattès

Première page de La défonce Glogauer

« Dans le jardin suspendu, 1971 : Rouge péché

Les entrées d’immigrants du Commonwealth en Grande-Bretagne ont baissé de 22 % en avril. De 2560 en avril dernier, elles sont passées à 1991.
The Guardian, 25 juin 1971

Le doute ramenait toujours Karl Glogauer au Derry and Toms. Sous le soleil d’été, il descendait Kensington Church Street jusqu’à High Street sans un regard pour les boutiques et les cafés. Passé le premier des trois grands magasins, bâtiments sévères, regorgeants et éternels qui, installés côte à côte, bouchaient le ciel, il poussait les hautes portes de verre du deuxième, le Derry. La plus forte de ces places fortes. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Karl Glogauer – La défonce Glogauer. »

Voici l’homme par M. J. Moorcock

Fiche de Voici l’homme

Titre : Voici l’homme (Tome 1 sur 2 – Karl Glogauer)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : M. Renaud, P. Versins
Editeur : L’Atalante

Première page de Voici l’homme

« La machine temporelle est une sphère pleine d’un fluide laiteux dans lequel flotte le voyageur, enveloppé d’une combinaison caoutchoutée, respirant à l’aide d’un masque relié à un tuyau menant à la paroi de l’appareil.
La sphère se fêle à l’atterrissage, et le fluide se répand, absorbé par la poussière. La sphère se met à rouler, cahotant sur les rochers et le sol dénudés.

Oh, Jésus ! Oh, Dieu !
Oh, Jésus ! Oh, Dieu !
Oh, Jésus ! Oh, Dieu !
Oh, Jésus ! Oh, Dieu !
Oh, Jésus ! Oh, Dieu !
Christ ! Que m’arrive-t-il ?
Je suis foutu. Je suis perdu.
Cette saloperie ne marche pas.
Oh, Jésus ! Oh, Dieu ! Quand donc ce foutoir cessera-t-il de cahoter ?

Karl Glogauer se recroqueville cependant que descend le niveau du liquide, et il coule jusqu’au plastique protecteur qui double l’intérieur de la machine. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Karl Glogauer – Voici l’homme. »