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La forêt 3 par A. Radcliffe

Fiche de La forêt 3

Titre : La forêt ou L’abbaye de Saint-Clair (Tome 3 sur 3)
Auteur : A. Radcliffe
Date de parution : 1831
Traduction : F. Soulès
Editeur : Bibliothèque numérique romande

Première page de La forêt 3

« Cependant Adeline et Pierre continuèrent leur voyage sans éprouver d’accident, et débarquèrent en Savoie, où Pierre la mit sur le cheval, et marcha à côté d’elle. Quand il aperçut les montagnes de son pays, sa joie immodérée lui fit faire de fréquentes exclamations, et il demandait souvent à Adeline si elle avait vu de pareilles montagnes en France. « Non, non, ajoutait-il, les montagnes de ce pays-là sont assez bonnes pour des montagnes françaises ; mais elles n’ont rien à faire avec les nôtres. » Adeline, pleine d’admiration pour la scène majestueuse dont elle était environnée, convint de la vérité de l’assertion de Pierre, ce qui l’encouragea à s’étendre encore plus sur les avantages de son pays, dont il oubliait entièrement les désavantages ; et, quoiqu’il donnât les derniers sous qu’il possédait aux petits paysans qui couraient nu-pieds à côté du cheval, il ne parlait que du bonheur et du contentement de ses compatriotes. »

Extrait de : A. Radcliffe. « La Forêt ou l’Abbaye de Saint-Clair (Tome 3). »

La forêt 1 et 2 par A. Radcliffe

Fiche de La forêt 1 et 2

Titre : La forêt ou L’abbaye de Saint-Clair (Tome 1 et 2 sur 3)
Auteur : A. Radcliffe
Date de parution : 1830
Traduction : F. Soulès
Editeur : Bibliothèque numérique romande

Première page de La forêt 1 et 2

«  Une fois que l’intérêt sordide s’empare d’une âme, il y glace toutes les sources des sentiments honnêtes et tendres. Non moins ennemi du goût que de la vertu, il pervertit l’un et anéantit l’autre. Mon ami, un jour viendra, peut-être, où l’avarice, disparaissant de la terre, laissera l’humanité reprendre ses premiers droits. »
Ainsi parlait l’avocat Nemours à Pierre de La Motte en l’accompagnant, sur le minuit, à la voiture qui allait l’éloigner de Paris, et des poursuites de ses créanciers.
La Motte le remercie de la dernière marque d’amitié qu’il lui donnait en favorisant son évasion. Il prononce un triste adieu… La voiture part. L’obscurité de la nuit et la crise de sa situation le plongèrent dans une profonde rêverie. »

Extrait de : A. Radcliffe. «  La Forêt ou l’Abbaye de Saint-Claire (tomes 1-2). »