Étiquette : La grande porte
A travers la grande porte par F. Pohl
Fiche de A travers la grande porte
Titre : A travers la grande porte (Tome 5 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1990
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de A travers la grande porte
« LA VISITE
Jadis, il y a environ un demi-million d’années, de nouveaux voisins arrivèrent dans les parages du système solaire de la Terre. Ils voulaient à tout prix se montrer amicaux. Du moins, c’était dans leur intention si jamais ils découvraient dans ce coin quelqu’un avec qui nouer amitié. Aussi débarquèrent-ils un beau jour sur la troisième planète de ce système, celle-là même que nous nommons aujourd’hui la Terre, pour voir s’il y avait du monde dans cette contrée.
Seulement, l’époque était mal choisie pour rendre visite. Oh ! la vie ne manquait pas sur la Terre. Cette planète grouillait de monde. Il y avait l’ours des cavernes et les tigres à dents de sabre, les pachydermes et les cerfs. Il y avait aussi des serpents, des poissons, des oiseaux ainsi que des crocodiles. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – A travers la grande porte. »
Les annales des Heechees par F. Pohl
Fiche de Les annales des Heechees
Titre : Les annales des Heechees (Tome 4 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1987
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Les annales des Heechees
« SUR LE ROCHER RIDÉ
Commencer n’est pas facile. J’ai envisagé toutes sortes de préludes. Comme cette ruse :
Si vous n’avez lu aucun des livres écrits par Mr Fred Pohl, vous ne me connaissez pas. Grosso modo, il a dit la vérité. Parfois, il a exagéré, mais dans l’ensemble, il a dit la vérité.
Toutefois, mon programme d’ordinateur, mon ami Albert Einstein, m’a fait remarquer que je suis de toute façon trop orgueilleux pour masquer mes références littéraires. Si bien que j’ai rejeté le gambit Huckleberry Finn. Alors j’ai songé à l’une de ces formules surannées exprimant l’angoisse cosmique et la quête de l’âme qui, toujours (comme Albert me l’a rappelé), imprègnent ma conversation. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – Les annales des Heechees. »
Rendez-vous à la grande porte par F. Pohl
Fiche de Rendez-vous à la grande porte
Titre : Rendez-vous à la grande porte (Tome 3 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Rendez-vous à la grande porte
« Un brin de causette avec un simulacre
Je ne suis pas Hamlet. Mais je suis tout de même un grand serviteur ; ou du moins c’est ce que je serais si j’étais humain. Mais je ne le suis pas. Je suis un programme d’ordinateur ; une condition honorable dont je ne rougis nullement, surtout dans la mesure où (comme vous pouvez le constater) je suis un programme très sophistiqué, capable non seulement d’établir une progression ou de dresser un ou deux décors, mais également de citer les obscurs poètes du vingtième siècle.
C’est pour planter un décor que je vous parle en ce moment. Je m’appelle Albert et j’adore faire des présentations. Aussi vais-je commencer par me présenter.
Je suis un ami de Robinette Broadhead. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact ; je ne suis pas certain de pouvoir affirmer que je suis son ami, encore que je m’efforce d’être un ami pour lui. »
Extrait de : F. Pohl. « Rendez-vous à la Grande Porte. »
Les pilotes de la grande porte par F. Pohl
Fiche de Les pilotes de la grande porte
Titre : Les pilotes de la grande porte (Tome 2 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1980
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu
Première page de Les pilotes de la grande porte
« Wan
Ça n’était pas facile de vivre, si jeune, si totalement seul.
« Va dans les dorés, Wan, vole ce que tu veux, apprends. N’aie pas peur », lui disaient les Hommes Morts. Mais comment pouvait-il ne pas avoir peur ? Les Anciens circulaient dans les passages dorés. Ils étaient stupides mais inquiétants. On pouvait les rencontrer partout, et plus particulièrement tout au bout des passages, là où les écheveaux de symboles tournaient sans fin au centre des choses. C’est-à-dire très exactement là où les Hommes Morts l’incitaient à se rendre. Après tout, il devrait certainement y aller, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur.
Wan ignorait ce qui pourrait lui arriver si jamais les Anciens l’attrapaient. Les Hommes Morts le savaient probablement mais, pour lui, leurs divagations n’avaient pas le moindre sens. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – Les pilotes de la Grande Porte. »
La grande porte par F. Pohl
Fiche de La grande porte
Titre : La grande porte (Tome 1 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1977
Traduction : C. et L. Meistermann
Editeur : J’ai lu
Première page de La grande porte
« Je m’appelle Robinette Broadhead, mais je n’en suis pas moins du sexe masculin. Mon analyste (que j’appelle Sigfrid von Shrink, quoique ce ne soit point son nom ; il ne possède aucun nom, car c’est une machine) tire un grand plaisir électronique de ce fait :
— Pourquoi te tourmentes-tu si certaines personnes croient que c’est un nom de fille, Bob ?
— Je ne me tourmente pas.
— Alors pourquoi n’arrêtes-tu pas d’en parler ?
Il m’énerve, à parler de ce dont je n’arrête pas de parler. Je regarde le plafond décoré de mobiles et de poteries mexicaines, puis je regarde par la fenêtre. Ce n’est pas vraiment une fenêtre. C’est un holo du ressac se brisant à Kaena Point ; la programmation de Sigfrid est terriblement éclectique. Au bout d’un moment, je réponds :
— Je ne peux rien changer au nom que m’ont donné mes parents. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – La Grande Porte. »