Étiquette : La trilogie cosmique

 

Cette hideuse puissance par C. S. Lewis

Fiche de Cette hideuse puissance

Titre : Cette hideuse puissance (Tome 3 sur 3 – La trilogie cosmique)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1945
Traduction : F. Straschitz
Editeur : Néo

Première page de Cette hideuse puissance

« VENTE D’UN BIEN DU COLLÈGE

— « Le mariage, » se récitait Jane Studdock à elle-même, « a été créé pour que les époux s’apportent mutuellement compagnie, aide et réconfort ». Elle n’était pas allée à l’église depuis son enfance, sauf six mois auparavant, pour se marier, et les termes du rituel s’étaient gravés dans sa mémoire.

Par la porte ouverte, elle pouvait voir la petite cuisine d’une propreté impeccable. Les lits étaient faits, et le ménage aussi. Elle n’avait plus rien à faire jusqu’à six heures, si toutefois Mark rentrait pour dîner. Il y avait une réunion à l’Université aujourd’hui et il était presque certain que Mark l’appellerait à l’heure du thé pour lui dire que la réunion risquait de se prolonger fort tard et qu’il dînerait sur place. »

Extrait de : C. S. Lewis. « Cette hideuse puissance – La trilogie cosmique. »

Voyage à Vénus par C. S. Lewis

Fiche de Voyage à Vénus

Titre : Voyage à Vénus (Tome 2 sur 3 – La trilogie cosmique)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1943
Traduction : F. Straschitz
Editeur : Néo

Première page de Voyage à Vénus

« Je quittai la gare de Worchester et me mis en route pour parcourir les trois milles qui me séparaient de la villa de Ransom. Je pensais à celui que j’allais voir et me disais que personne ici n’aurait pu deviner la vérité à son sujet. La lande désertique qui s’étendait devant moi (le village se trouve loin au nord de la gare) ressemblait à n’importe quelle autre. Il était cinq heures de l’après-midi, et le ciel lourd et plombé était bien celui d’un après-midi d’automne. Les rares maisons et les quelques bouquets d’arbres roux ou jaunâtres n’avaient rien de remarquable. Qui aurait pu croire qu’à peu de distance de là j’allais serrer la main d’un homme qui avait vécu, bu et mangé dans un monde situé à quarante millions de milles de Londres, qui avait vu la Terre sous l’aspect d’une minuscule étincelle de lumière verte, et qui avait parlé avec des créatures dont la vie avait commencé avant même que notre planète fût habitable ?

Car Ransom, sur Mars, n’avait pas seulement rencontré des Martiens, mais aussi des créatures nommées eldila, en particulier le grand eldil qui est le maître de Mars ou, pour parler le langage le langage local, l’Oyarsa de Malacandra. »

Extrait de : C. S. Lewis. « Voyage à Vénus – La trilogie cosmique. »

Le silence de la Terre par C. S. Lewis

Fiche de Le silence de la Terre

Titre : Le silence de la Terre (Tome 1 sur 3 – La trilogie cosmique)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1938
Traduction : M. Faguer
Editeur : Néo

Première page de Le silence de la Terre

« Les dernières gouttes de l’averse orageuse finissaient à peine de tomber que le piéton fourra sa carte dans sa poche, rajusta son sac plus confortablement sur ses épaules lasses et, quittant l’abri d’un grand châtaignier, gagna le milieu de la route. Au couchant, une lumière d’un jaune cru ruisselait entre les nuages, mais, droit devant lui, par-delà les collines, le ciel était couleur d’ardoise sombre. Arbres et brins d’herbe dégouttaient, et la route luisait comme un fleuve. Il ne perdit pas une minute à regarder le paysage, mais se mit en route, du pas résolu d’un bon marcheur venant de s’apercevoir que l’étape serait plus longue qu’il ne l’escomptait. Tel était précisément son cas. S’il lui avait plu de se retourner – ce qu’il ne faisait pas –, il aurait aperçu le clocher de Much Nadderby et aurait pu proférer à cette vue une malédiction à l’adresse du petit hôtel inhospitalier, manifestement vide, où l’on avait refusé de lui donner un lit. Le propriétaire avait changé depuis son dernier voyage à pied dans les parages. »

Extrait de : C. S. Lewis. « Le silence de la Terre – La trilogie cosmique. »