Étiquette : L’aventurier des étoiles
L’homme-jouet par Edwin Charles Tubb

Fiche de L’homme-jouet
Titre : L’homme-jouet (Tome 3 sur 33 – L’aventurier des étoiles)
Auteur : Edwin Charles Tubb
Traduction : F. Maillet
Date de parution : 1969
Editeur : Plon
Première page de L’homme-jouet
« Trente heures d’affilée, le soleil avait rôti le désert de sa fournaise, en décrivant un arc à travers le ciel ; à présent qu’il faisait nuit, la température était déjà descendue au point de congélation. Et, Dumarest le savait, elle descendrait encore pendant cette période d’obscurité qui durait vingt-quatre heures. Jouet était un monde de violents contrastes.
Il se blottit plus près du feu que Legrain alimentait d’arbustes épineux et de fragments d’os blanchis et patinés. Autour d’eux, un cercle de rochers cachait le feu aux regards éventuels en même temps qu’il renvoyait la chaleur. Pardessus les pierres entassées, le vent soufflait par rafales, glacial, chargé d’une odeur d’herbes et de saumures, et du rugissement lugubre des vagues déferlantes.
— Mauvaise nuit, dit Legrain. Mais toutes les nuits sont mauvaises, pour les vaincus.
Il ajouta, avec soin, un fragment d’os dans les flammes. Comme Dumarest, il portait une tunique à manches longues, d’un vif écarlate, qui lui arrivait aux genoux. Un casque de métal et une cuirasse brillaient d’un éclat d’or. D’un ceinturon bouclé à sa taille, pendaient un sac et une épée dans son fourreau. »
Extrait de : E. C. Tubb. « L’Aventurier des etoiles – L’homme-jouet. »
La planète de la mort par Edwin Charles Tubb

Fiche de La planète de la mort
Titre : La planète de la mort (Tome 2 sur 33 – L’aventurier des étoiles)
Auteur : Edwin Charles Tubb
Traduction : F. Maillet
Date de parution : 1968
Editeur : Plon
Première page de La planète de la mort
« Dumarest était à l’entraînement quand arriva la bête céleste. En équilibre sur la demi-pointe des pieds, une courte barre de plomb à la main, il détournait et esquivait les vicieux coups d’estoc et de taille d’une tige d’acier longue d’un mètre. La sueur ruisselait de son visage et de son torse nu ; Nada ne plaisantait pas et elle était assez forte pour faire siffler dans l’air turgide la baguette d’acier. Elle était également assez sadique pour y prendre plaisir.
« Très bien », dit-elle enfin. « Ça suffit. » Elle recula et jeta la baguette. Son corsage, tendu sur ses seins, était noir de transpiration. Sa longue chevelure sombre collait à son cou et à ses joues. Sa peau, sous le faible éclairage de la tente, était légèrement olivâtre. « Tu es rapide », dit-elle d’un ton admiratif. « Rapide. »
— « Vraiment ? » Il baissa les yeux sur son corps. Une entaille aux bords déchiquetés, mais superficielle, traversait ses côtes. Une coupure plus profonde marquait son côté gauche, et deux autres son avant-bras gauche. Les blessures étaient presque cicatrisées sous une couche de plastique transparent. »
Extrait de : E. C. Tubb. « L’Aventurier des etoiles – La planete de la mort. »
Les vents de Gath par Edwin Charles Tubb

Fiche de Les vents de Gath
Titre : Les vents de Gath (Tome 1 sur 33 – L’aventurier des étoiles)
Auteur : Edwin Charles Tubb
Traduction : F. Maillet
Date de parution : 1967
Editeur : Plon
Première page de Les vents de Gath
« Il s’éveilla en comptant les secondes, tandis qu’il s’élevait à travers d’interminables couches d’ébène glacé vers la chaleur, la lumière et une conscience grandissante. A trente-deux, les Courants de Foucault lui avaient rendu une température normale. A cinquante-huit, son cœur se mit à battre par ses propres moyens. A soixante-treize, le pulmotor cessa d’assister ses poumons. A deux cent quinze, le couvercle s’ouvrit avec un sifflement pneumatique.
Étendu, il goutait l’euphorie de la résurrection. C’était toujours le même, ce sentiment de bien~ être. A chaque fois qu’il se réveillait, montait en lui cette allégresse d’avoir forcé la chance – une fois de plus. Le corps lui démangeait de vie après le long sommeil pendant lequel il avait pu guérir de ses petits maux. Les drogues de réanimation stimulaient son imagination. C’était agréable d’être allongé, les yeux fermés, perdu dans le plaisir de l’instant.
« ça va ? »
La voix était aiguë, anxieuse, elle rompait le charme. Dumarest soupira et ouvrit les yeux. La lumière était trop vive. Il leva une main pour protéger son visage, l’abaissa comme si quelque chose arrêtait la clarté. »
Extrait de : E. C. Tubb. « L’Aventurier des etoiles – Les Vents de Gath. »