Étiquette : Le dieu carnivore
Le dieu carnivore 2 par C. A. Smith
Fiche de Le dieu carnivore 2
Titre : Le dieu carnivore 2
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1987
Traduction : G. Coisne, F. Levie, F.-M. Watkins
Editeur : NEO
Sommaire de Le dieu carnivore 2
- La cité première
- La vénus de Périgon
- Le colosse d’Ylourgne
- Le satyre
- Le jardin d’Adompha
- Le dieu carnivore
- Le supérieur noir de Puthuum
- La fileuse de momies
Première page de La cité première
« Maintenant que tout est fini et que toutes choses sont désormais empreintes d’un doute définitif, je ne suis pas sûr des raisons exactes qui nous avaient amenés, Polder et moi, dans ces contrées peu fréquentées. Toutefois, je me souviens que nous avions trouvé dans un volume, dont nous possédions le seul exemplaire au monde, la mention explicite d’une vaste étendue de ruines antédiluviennes situées parmi les plateaux désolés et les pics déchiquetés de cette région. Comment avions-nous acquis ce volume, je ne m’en souviens plus, mais Sébastian Polder et moi avions tous deux consacré notre jeunesse et notre maturité à la quête de connaissances cachées, secrètes, et ce livre était un précis de toutes les choses que les hommes avaient oubliées ou préféraient ignorer, dans leur désir forcené de bannir l’inexplicable. »
Extrait de : C. A. Smith. « Le Dieu carnivore – 2. »
Le dieu carnivore 1 par C. A. Smith
Fiche de Le dieu carnivore 1
Titre : Le dieu carnivore 1
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1987
Traduction : G. Coisne, J. Marigny, D. Mols
Editeur : NEO
Sommaire de Le dieu carnivore 1
- Genius Loci
- Le paysage aux saule
- Le neuvième squelette
- Les cendres du passé
- Le monde éternel
- Vulthoom
- Mutation cosmique
Première page de Genius Loci
« — C’est un endroit très étrange, dit Amberville, mais je ne sais pas très bien comment exprimer l’impression qu’il m’a faite. Tout cela semblera si simple et si ordinaire. Il n’y a rien d’autre qu’un pré envahi par les roseaux et entouré sur trois côtés par des collines plantées de pitchpins. Venant du côté où il n’y a rien, s’écoule un lugubre petit ruisseau qui vient se perdre dans un cul-de-sac1 marécageux où poussent les fléoles des prés. Le ruisseau, coulant de plus en plus lentement, forme une mare stagnante d’assez grande dimension dont plusieurs aunes à l’aspect maladif semblent vouloir prestement s’écarter comme s’ils répugnaient à s’en approcher. Un saule mort, au-dessus de la mare, mêle son reflet pâle et squelettique à l’écume verte qui forme des marbrures sur la surface de l’eau. Il n’y a pas de merles, ni de pluviers, ni même de libellules, comme on en trouve générale »
Extrait de : C. A. Smith. « Le Dieu carnivore – 1. »