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Le livre des contes perdus 2 par John R. R. Tolkien

Fiche de Le livre des contes perdus 2

Titre : Le livre des contes perdus 2 (Tome 2 sur 6 – L’histoire de la Terre du Milieu)
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 1983
Traduction par : A. Tolkien
Editeur : Christian Bourgeois

Première page de Le livre des contes perdus 2

«  Qui donc fut Tinúviel ? dit Eriol. – Ne le sais-tu pas ? dit Ausir ; Tinúviel était la fille de Tinwë Linto. – Tinwelint », dit Vëannë, mais le premier dit : « C’est du pareil au même, mais les Elfes de cette maison qui aiment le conte disent bien Tinwë Linto, quoique Vairë affirme que Tinwë seul est son nom correct avant qu’il n’errât dans les forêts.

— Fais silence, Ausir, dit Vëannë, car c’est mon conte et je le raconterai à Eriol. N’ai-je pas vu Gwendeling et Tinúviel une fois de mes propres yeux lorsque je voyageais par le Chemin des Rêves en des jours depuis longtemps écoulés ?

— Comment était la Reine Wendelin (car c’est ainsi que les Elfes la nomment), ô Vëannë, si tu la vis ? demanda Ausir.

— Mince à la chevelure très noire, dit Vëannë, et sa peau était blanche et pâle, mais ses yeux brillaient et semblaient profonds, et elle était vêtue d’habits vaporeux très beaux et pourtant de noir, sertis de jais et ceints d’argent. »

Extrait de : J. R. R. Tolkien. « Le Livre des Contes Perdus T2. »

Le livre des contes perdus 1 par John R. R. Tolkien

Fiche de Le livre des contes perdus 1

Titre : Le livre des contes perdus 1 (Tome 1 sur 6 – L’histoire de la Terre du Milieu)
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 1983
Traduction par : A. Tolkien
Editeur : Christian Bourgeois

Première page de Le livre des contes perdus 1

« Maintenant il se trouva en un temps qu’un voyageur venu de pays lointains, un homme d’une grande curiosité, fut par le désir de pays étranges et d’us et de demeures de peuples inhabituels mené par bateau tant loin à l’ouest que l’Île Solitaire elle-même, Tol Eressëa dans le langage des fées, mais que les Gnomes nomment Dor Faidwen, le Pays de la Libération, et un grand conte s’y rapporte.

Maintenant un jour au bout de longs voyages il vint à l’heure où l’on allumait les lumières du soir à de nombreuses fenêtres au pied d’une colline dans une large plaine boisée. Il se trouvait maintenant près du centre de cette vaste île et avait erré sur ses routes durant bien des jours, s’arrêtant chaque nuit dans telle demeure de gens où il arrivait par hasard, qu’il s’agisse d’un hameau ou d’une ville de bonne taille, vers l’heure du soir où l’on allumait les chandelles. Maintenant à cette heure le désir de nouvelles visions se fait moindre, même chez celui dont le cœur est celui d’un explorateur, et même un fils d’Eärendel tel ce voyageur-ci tourne plutôt ses pensées vers le souper et le repos et la narration de contes avant que n’advienne l’heure du lit et du sommeil. »

Extrait de : J. R. R. Tolkien. « Le Livre des Contes Perdus T1. »