Étiquette : Le Plouhinec

 

Odd et les géants de glace par N. Gaiman

Fiche de Odd et les géants de glace

Titre : Odd et les géants de glace
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2009
Traduction : V. Le Plouhinec
Editeur : Albin Michel

Première page de Odd et les géants de glace

« IL ÉTAIT UNE FOIS un garçon nommé Odd{1}, ce qui n’avait rien d’étrange ni d’inhabituel en ce temps et dans cette contrée-là. « Odd » signifiait « la pointe d’une lame », c’était un nom porte-bonheur.
Le garçon, en revanche, était un peu bizarre. C’était du moins l’avis des autres villageois. Bizarre, il l’était sans doute ; mais chanceux, certainement pas.
Son père avait péri au cours d’une expédition de pillage en mer deux années plus tôt, alors qu’Odd n’avait que dix ans. On avait déjà vu des hommes se faire tuer lors de ces raids, mais son père n’avait pas été occis par un Écossais, il n’était pas tombé glorieusement dans le feu du combat, en bon Viking. Non, il avait sauté par-dessus bord pour »

Extrait de : N. Gaiman. « Odd et les Géants de Glace. »

L’étrange vie de Nobody Owens par N. Gaiman

Fiche de L’étrange vie de Nobody Owens

Titre : L’étrange vie de Nobody Owens
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2008
Traduction : V. Le Plouhinec
Editeur : Albin Michel

Première page de L’étrange vie de Nobody Owens

« IL Y AVAIT UNE MAIN dans les ténèbres, et cette main tenait un couteau.

Le manche du couteau était en os noir et lustré, et sa lame plus mince et effilée qu’un rasoir. Eût-elle tranché en vous, peut-être n’auriez-vous pas même perçu sa morsure, pas sur le moment.

Le couteau s’était acquitté de presque tout ce qui l’amenait là, et sa lame et son manche étaient humides.

La porte sur la rue était encore ouverte, à peine, là où s’étaient glissés dans la maison le couteau et l’homme qui le tenait, et par cette porte ouverte s’insinuaient en ondulant des volutes de brume nocturne.

Le Jack s’arrêta sur le seuil. De la main gauche il sortit un grand mouchoir blanc de son manteau noir, et il essuya le couteau, et le gant de sa main droite qui l’avait tenu ; puis il rangea le mouchoir. »

Extrait de : N. Gaiman. « L’Etrange vie de Nobody Owens. »