Étiquette : Les amants de Palerme
Les amants de Palerme 2 par Gérard Néry

Fiche de Les amants de Palerme 2
Titre : Les amants de Palerme 2 (Tome 4 sur 6 – Julie Crèvecoeur)
Auteur : Gérard Néry
Date de parution : 1972
Editeur : J’ai lu
Première page de Les amants de Palerme 2
« — Seule ? s’exclama Raoul, (et il baissa la voix pour ajouter 🙂 vous voulez entreprendre cela… seule ?
— Mon cher, dit Patrice Kergoat, si Mlle Crèvecœur vous demandait de l’accompagner, elle risquerait de ne pas aller plus loin que le coin du boulevard Saint-Germain où l’on ne manquera pas de vous mettre la main au collet… Vous semblez oublier les soupçons qui pèsent sur votre personne !
Il était assis sur l’unique chaise de la mansarde, alors que Raoul se tenait debout, près de la porte, un peu courbé, tant le plafond était bas. Pendant ce temps, Julie préparait son maigre bagage. Après une brève hésitation, elle avait glissé le Smith & Wesson de Blanche d’Antigny dans la poche de son waterproof hâtivement réparé.
— Mes amis, dit-elle, ayez la gentillesse de m’attendre dans le couloir. Il y a là un vasistas d’où l’on peut voir la cour. Si jamais il s’y passait quelque chose d’insolite, nous pourrions toujours essayer de nous sauver par les toits…
Elle avait dit cela sur un ton un peu badin, mais les deux jeunes gens savaient qu’elle ne reculerait devant rien pour échapper à ceux qui la recherchaient pour le compte de son tuteur. »
Extrait de : G. Néry. « Les amants de Palerme T2. »
Les amants de Palerme 1 par Gérard Néry

Fiche de Les amants de Palerme 1
Titre : Les amants de Palerme 1 (Tome 3 sur 6 – Julie Crèvecoeur)
Auteur : Gérard Néry
Date de parution : 1972
Editeur : J’ai lu
Première page de Les amants de Palerme 1
« La population du petit port de Corpus Christi, dans le golfe au Mexique, s’était portée en masse sur le quai où mouillait un magnifique steamer, le Tennessee, construit cinq ans plus tôt, pendant l’hiver de 1861, en Angleterre, aux chantiers de Birkenhead, pour le compte de l’empereur de Chine. Or, ce souverain ne prit jamais possession de son navire. Il le revendit, alors qu’il se trouvait encore en cale sèche à un certain James Morgan, lequel s’empressa d’en faire barder solidement la coque et d’en masquer les sabords d’une bonne dizaine de canons. Le gouvernement de la reine Victoria, alerté par le ministre américain à Londres, ordonna une enquête, car il était probable que le steamer n’était ni plus ni moins qu’un corsaire confédéré destiné à forcer le blocus que la flotte fédérale exerçait sur les côtes de la Confédération depuis qu’avait éclaté en, Amérique la guerre de Sécession.
La remarquable vitesse du Tennessee l’aida à échapper aux deux croiseurs fédéraux embusqués dans la Manche et à commencer aussitôt la campagne. Par la suite, et pendant quatre ans, le vapeur, arborant pavillon confédéré, devait se couvrir de gloire. »
Extrait de : G. Néry. « Les amants de Palerme – Tome 1. »