Étiquette : Les machines de Dieu
Oméga par J. McDevitt
Fiche de Oméga
Titre : Oméga (Tome 4 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 2003
Traduction : F. Reichert
Editeur : L’atalante
Première page de Oméga
« Automne 2230.
C’était le plus majestueux assemblage d’édifices qu’eût jamais vu David Collingdale. Flèches, dômes et polygones jaillissaient de la neige et de la glace. Des passerelles s’élançaient entre les tours ou du moins leurs décombres. Nombre d’entre elles s’étaient effondrées. On apercevait des pyramides et des places dégagées qui, sans doute, étaient jadis des cours ou des parcs. Un obélisque marquait le centre de la ville. C’était un lieu hors du temps, pétrifié, préservé par les siècles, un paysage qui aurait pu être dessiné par Montelet. Une ville de verre et de cristal et, à une époque plus douce, d’arbres en fleur, de haies ciselées et de bois accueillants. Débarquez là au bon moment, quand sa lune géante, grosse une fois et demie comme Luna, figurait encore dans le ciel, et vous auriez pu vous imaginer que s’y dressait de nuit la cité céleste de Walhalla, d’Argolis ou d’El Dorado. »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Oméga. »
Chindi par J. McDevitt
Fiche de Chindi
Titre : Chindi (Tome 3 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 2002
Traduction : F. Reichert
Editeur : L’atalante
Première page de Chindi
« Juin 2220
Le Benjamin L. Martin – le Benny pour son capitaine et ses passagers – orbitait autour d’une étoile à neutrons (no VV651107 du catalogue), à la limite de son territoire de surveillance, lorsqu’il entra dans les manuels d’histoire.
Son capitaine était Michael Langley, six fois marié et père de trois enfants, ex-drogué réhabilité, étudiant en théologie, comédien et musicien amateur, avocat radié du barreau. Langley semblait avoir vécu une demi-douzaine d’existences différentes au bas mot, ce qui, bien entendu, n’était pas trop difficile dans la mesure où une remarquable vitalité n’était pas rare au cours du second, voire du troisième siècle.
L’équipe de reconnaissance du vaisseau se composait de onze spécialistes de diverses branches, physiciens, géologues, planétologues, climatologues et autres experts en quelques domaines ésotériques. »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Chindi. »
Deepsix par J. McDevitt
Fiche de Deepsix
Titre : Deepsix (Tome 2 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 2001
Traduction : F. Reichert
Editeur : L’atalante
Première page de Deepsix
« 1er octobre 2204
« Ils sont entrés par là. » Sherry pointa du doigt.
L’après-midi était mortellement calme et silencieuse. Le soleil roulait dans un ciel sans nuages. Ce n’était pas, bien sûr, un soleil très brillant. Le poudreux Nuage de Quiveras, au sein duquel ce système stellaire avait dérivé pendant trois mille ans, le lui interdisait. Randall Nightingale observa les arbres qui l’entouraient, le fleuve et la plaine qui s’étiraient derrière lui et médita sur la rareté des jours d’été à l’équateur.
Il se repassa les cris dans sa tête. Et le staccato des déflagrations du pulseur.
Cookie, son pilote, était en train de vérifier son arme. Tatia secouait la tête en se demandant comment Cappy avait pu se montrer assez stupide pour s’éloigner. Elle était rousse, jeune et taciturne. Son expression habituellement affable avait viré au maussade. »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Deepsix. »
Les machines de Dieu par J. McDevitt
Fiche de Les machines de Dieu
Titre : Les machines de Dieu (Tome 1 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 1994
Traduction : A. Robert
Editeur : L’atalante
Première page de Les machines de Dieu
« Japet. Dimanche 12 février 2197, 08 h 45 GMT.
C’était une statue de roche et de glace. Elle se dressait sereinement dans ce morne champ de neige, créature onirique aux griffes doucement incurvées, aux yeux irréels, campée dans une pose souple. Ses lèvres rondes et presque sensuelles s’entrouvraient. Priscilla Hutchins ne comprenait pas ce qui, dans cette sculpture, lui inspirait un tel malaise. Il y avait plus que l’aspect carnassier de la créature, la menace latente de ses doigts ongulés, la félinité de ses membres inférieurs dans la lumière blafarde. Ce n’était pas seulement son attitude vaguement agressive ou son emplacement, perdu au milieu de cette plaine désolée, éclairée par les anneaux de Saturne en ce mois d’octobre.
Ce sentiment semblait plutôt suscité par cet intérêt affiché pour le monde en frange, par-delà les crêtes et les mamelons qui s’échelonnaient à l’ouest. Cette expression gravée dans ses traits, à jamais figée par la glace, qu’elle n’aurait su décrire autrement que par les termes de « férocité métaphysique ». »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Les machines de Dieu. »