Étiquette : L’outsider

 

Si ça saigne par S. King

Fiche de Si ça saigne

Titre : Si ça saigne (Tome 2 sur 2 – L’outsider)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2020
Traduction : J. Esch
Editeur : Albin Michel

Sommaire de Si ça saigne

  • Le téléphone de M. Harrigan
  • La vie de Chuck
  • Si ça saigne
  • Rat

Première page de Le téléphone de M. Harrigan

« Ma ville natale n’était qu’un village de six cents âmes environ (et c’est toujours le cas, bien que j’en sois parti), mais nous avions Internet, comme dans les grandes villes, si bien que mon père et moi recevions de moins en moins de courrier. La plupart du temps, M. Nedeau n’apportait que le Time chaque semaine, des prospectus, et les factures mensuelles. Mais à partir de 2004, lorsque, à neuf ans, je commençai à travailler pour M. Harrigan, qui habitait plus haut sur la colline, je fus certain de recevoir au moins quatre lettres par an, à mon nom, rédigées à la main. Une carte de Saint-Valentin en février, une carte d’anniversaire en septembre, une carte de Thanksgiving en novembre et une carte de Noël, juste avant ou juste après les fêtes. Chaque carte contenait un ticket à gratter de la loterie de l’État du Maine, d’une valeur d’un dollar, et la signature était toujours la même : Avec les salutations de M. Harrigan. Simple et conventionnel. »

Extrait de : S. King. « Si ça saigne – L’outsider. »

L’outsider par S. King

Fiche de L’outsider

Titre : L’outsider (Tome 1 sur 2 – L’outsider)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2018
Traduction : J. Esch
Editeur : Albin Michel

Première page de L’outsider

« C’était une voiture banalisée, une berline américaine quelconque, plus très jeune, mais les pneus à flanc noir et les trois hommes à l’intérieur en trahissaient la nature. Les deux assis à l’avant portaient des uniformes bleus. Celui à l’arrière, en costume, était un colosse. Deux jeunes Noirs se tenaient sur le trottoir ; l’un, le pied posé sur un skate orange éraflé, l’autre avec le sien, couleur citron vert, sous le bras. Ils regardèrent la voiture pénétrer sur le parking du parc de loisirs Estelle-Barga, puis échangèrent un regard.
Le premier dit : « C’est les flics.
– Sans blague », répondit l’autre.
Ils s’en allèrent sans rien ajouter, sur leurs skates. La règle était simple : lorsque les flics débarquent, il faut filer. La vie d’un Noir compte autant que celle d’un Blanc, leur avaient appris leurs parents, mais pas forcément aux yeux de la police. »

Extrait de : S. King. « L’Outsider. »